Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

russie - Page 2

  • Russie : non à la propagande homosexuelle

    Les députés russes ont adopté hier en première lecture, par 388 voix contre 1, et 1 abstention, une proposition de loi punissant toute « propagande de l'homosexualité auprès de mineurs ». Et les députés se sont copieusement applaudis eux-mêmes pour ce vote quasi unanime. La proposition de loi émanait du parlement de Novossibirsk, qui l’avait déjà adoptée, de même que la ville de Saint-Pétersbourg. Cette loi, qui passera forcément les prochaines étapes (deuxième lecture, Conseil de la Fédération, ratification par le président), permettra notamment d’interdire toute gay-pride sans contestation possible.

    Ce n’est pas un député du parti au pouvoir mais une femme député, de Russie Juste, que l’on positionne au centre-gauche, Elena Mizoulina, qui a  souligné que la propagande l'homosexuelle limitait « le droit des mineurs à se développer librement ».

    Les Etats-Unis ont été plus rapides que l’UE ou le Conseil de l’Europe, en déclarant immédiatement qu’ils étaient « profondément préoccupés » par ce projet de loi, de nature à porter atteinte à la liberté d'expression et de rassemblement en Russie…

  • L’évêché orthodoxe de Grozny et Makhatchkala

    Le saint synode de l’Eglise orthodoxe russe a décidé de créer un archevêché de Grozny et Makhatchkala, du nom des capitales des Etats de Tchétchénie et du Daghestan, et qui s’étend également au territoire de l’Ingouchie. En bref sur trois territoires islamiques, ou plutôt  islamistes, plus ou moins pacifiés, plutôt moins que plus, qui relevaient jusqu’ici du diocèse de Vladikavkaz, en Ossétie du Nord. Le siège de l’archevêché est Makhatchkala, où se déroulent toujours des combats sporadiques entre islamistes et forces fédérales. Le premier archevêque est l’abbé Varlaam du monastère de la Transfiguration de Mourom, dans le diocèse de Vladimir, à l’est de Moscou.

    Pour les analystes, cela fait partie de la politique du patriarche Cyrille de configurer l’Eglise selon les défis sociopolitiques du pays. Mais ce défi-là risque fort d’être pris pour une provocation…

  • A Moscou comme à la Goutte d’Or

    Le maire de Moscou Sergueï Sobianine est au centre d’une polémique pour avoir dit que la capitale russe n’avait pas besoin de nouvelles mosquées. « Les deux tiers des musulmans » qui fréquentent la principale mosquée de Moscou « viennent des environs et n’ont pas de permis de résidence », a-t-il déclaré. « Si seuls les Moscovites qui habitent Moscou en permanence allaient à la mosquée, elle ne serait probablement pas bondée. »

    A Moscou comme à Paris, les musulmans font venir leurs coreligionnaires des banlieues pour faire croire qu’il y a un manque de mosquées. A la fin du ramadan ils avaient frappé un grand coup : ils étaient 90.000 à « prier » dans la rue.

    Le conseil des muftis avait demandé qu’il y ait une moquée dans chacun des 12 districts de la capitale. Mais il n’y aura pas de nouvelles moquées parce que les Moscovites n’en veulent pas et savent le faire savoir. Lorsque les habitants eurent vent d’un projet de mosquée dans le petit district excentré de Mitino, 2.000 personnes descendirent dans la rue pour dire leur opposition.

  • Quatre croix sciées

    Quatre grandes croix de bois ont été sciées à la tronçonneuse dans diverses régions de Russie. Le groupe ukrainien Femen, qui en avait scié une pour protester contre le jugement des Pussy Riot, a salué ces opérations et incité les Russes à continuer.

    On note qu’en revanche Pyotr Verzilov, mari de l’une des deux jeunes femmes condamnées et comme elle cofondateur du groupe provocateur Voina (la guerre), a condamné ces actions et souligné que son groupe n’a rien à voir avec ceux qui font de telles choses.

    (AsiaNews)

  • La réconciliation entre catholiques polonais et orthodoxes russes. Et la laïcité

    Le patriarche orthodoxe de Moscou s’est rendu en Pologne du 16 au 19 août. La visite, historique, a culminé dans la signature, par le patriarche et par le primat de Pologne Mgr Jozef Michalik, d’un appel à la réconciliation. Quand on sait à quel point le contentieux est lourd et ancien entre la Pologne catholique et la Russie orthodoxe, le document signé en grande pompe au château royal de Varsovie ne peut lui aussi être qualifié que d’historique (c’est pourquoi il a été aussitôt salué par le pape comme un « événement important, qui suscite de l’espérance pour l’avenir »).

    Les deux prélats demandent donc à leurs fidèles de prier pour « obtenir le pardon pour les torts, les injustices et tous les maux infligés réciproquement », pour avancer vers une « réconciliation pleine et entière ».

    Mais il y a autre chose de très réjouissant dans cet appel, et qui nous concerne plus directement : c’est la condamnation du laïcisme, qui fait suite tout naturellement au rappel du communisme qui avait imposé l’athéisme…

    «  Des principes moraux fondamentaux basés sur les Dix Commandements sont remis en question sous prétexte de sauvegarder le principe de laïcité ou la protection de la liberté. Nous sommes confrontés à la promotion de l’avortement, de l’euthanasie et des relations homosexuelles, ces dernières étant constamment présentées comme une forme de mariage ; un mode de vie consumériste est encouragé, les valeurs traditionnelles sont rejetées, tandis que les symboles religieux sont retirés des lieux publics. Très souvent nous rencontrons des signes d’hostilité envers le Christ, son Évangile et sa Croix ; on essaie d’exclure l’Église de la vie publique. Une laïcité mal comprise prend la forme d’un fondamentalisme et elle est, en réalité, une forme d’athéisme. »

    Puis on enfonce le clou : « Nous croyons que non seulement le terrorisme et les conflits armés, mais aussi l'avortement et l'euthanasie sont des péchés graves contre la vie et une honte pour la civilisation contemporaine. » Et après avoir souligné la valeur de la famille comme « fondement sain et solide de toute société », le patriarche et l'archevêque de conclure confient le « rapprochement de nos Eglises et la réconciliation de nos peuples » à la mère de Dieu.

  • Russie : les lobbies devront dire s’ils sont financés par l’étranger

    Les députés russes ont adopté à la quasi unanimité en seconde lecture le projet de loi qui impose aux ONG recevant des fonds étrangers de s'enregistrer comme « agents de l’étranger » auprès du ministère de la Justice et de publier deux fois par an un rapport sur leurs activités.

    Autrement dit les lobbies financés par les Etats-Unis devront apparaître comme tels.

    Si l’on détourne son attention du tollé international orchestré par les lobbies, on ne peut que remarquer que cette décision est tout simplement normale dans un Etat souverain et un Etat de droit.

    CQFD :

    Le département d'Etat américain a exprimé ses "profondes préoccupations". Le ministère russe des Affaires étrangères a répliqué en dénonçant une "grave interférence" américaine dans les affaires intérieures russes.

  • Ça alors…

    Voilà bien une preuve de la dictature :

    « Poutine garde son emprise sur le gouvernement russe en nommant des proches ».

    Normalement, un dirigeant démocrate constitue son gouvernement avec des opposants. C’est évident.

     

  • « Une Russie sans avortements »

    L’Eglise orthodoxe organisait hier une manifestation en voitures à Moscou « pour la famille orthodoxe et contre l’avortement ». Quelque 300 véhicules ont défilé dans les rues du centre ville, avec des bannières où l’on pouvait lire notamment « Une Russie sans avortements » (détournement du slogan « Une Russie sans Poutine »), mais aussi « Vive le patriarche Cyrille » ou « Construisez les 200 églises promises » (par les autorités de la capitale).

  • Les Russes ne mollissent pas

    Bien que la Russie ait été récemment condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour l’interdiction des défilés de l’exhibitionnisme homosexuel à Moscou, les autorités de la capitale remettent ça : elles interdisent de nouveau la gay pride, qui était prévue pour le 27 mai.

    Le chef du groupuscule homosexualiste russe, Nikolaï Alexeev, dit qu’il maintient la manifestation. « Préparez-vous à des affrontements », dit-il. Certes, il pourra une fois de plus se poser en victime d’une police homophobe…

    Le 4 mai, Nikolaï Alexeev a été condamné à une amende de 5.000 roubles (128 €) pour avoir manifesté à Saint-Pétersbourg contre une loi locale interdisant la propagande homosexuelle auprès des mineurs. La Douma est précisément en train d’examiner un texte similaire pour tout le pays.

  • Poutine et Medvedev for ever

    Le nouveau président russe, qui est aussi l’ancien Premier ministre, ainsi que l’ancien président, a décidé de ne pas aller au G8. Il y sera remplacé par le nouveau Premier ministre, qui est l’ancien président, ainsi que l’ancien vice-président.