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  • Guerre froide inversée : Staline au Pentagone

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    Un rapport du Pentagone, de 2008, fait opportunément surface aujourd’hui, alors que les Américains font de Poutine l’ennemi public numéro 1. Selon ce rapport, Poutine est – bon sang mais c’est bien sûr – un malade mental.

    Plus précisément, il est atteint d'une forme d'autisme : le syndrome d'Asperger. Cela se voit dans les expressions de son visage, notamment quand il traverse une crise de sa maladie et qu’il doit se contrôler. Et ce n’est pas nouveau. Le développement neurologique de Poutine a été perturbé dans son enfance…

    Pour éviter l’incident diplomatique majeur, le Pentagone affirme que ce rapport n’est jamais arrivé sur le bureau d’un haut responsable politique, et que le rapport lui-même dit que seul un scanner du cerveau de Poutine pourrait confirmer le diagnostic…

    Le même jour – hier, alors que John Kerry était à Kiev pour exprimer le plein soutien des Américains à l’Ukraine contre la Russie - l’ancien secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a déclaré que Poutine (qui est non seulement fou mais un fou dangereux) a l’intention d’attaquer un pays Balte :

    « Il ne s’agit pas seulement  de l'Ukraine. Poutine veut redonner à la Russie sa position de grande puissance. Il y a une forte probabilité qu'il intervienne dans les pays Baltes pour tester l'article 5 de l'Otan. »

    Son idée, précise Rasmussen, serait de fomenter un obscur conflit en Estonie ou en Lettonie, où il y a de fortes minorités russes, afin de pouvoir intervenir et défier l’OTAN.

    Rasmussen ajoute que « Poutine sait qu’il sera vaincu (…) mais c’est un spécialiste de la guerre hybride ».

    Voilà de quoi alimenter et exacerber la paranoïa des Baltes. On a l’impression que le fou dangereux n’est pas celui qu’on dit…

  • La mauvaise foi des eurocrates

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a annoncé mercredi que Vladimir Poutine se rendra à Budapest le 17 février prochain : « Nous aurons au programme des questions bilatérales et géopolitiques, y compris quant à la sécurité énergétique de l’Europe centrale. Les questions d’énergie sont devenues urgentes depuis l’abandon du pipeline South Stream. L’Ukraine sera aussi au programme. »

    Cette annonce a été très mal accueillie à Bruxelles. Déjà on ne supporte pas Orban, et on ne supporte pas Poutine, alors, les deux ensemble…

    Et les eurocrates de tonner que Viktor Orban, comme les autres dirigeants européens, a signé le texte de mars dernier, où les Etats membres s’engagent à « ne pas tenir de sommets bilatéraux réguliers pour le moment » avec la Russie.

    La mauvaise foi est patente, et les dirigeants hongrois ne se privent pas de faire remarquer qu’une unique « visite de travail » du président russe, ce ne sont pas des « sommets bilatéraux réguliers ». Et de préciser aux donneurs de leçons qui ont perdu la mémoire que Poutine fut invité à Vienne par le chancelier autrichien en juin, et qu’il a depuis lors rencontré au moins cinq autres dirigeants de pays membres, dont François Hollande, de façon spectaculaire, à l’aéroport de Moscou…

    Evidemment, ce que ne supportent pas les eurocrates ait qu’il y ait des contacts visiblement amicaux entre le diable Poutine et le méchant Orban, dont l’influence est de plus en plus importante en Europe centrale…

    Les diplomates hongrois se font un malin plaisir de préciser que la visite de Vladimir Poutine sera préparée par la visite d’Angela Merkel à Budapest le 2 février, et par une visite d’Orban à Varsovie… et à Kiev.

  • Ils en sont là…

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    Le Washington Post publie une interview du général Kyrylo Boudanov, directeur du renseignement militaire ukrainien, qui « vit dans son bureau » et « sort rarement » parce qu’il a déjà échappé à « dix tentatives d’assassinat »…

    Il déclare que « Poutine est en phase terminale avec la plupart de ses cancers » et qu’il a « plusieurs sosies ». De ce fait « c'est une question ouverte de savoir si c'est le vrai Poutine maintenant ».

    C’est un résumé de ce qu’a déjà dit Zelensky (notamment dans sa visioconférence à Davos), reprenant la propagande qui circule depuis plusieurs mois sur les cancers de Poutine : il ne peut pas négocier avec Poutine parce que le vrai Poutine est mourant, ou déjà mort, et que celui que l’on voit est un sosie…

    Il est difficile de descendre plus bas que ce niveau zéro du débat. Toutefois, rien ne prouve que ce soit le vrai Zelensky et le vrai Boudanov qui débitent ces stupidités…

    *

    Pas mal aussi, les déclarations de Rouslan Stefantchouk, le président du Parlement. Alors que la police militaire sillonne les rues pour envoyer des hommes au front (et s'invite même dans les conseils municipaux comme aujourd'hui à Brovary où le maire et huit conseillers ont été enrôlés), quand on lui demande si des députés sont au front pour défendre leur pays, il répond qu’il y en a… deux, et il précise : « Ils sont réellement allés au front dès le premier jour, et ils travaillent très efficacement à la fois au front et au Parlement, ils participent aux réunions à la fois des commissions et du Parlement. »

    Et les enfants des députés ?

    « Pour ce qui est des enfants, je n’en connais pas. Probablement parce que nous avons une composition du Parlement assez jeune. Certains n'ont tout simplement pas encore d'enfants, d'autres en ont de petits. Quant aux anciennes générations de députés, je ne suis pas non plus au courant de tels cas ».

  • Leur arrogance

    CNN et le New York Times ont traité Vladimir Poutine de « récalcitrant » pour être allé à Marioupol au lendemain du mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Et le Guardian a ajouté qu’il avait accompli ce voyage pour montrer sa « désobéissance » aux décisions de la Cour…

    Or la vérité est que Poutine a tout simplement profité de son voyage en Crimée pour aller constater de visu les progrès de la reconstruction de Marioupol, sans aucune arrière-pensée.

    Il est intéressant de voir que les médias anglo-saxons dénoncent la « désobéissance » de Poutine à Marioupol, mais pas en Crimée. Ils ont donc désormais admis que la Crimée est en Russie. Mais Poutine n’a pas pensé une seconde qu’il pouvait « désobéir » en se rendant à Marioupol (donc selon eux en dehors de Russie, en Ukraine), puisque Marioupol fait partie de la République de Donetsk qui fait partie de la Fédération de Russie, et qu’il est spécifiquement allé voir les nouveaux quartiers édifiés par l’armée russe…

    Poutine ne désobéira et ne sera récalcitrant (à une juridiction que les Américains ne reconnaissent pas...) que lorsqu'il se rendra vraiment à l'étranger, par exemple pour le sommet des BRICS en Afrique du Sud cet été. Alors les arrogants médias (et la CPI) risquent de prendre une claque retentissante.

  • Mariage

    Le mariage de Wolfgang Meilinger et Karin Kneissel, aujourd’hui en Autriche, ne passe pas inaperçu et provoque même de terribles haut-le-cœur dans l’eurocratie et une énorme colère dans la gauche autrichienne. Parce que Karin Kneissel est ministre des Affaires étrangères de la République d’Autriche, et que parmi ses invités il y a… Vladimir Poutine. Et bien sûr le chancelier Sebastian Kurz, et le vice-chancelier Heinz-Christian Strache.

    La proximité des actuels dirigeants autrichiens et de Vladimir Poutine n’est pas une nouveauté (« Il est bien mieux d'avoir des bénéfices mutuels que des pertes mutuelles », dit Sebastian Kurz), mais il est clair que la présence de Poutine au mariage du ministre des Affaires étrangères est un joli caillou dans le dispositif des sanctions de l’UE contre la Russie…

    Rappels

    Karin Kneissel et les « migrants ».

    Karin Kneissel téléphone à Jean Raspail.

    L'image du jour:

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  • La politesse qui fait scandale

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    Il paraît que la révérence de Karin Kneissl devant Vadimir Poutine fait scandale. Parce qu’on n’y voit pas une révérence, mais un ministre des Affaires étrangères de l’Autriche « à genoux » devant le président russe…

    Heinz Christian Strache a réagi sur sa page Facebook au gros titres de la presse autrichienne et allemande : « Kneissl à genoux devant Poutine », « L’agenouillement de Kneissl devant Poutine est une honte » :

    Certains journalistes devraient lire une fois le Knigge [le guide des bonnes manières]. Que la génération de 68 soit souvent en conflit avec les rhèmes « éducation et bonnes manières » est évident. En tout état de cause, Karin Kneissl a fréquenté l’école Elmayer [prestigieuse école de danse de Vienne] (révérence polie après la danse, le président russe s’est incliné en retour) et elle sait ce qui convient.

    La diplomatie de la danse de noces, avec courtoisie, amabilité et bonnes manières : on ne peut pas mieux représenter l’Autriche.

  • Légion d’honneur

    Alors que Macron a décoré Zelensky de la Légion d’honneur (mais ce n’est pas d’aujourd’hui qu’elle est déshonorée), des journalistes lui ont demandé s’il allait la retirer à Poutine (elle lui avait été conférée par Chirac en 2006). Il a répondu : « C’est une question symbolique mais d’importance… Je ne m’interdis rien… mais ce n’est pas une décision que j’ai prise aujourd’hui. Ce sont des décisions toujours lourdes de sens et je pense qu’il faut apprécier le bon moment pour le faire. »

    On a demandé à Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, ce qu’il pensait de cette lourde menace. Réponse :

    « Je ne pense pas que ce soit un problème pour le président Poutine ou que cela devienne une question prioritaire pour lui. Il a d'autres priorités, qui sont bien connues des citoyens russes. »

    Lorsqu'on lui a demandé si une telle mesure pouvait affecter l'intensité de la communication entre Poutine et Macron, Peskov a répondu qu'elle n'était pas « si intense » en ce moment.

  • Devant la cathédrale

    Vladimir Poutine a inauguré aujourd’hui un nouveau tronçon, de 308 km, de l’autoroute de l’est (M-12) qui doit se poursuivre vers Kazan, Iekaterinbourg, et relier Moscou à l’extrême orient.

    Le tronçon s’arrête à Arzamas (dans la région de Nijni-Nogorod), qui a le statut de « ville historique de Russie ». On constate sur la vidéo que Poutine n’a pas choisi de s’exprimer devant la mairie (pourtant imposante), ni devant le chantier de l’autoroute, mais devant la cathédrale, comme on le voit clairement à 2’30, 9’40 et 17’15, et c’est avec la cathédrale en toile de fond qu’est prise la photo souvenir.

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    La cathédrale de la Résurrection. A gauche le monastère Saint-Nicolas, de l’autre côté l’église de la Mère de Dieu source de vie, dans le fond l’église Notre-Dame de Smolensk.

    Et Poutine dans la cathédrale:

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    Puis il s'est rendu au monastère fondé par saint Séraphim de Sarov à Diveyevo.

  • L’armée, la marine et l’Eglise

    Lors d’une rencontre de Vladimir Poutine à Toula avec les militants du Forum « Tout pour la victoire », quelqu’un a rappelé que selon le tsar Alexandre III les deux meilleurs amis du pays sont l’armée et la marine.

    Poutine a répondu : « Je pense qu'Alexandre III mentionnait aussi l'Eglise. Toutefois, à l'époque soviétique, on a choisi de ne pas en parler. L'armée, la marine et l'Eglise orthodoxe. Je pense que c’était ainsi. C’est à vérifier. »

    Mais selon le site Russia Beyond, la phrase attribuée à Alexandre III, vraie ou apocryphe, était : « Nous n’avons que deux alliés fidèles dans le monde entier. Notre armée et notre marine. Tous les autres, à la première occasion, prendront les armes contre nous. »

    C’est donc Poutine qui ajoute l’Eglise, en modifiant d’ailleurs le sens du propos, car il n’y a pas de place pour l’Eglise dans la citation complète attribuée au tsar, strictement militaire comme le souligne le contexte.

  • Le sosie !

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    Lors de sa séance de réponses à d’innombrables questions pendant plus de 4 heures, Poutine a été confronté à son sosie… Un étudiant de Saint-Pétersbourg, utilisant l’intelligence artificielle, s’est adressé au président russe sous l’apparence et avec la voix de Poutine. Il lui a demandé ce qu’il pensait de l’intelligence artificielle et… si c’était vrai qu’il avait beaucoup de sosies….

    Poutine s’est montré amusé de la performance et a répondu : « Je vois que vous pouvez me ressembler et parler comme moi... Mais j'y ai réfléchi et j'ai décidé qu'une seule personne devait me ressembler et utiliser ma voix, et il s'agit de moi-même… »

    Puis il a répondu sérieusement sur l’intelligence artificielle, redisant qu’il était impossible d’empêcher son développement et que la Russie devait donc prendre les devants, « en tout cas, nous devons tout faire pour être parmi les leaders dans ce sens. »