Un rapport du Pentagone, de 2008, fait opportunément surface aujourd’hui, alors que les Américains font de Poutine l’ennemi public numéro 1. Selon ce rapport, Poutine est – bon sang mais c’est bien sûr – un malade mental.
Plus précisément, il est atteint d'une forme d'autisme : le syndrome d'Asperger. Cela se voit dans les expressions de son visage, notamment quand il traverse une crise de sa maladie et qu’il doit se contrôler. Et ce n’est pas nouveau. Le développement neurologique de Poutine a été perturbé dans son enfance…
Pour éviter l’incident diplomatique majeur, le Pentagone affirme que ce rapport n’est jamais arrivé sur le bureau d’un haut responsable politique, et que le rapport lui-même dit que seul un scanner du cerveau de Poutine pourrait confirmer le diagnostic…
Le même jour – hier, alors que John Kerry était à Kiev pour exprimer le plein soutien des Américains à l’Ukraine contre la Russie - l’ancien secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a déclaré que Poutine (qui est non seulement fou mais un fou dangereux) a l’intention d’attaquer un pays Balte :
« Il ne s’agit pas seulement de l'Ukraine. Poutine veut redonner à la Russie sa position de grande puissance. Il y a une forte probabilité qu'il intervienne dans les pays Baltes pour tester l'article 5 de l'Otan. »
Son idée, précise Rasmussen, serait de fomenter un obscur conflit en Estonie ou en Lettonie, où il y a de fortes minorités russes, afin de pouvoir intervenir et défier l’OTAN.
Rasmussen ajoute que « Poutine sait qu’il sera vaincu (…) mais c’est un spécialiste de la guerre hybride ».
Voilà de quoi alimenter et exacerber la paranoïa des Baltes. On a l’impression que le fou dangereux n’est pas celui qu’on dit…