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Le blog d'Yves Daoudal - Page 86

  • Chronique des cinglé·e·s

    Une « femme » a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 3.850€ de dommages à Barcelone pour avoir « humilié » un homme se disant femme parce qu’« elle » ne reconnaît pas son genre féminin. Le tribunal interdit également à cette « femme » l’exercice de toute profession ou fonction éducative dans le domaine de l'enseignement et du sport pour une période de trois ans et demi.

    Selon le jugement, délivré hier dimanche (sic), cette « femme », « guidée par le but d'humilier la victime », a publié une photo de la victime sur Twitter en niant le genre féminin auquel elle s'identifie parce qu’elle n’a pas subi d’opération de réassignation génitale. En « mettant en doute son genre », cette « femme » a manifesté une « volonté manifeste de ridiculiser » la victime, générant ainsi chez elle « un sentiment d'humiliation au détriment de sa dignité ». Sic.

    En outre, cette « femme » a posté entre février et octobre 2020 plusieurs messages sur Facebook, Instagram et Twitter dans lesquels « elle » a « dénié à plusieurs reprises aux personnes transgenres sans réassignation génitale le genre auquel elles s'identifient », les traitant de « travestis, de lesbiennes avec des pénis. »

    On finit par comprendre que la « femme » en question est elle-même un homme mais qu’il a subi des opérations chirurgicales qui lui permettent de prétendre être une femme… qui ne supporte pas que d’autres se disent femmes sans avoir subi les mêmes douloureuses opérations…

  • Des Australiens

    Je découvre une famille australienne qui a émigré en Russie et a aussi sa chaîne YouTube, grâce à un reportage de « Real Reporter », qui n’a pas échappé non plus aux Canadiens dont je parlais encore vendredi dernier.

    La différence est que les Canadiens venaient d’un pays froid, ce qui n’est pas le cas des Australiens qui se sont carrément installés en Sibérie et ont appelé leur chaîne YouTube « Siberian Freedom » (95.700 abonnés ; les Canadiens en ont 124.000).

    Ces Australiens insistent sur le fait qu’ils ont fui un pays où sévit la dictature LGBT dans les écoles, et ont choisi « un pays où la famille est favorisée et où il est plus sûr pour les enfants de grandir. »

    J’ai découvert aussi la chaîne YouTube d’une jeune Française qui vit à Moscou depuis un an et s’y sent très bien, beaucoup mieux qu’au Québec ou en Allemagne où elle a vécu également. Aucune considération morale n’a joué pour elle : la seule chose qu’elle regrette est la pression sur les jeunes femmes pour qu’elles se marient et aient des enfants… Et la seule chose qui la fait râler ce sont les commentaires des Français qui lui demandent combien elle est payée par le KGB et si elle n’a aucune moralité pour dire du bien du pays agresseur…

  • Radioactivité à l’indienne

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    Voilà où on en est. Il n’y a eu personne dans toute la chaîne municipale qui a conduit à poser ces panneaux à trouver étrange l’orthographe du nom du célèbre savant.

    Humiliée par les réseaux sociaux, la municipalité les a rapidement enlevés…

  • Les sanctions, ça rapporte

    ... à la Russie.

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    EUobserver fait savoir que chaque habitant de l’UE a acheté pour 420€ de pétrole et de gaz à la Russie depuis le début de la guerre.

  • Les révélations de Boudanov

    Le célèbre chef du Renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a fait hier devant la presse deux déclarations qui ont été fort différentes de ce que les journalistes attendaient :

    « Je vais peut-être vous décevoir, mais Navalny a vraiment eu un caillot de sang qui s'est détaché. »

    II confirme ainsi que l’assassin de Navalny ne s’appelle pas Poutine, mais Pfizer, puisque l’opposant patenté avait exigé en Allemagne d’être injecté avec le produit Pfizer pour ne pas recevoir le vaccin russe, et que la mort par caillot est le plus fréquent effet secondaire de l’injection.

    « La Russie ne possède pas de missiles iraniens. Quelques missiles nord-coréens ont été utilisés, mais ils ne sont pas très nombreux. »

    Ici, Boudanov contredit ce qui a été la propagande ukrainienne pendant des mois, reprise par toute la presse occidentale.

    On en vient à se demander s’il ne prépare pas son retournement de veste, comme son ancien ami Arestovytch, qui après avoir été l’un des principaux vecteurs de la pire propagande ukrainienne se proclame aujourd’hui russe et dit pis que pendre des dirigeants ukrainiens…

  • Notre père

    « Notre père est Bandera, l’Ukraine est notre mère ». Le célèbre hymne nazi des nationaliste ukrainiens, ici par les séminaristes de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine fabriquée par Porochenko.

    La vidéo date en fait d’octobre 2021, mais je ne la connaissais pas encore.

    On remarque que plusieurs de ces jeunes gens chantent faux, et n’auraient sans doute pas été admis au séminaire de la véritable Eglise orthodoxe ukrainienne.

  • Les hommes qui ovulent

    « Un tiers des hommes transgenres continuent à ovuler malgré la testostérone »

    Il est très décevant que le site Gènéthique publie un article sous un tel titre. Encore que l’absurdité de la proposition fasse éclater l’imposture. Mais bientôt cela paraîtra tout naturel.

    Pour l’heure, chacun qui n’a pas encore l’esprit complètement tordu comprend qu’on ne parle pas d’hommes mais de femmes. De femmes qui se déguisent en hommes, qui prennent diverses drogues pour se « masculiniser », qui se font appeler par un prénom masculin, mais qui sont toujours des femmes. Et l’on découvre donc qu’un tiers d’entre elles continuent d’ovuler, alors qu’elles n’ont plus de règles.

    La nature fait de la résistance…

  • Saint Tharaise

    Constantinópoli sancti Tharásii Epíscopi, eruditióne et pietáte insígnis; ad quem exstat Hadriáni Papæ Primi epístola pro defensióne sanctárum Imáginum.

    A Constantinople, saint Tharaise évêque, célèbre par son érudition et sa piété. On a la lettre que le pape Adrien Ier lui écrivit pour la défense des saintes images.

    Jusqu’ici je n’avais pas prêté attention à cette mention du martyrologe de ce jour. Mais depuis que je me suis penché sur l’affaire Photius il en est autrement.

    En effet nous avons la lettre du pape Adrien à Tharaise (ou plutôt Taraise : Ταράσιος). Dans cette lettre Adrien Ier appuie le projet de concile œcuménique pour restaurer le culte des images, idée qui tient à cœur à l’impératrice Irène pour mettre fin à l’atroce époque iconoclaste. Mais le concile devra se tenir à Nicée parce que les iconoclastes sèment le trouble à Constantinople.

    Dans cette lettre le pape Adrien reproche à Taraise d’avoir été élu patriarche alors qu’il était simple laïc (oubliant que saint Ambroise n’était même pas baptisé). Mais cela ne va pas plus loin. Or, quelques années plus tard, le petit-neveu de Taraise, Photius, sera élu patriarche exactement dans les mêmes conditions (tous deux étant chefs de la chancellerie impériale). Alors le pape Nicolas Ier en fera un casus belli et provoquera un schisme, envenimant l’affaire avec la question du Filioque (et il est bien évident que Photius ne disait pas autre chose que Taraise, et que ce dernier aurait été bien étonné si on lui avait dit qu’il fallait dire que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils…).

    C’est qu’entre temps les Francs avaient accru leur pression sur Rome. Les fausses décrétales concoctées par les théologiens francs persuadaient le pape, dès Adrien, qu’il avait une autorité universelle, et ces mêmes théologiens firent en sorte que le concile de Nicée II reste lettre morte en Occident. Ils organisèrent même pour cela le « concile de Francfort » qui prenait le contrepied de Nicée II, qui est cependant toujours officiellement le 7e concile œcuménique. Le basculement autoritaire de la papauté coïncide avec l’abandon du culte des images : celles-ci ne seront plus que des ornements, au mieux pédagogiques, au lieu d’être un véhicule sacramental de la grâce pour ceux qui les vénèrent.

    Tancé par les Francs, le pitoyable Adrien Ier gémira qu’il a accepté Nicée II parce qu’en contrepartie il a obtenu que plusieurs évêchés soient sous son obédience, et quelques avantages matériels…

    Le concile eut lieu en 787. C’est seulement le premier dimanche de carême de 843 que sera pleinement rétabli le culte des images à Constantinople. Depuis lors ce dimanche est celui du « triomphe de l’orthodoxie » dans la liturgie byzantine et chacun apporte une icône portée en procession.

  • Lundi de la deuxième semaine de carême

    Antienne du Benedictus, aux laudes :

    Ego princípium, qui et loquor vobis.

    Je suis le principe, moi qui vous parle.

    Antienne du Magnificat, aux vêpres :

    Qui me misit, mecum est, et non relíquit me solum : quia quæ plácita sunt ei, fácio semper.

    Celui qui m’a envoyé est avec moi, et il ne m’a pas laissé seul : parce que je fais toujours ce qui lui plaît.

    Ces deux antiennes sont prises, comme il se doit, de l’évangile du jour. Toutefois on remarque que dans celle des vêpres il manque un mot : Ego. Dans l’évangile il se trouve entre quia et quæ : quia ego, quæ plácita sunt ei, fácio semper. Jésus insiste sur le fait que lui, il fait toujours ce qui plaît au Père.

    A l’inverse, l’antienne des laudes ajoute ce mot : Ego. Ce qui confirme à la fois le texte de la Vulgate (et le texte grec qu’il traduit) et l’interprétation qu’on doit en faire, au rebours des tripatouillages modernes du texte et de son interprétation, par des gens qui ne supportent pas que le Christ se proclame le Principe, alors que lui-même le dit juste après d’une autre façon : « Amen Amen, je vous le dis, avant qu’Abraham devînt, Je Suis. »

    En ajoutant Ego, on est bien obligé de comprendre : Moi (je suis) le Principe. Or « lex orandi, lex credendi »…

  • Bis sextum

    Dans le martyrologe romain, hier c’était « Sexto Kaléndas Mártii » : au sixième jour avant les calendes de mars. Et aujourd’hui c’est aussi « Sexto Kaléndas Mártii » : au sixième jour avant les calendes de mars.

    Bis sextum : deux fois le sixième jour. D’où bissextile.

    Mais je ne sais toujours pas pourquoi Jules César a choisi de doubler le sixième jour plutôt que le septième ou le cinquième, ou tout autre entre les ides (13 février) et la veille des calendes (28 février) de mars.