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  • Crise en Pologne

    Marek Jurek annonce la fondation d’un nouveau parti politique.

    Il avait annoncé sa démission de la présidence de la Diète à la suite de l’échec des tentatives de modifier la Constitution dans le sens du respect de la vie dès la conception.

    En fait cet échec a provoqué une grave crise au sein du PiS, le parti des frères Kaczynski, dont Marek Jurek était vice-président. Reprochant à Jaroslaw Kaczynski l’absence d’un débat au sein du parti sur les raisons de l’échec (plusieurs députés PiS ayant voté contre tous les amendements), il a quitté le PiS, en compagnie de plusieurs députés.

    Après la chute du communisme, Marek Jurek était le secrétaire général d’un groupuscule national-catholique, concurrent de nombre d’autres groupuscules ou partis qui se disputaient l’électorat catholique et patriote, et dont l’extrême émiettement faisait que la gauche pouvait garder le pouvoir. Le PiS des frères Kaczynski est à l’évidence hétérogène, mais il a le mérite d’avoir permis à la droite de prendre le pouvoir, au point même de se payer le luxe de mettre les libéraux dans l’opposition. Espérons que Marek Jurek ne soit pas l’artisan d’une nouvelle atomisation de la droite catholique polonaise. A la « droite » du PiS, il y a déjà la Ligue des familles, et du côté nationaliste, Samoobrona, deux mouvements dont l’alliance avec le parti majoritaire est fragile...

  • Délire de la parité

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, par 41 voix contre 17, a rejeté une proposition de sa commission des questions juridiques « d’autoriser, dans des cas exceptionnels, des listes non mixtes » des candidats à la Cour européenne des droits de l’homme proposés par les Etats membres. La commission soulignait qu’une application stricte des règles (il doit y avoir au moins une femme parmi les trois candidats proposés) « pouvait se faire au détriment des autres critères requis en matière de qualification des candidats ». Comme quoi il reste encore un peu de bon sens au sein de la commission. Mais les parlementaires ont voté selon le dogme de la pensée unique, et selon les consignes d’une autre commission, bien sûr la commission sur l’égalité homme-femme.

    Ce vote était destiné à répondre à Malte, qui pour la deuxième fois a osé présenter une liste de trois candidats hommes, en expliquant que le pays ne compte que 400.000 habitants et qu’il fallait prendre en compte l’ensemble des critères qualitatifs nécessaires à la fonction.

    Eh bien non, dit le Conseil de l’Europe. Il faut une femme. Peu importe sa compétence. Le premier critère, impératif, absolu, est celui de l’égalité homme-femme. C’est une des innombrables applications du principe de la discrimination positive.

  • Les résultats avant 20 h : chez les Suisses aussi

    Après les Belges, les Suisses font savoir qu’eux aussi diffuseront les premières estimations et les premiers résultats du premier tour de la présidentielle française dès qu’ils les auront. La Tribune de Genève et Le Temps les mettront en ligne sur leur site, et l’envoyée spéciale de la Télévision suisse romande (TSR) donnera ses estimations en direct dès 19 h. Les radios feront de même.

  • Patrick Ollier et la « remontée » de Le Pen

    De Patrick Ollier, « président de l’Assemblée nationale », qui sillonne la France pour soutenir Sarkozy : « Sur le terrain, on sent incontestablement une remontée forte de Le Pen, et on ne sent pas du tout de montée de Bayrou. »

  • Derniers pillages

    Jusqu’au bout, ils auront pillé Le Pen. De façon de plus en plus éhontée et caricaturale.

    Nicolas Sarkozy, après avoir repris à son compte le thème de l’identité nationale, se dit admirateur de Jean-Paul II qui a dit N’ayez pas peur (c’est ce qu’avait repris Le Pen le 21 avril 2002) et, lui qui refuse absolument une mention des racines chrétiennes de l’Europe dans un traité européen, reconnaît désormais que « le christianisme a vu naître notre nation », « a couvert notre territoire d’églises, de cathédrales, de monuments », nous a « légué un immense patrimoine de valeurs culturelles, morales, intellectuelles et spirituelles »...

    François Bayrou a entendu quant à lui que Jean-Marie Le Pen aimait citer les poètes, et qu’il avait récité dimanche un poème de Du Bellay. Alors il a récité hier soir un poème d’Aragon. Et à la manière de Jean-Marie Le Pen exaltant la dimension poétique de la politique, il a lancé : « C’est un poème que nous écrivons ! » Mais aussitôt la caricature devenait ridicule, quand il a voulu donner les rimes de son « poème » de la France : croissance, confiance, chance, espérance...

    Ségolène Royal a fait très fort, elle aussi, en déclarant hier que Sarkozy et Bayrou était les « candidats sortants » et en ajoutant : « Comment pourraient-ils être crédibles en promettant ce qu’ils n’ont pas fait hier ? ». La vraie phrase, c’est « comment pourraient-ils faire demain ce qu’ils n’ont ni su, ni pu, ni voulu faire hier ? » Elle est de Le Pen, et elle concerne tout autant Ségolène Royal, représentante du parti socialiste.

    Oui, il faut sortir les sortants, tous les sortants. Et faire venir celui qui parle vraiment comme Le Pen, et qui croit à ce qu’il dit : Jean-Marie Le Pen, évidemment.

  • Le Pen et les juifs

    Propos de Jean-Marie Le Pen au quotidien israélien Maariv, ce jeudi, tels que transcrits par l’AFP :

    « Les juifs qui sont français et liés à la France, dont les intérêts sont ceux de la France, doivent voter en bloc pour moi. »

    « J’ai des amis juifs et j’ai des juifs dans mon parti. »

    « Il n’y a pas de vote juif. Les juifs sont divisés en France selon leur statut social. »

    « Je n’ai pas nié la Shoah. Je n’ai fait que dire tout simplement que les chambres à gaz ne constituent qu’un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas quelque chose qui aurait dû provoquer la colère. »

    « Le fait est que des juifs ont voté pour moi en 2002. Ils sentent sans doute mieux que moi les dangers qui pèsent sur notre pays à cause de la situation de la sécurité. »

    « Nicolas Sarkozy est la cible de la même diabolisation que moi parce qu’il a parlé de racaille de la même façon que j’ai parlé de détail. »

    Pourquoi les juifs aiment-ils Sarkozy ?

    « Sarkozy est juif par sa mère. Cela joue un peu en sa faveur, le fait qu’il soit juif du côté grec, mais il n’est pas juif du côté hongrois. »

    « Sarkozy est toujours en faveur des organisations juives et d’Israël. Il est pro-américain, très pro-américain, mais tous les juifs ne sont pas pour lui. Il a également permis l’immigration de centaines de milliers de personnes venant d’Afrique et d’Afrique musulmane. »

  • Le vrai Sarkozy

    Il n’y a pas qu’Azouz Begag. Joseph Macé-Scarron raconte sur RTL comment il a été viré du Figaro Magazine par Nicolas Sarkozy. Instructif. (Merci à Vox Galliae.)

  • National Hebdo N° 1187

    « La France a besoin de lui ». La photographie qui illustre ce titre supprime toute ambiguïté sur le personnage dont la France a besoin, si tant est qu’une telle ambiguïté puisse exister.

    Inutile de souligner que l’essentiel de ce numéro est consacré au premier tour de la présidentielle et à la promotion de Jean-Marie Le Pen, depuis mon édito sur « le seul candidat » à la fonction de président de la République française face à ceux qui postulent à un poste de gouverneur de district européen, jusqu’au carnet de campagne de Béatrice Pereire, qui est particulièrement excellent.

    Il ne reste plus que quelques heures pour convaincre autour de vous de voter Le Pen. Servez-vous, aussi, de National Hebdo.

  • Ardens est cor meum

    Au Benedictus :

    « Mon cœur brûle d’amour, je désire tant voir mon Seigneur, je le cherche, et je ne trouve pas où ils l’ont mis, alléluia. » (Marie-Madeleine, parlant avec les mots du Cantique des cantiques.)

    Au Magnificat :

    « J’ai mis mon doigt dans la marque des clous, et ma main dans son côté, et j’ai dit : Mon Seigneur, et mon Dieu, alléluia. »