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Nationalisme : Le Pen répond à Sarkozy

(Extrait du discours du 1er-Mai)

A propos de national et de nationalisme, Monsieur Nicolas faisait l’autre jour une bizarre distinction. Le patriotisme, disait-il, c’est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est la haine des autres.

Mais non, Nicolas. Comme le patriotisme est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est l’amour de la Nation. Et la Nation , ce ne sont pas les autres, mais nous-mêmes.

Il est vrai que pour d’aucun, la Nation , ce n’est qu’un présent et un avenir.

Pour nous aussi, mais c’est aussi et surtout un passé d’où nous venons et sans lequel nous n’aurions pas existé, biologiquement, physiquement, intellectuellement, culturellement, moralement, spirituellement.

Contrairement à ce que prétendent les mondialistes, les êtres humains ne sont pas interchangeables, ni superposables. Nous sommes des individualités, mais venus de quelque part, qui auraient péri, si, depuis la sortie du ventre de notre mère, nous n’avions été pendant des années et des années l’objet des soins attentifs de notre famille, de notre peuple, de notre pays qui a fait de nous les héritiers d’un immense patrimoine à la constitution duquel nous n’avons d’ailleurs pas participé.

Dans le tourbillon cybernétique, le déferlement des images et des sons, des nets et des blogs, la multiplication des influences, la corruption morale et intellectuelle des pseudo élites, le triomphe du matérialisme, l’effacement et l’adultération des dogmes religieux, l’avachissement des caractères, la perte des repères, comment trouver son chemin autrement que par référence aux épreuves passées, aux principes supérieurs, aux traditions de notre peuple, à l’exemple de ses héros.

D’où cette invocation à celle qui fut emblématiquement la plus extraordinaire et la plus illustre d’entre eux : Jeanne d’Arc.

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