Le grand dictionnaire historique de Louis Moreri, 1725.
La chapelle Saint Hyacinthe (Jacek), avec le tombeau du saint, à l'église des dominicains de Cracovie.
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Le grand dictionnaire historique de Louis Moreri, 1725.
La chapelle Saint Hyacinthe (Jacek), avec le tombeau du saint, à l'église des dominicains de Cracovie.
Jack Phillips, le désormais célèbre pâtissier de Denver dans le Colorado, auquel la Cour suprême a donné raison parce qu’il avait refusé de confectionner un gâteau de « mariage » pour des invertis, attaque l’Etat du Colorado pour violation de ses droits à la liberté d’expression et de culte.
Le pâtissier réagit ainsi à une nouvelle provocation, qui date d’il y a déjà un an : une « femme transgenre » (à savoir un homme qui se fait passer pour une femme) avait commandé un gâteau rose dedans, bleu dehors (ça me paraît être à l’envers mais ça doit être exprès), pour son anniversaire et surtout le 7e anniversaire de sa « transition ».
L’homme soi-disant femme, Autumn Scardina, est, comme par hasard, un avocat (qui se dit avocate). Il-elle a porté plainte auprès de la commission des droits civiques du Colorado. Laquelle a fini par décider que l’accusation de discrimination était fondée, et a appelé les deux parties à trouver un accord à l’amiable.
Mais, fort de l’arrêt de la Cour suprême qui l’a innocenté, Jack Phillips porte plainte contre l’Etat du Colorado. Il explique :
La Constitution est un rempart contre les responsables de l'Etat qui visent des personnes - et cherchent à détruire leur vie - en raison de l'hostilité antireligieuse du gouvernement. Depuis plus de six ans maintenant, le Colorado est en croisade pour écraser le plaignant Jack Phillips (...) parce que les responsables méprisent ce en quoi il croit et la manière dont il pratique sa foi.
Le cabinet Scardina est fier d’avoir été classé parmi les 80 meilleurs avocats de la famille, et sa présentation sur Facebook commence ainsi : « Comme notre cabinet a été fondé par une équipe d’avocats formée d’un frère et d’une sœur, nous comprenons l’importance de la famille. C’est pourquoi nous avons bâti une entreprise dédiée à vous aider à protéger la vôtre. » Sic.
La fête de saint Joachim fut curieusement inscrite au calendrier (au 20 mars, lendemain de la fête de saint Joseph) par Jules II vers 1510, sans doute pour faire plaisir à un allié politico-militaire du moment qui portait ce nom, car Jules II (surnommé « Jules César II ») se préoccupait assez peu de religion et moins encore de liturgie. Elle fut supprimée en 1568 par saint Pie V, comme toutes les fêtes liées à des textes apocryphes (pour lutter contre le protestantisme il faisait la même chose…), puis rétablie en 1584 par Grégoire XIII. Grégoire XV la dota d’un office propre en 1623. En 1738 Clément XII la fixa au dimanche dans l’octave de l’Assomption. Saint Pie X l’assigna au 16 août.
L’introït et le graduel de la messe ont été pris à la messe de la vigile de saint Laurent, qui insistent sur le fait que le saint a tout distribué aux pauvres (ce qui n’est pas le cas de saint Joachim, même s’il est connu pour ses aumônes). Les antiennes d’offertoire et de communion ont été prises de divers communs. Seul l’alléluia est propre, du moins quant à son texte. La mélodie a été reprise d’un ancien alléluia d’une messe de dédicace des église, avec le texte : « O quam metuendus est locus iste… »
Le texte de l’alléluia est « O Joachim, sanctae conjux Annae… », ce qui ne colle pas avec la mélodie. On a donc modifié le texte dans le graduel, qui est devenu : « O Joachim sancte, conjux Annae ». Ainsi la mélodie insiste (11 notes) sur la sainteté de Joachim, et non sur celle d’Anne, ce qui en fait est logique en ce jour.
Malheureusement je n’ai pas trouvé d’interprétation de ce bel alléluia sur internet. Il semble qu’il n’ait été enregistré que par les moines de Kergonan, dans un double CD de 2003 que je n’ai pas.
Alléluia, alléluia. O saint Joachim, époux d’Anne, père de la glorieuse Vierge, aidez ici-bas au salut de vos serviteurs ! Alléluia.
(Le sens propre d’alma est "nourricière", mais dans le cas de Marie c’est devenu "sainte", "éminente", "glorieuse".)
Doxastikon des vêpres de la Dormition de la Mère de Dieu, par Thomas Vlachos, chantre de la cathédrale des saints Constantin et Hélène, Karditsa (diocèse de Thessaliotide et des Phanariophersale), en Thessalie.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les Apôtres divins, sur un signe de Dieu, des quatre coins de l'univers portés sur les célestes nuées,
Recueillirent ton corps très-pur qui avait mis au monde notre Vie, et pieusement l'entouraient de respect.
Les plus hautes puissances des cieux, présentes ainsi que leur Seigneur,
Saisies de crainte accompagnaient le corps qui fut de Dieu même le temple très-saint; elles s'avançaient dans les cieux et criaient, sans être vues, aux chefs des armées célestes : C'est la Souveraine de l'univers, la Vierge divine qui s'avance.
Elevez les frontons pour accueillir de merveilleuse façon la Mère de l'intarissable Clarté.
Par elle aux hommes est advenu le salut, sur elle nous ne pouvons porter nos regards, et nous ne pouvons lui offrir l'hommage qui convient à son rang ;
Car sa précellence dépasse l'entendement.
Vierge sainte et très pure Mère de Dieu, toujours vivante avec ton Fils, le Roi de la Vie, Sans cesse prie le Christ pour qu'il sauve de tout danger, de toute atteinte de l'ennemi, ce nouveau peuple qui est tien, nous tous, nous sommes sous ta protection
Et te magnifions dans les siècles.
« État de droit: la Commission européenne engage l'étape suivante dans la procédure d'infraction ouverte pour préserver l'indépendance de la Cour suprême polonaise. »
Le 2 juillet, la Commission avait envoyé au gouvernement polonais une lette de « mise en demeure ». La réponse des autorités polonaises « ne dissipe pas les préoccupations juridiques de la Commission ».
« Aussi la Commission est-elle passée à la phase suivante de la procédure d'infraction. Les autorités polonaises disposent maintenant d'un mois pour prendre les mesures qui s'imposent pour se conformer à cet avis motivé. À défaut, la Commission pourrait décider de saisir la Cour de justice de l'Union européenne. »
La Pologne a déjà été traînée devant la CJUE pour sa réforme des tribunaux, et elle fait l’objet de la terrifiante procédure de l’article 7, la soi-disant « arme nucléaire » de l’UE… qui ne peut que faire pschitt.
Le gouvernement hongrois a envoyé le 10 août aux universités du pays le texte d’un projet de loi qui vise à supprimer à la rentrée 2019 les diplômes d’« études de genre », donc les cours qui permettent de l’obtenir.
Hurlements, bien sûr, contre l’affreux régime Orbán qui viole les libertés universitaires et la liberté de la recherche scientifique. Comme si les « études de genre » n’étaient pas purement idéologiques.
Le gouvernement se contente de déclarer que les études de genre ne sont pas « économiquement rationnelles ». Le vice-Premier ministre Zsolt Semyen explique : « Personne ne veut embaucher des diplômés en genre, donc on n’a pas besoin de les former. »
Le fait que ce soit le discret Zsolt Semyen (ministre sans portefeuille) qui s’exprime sur le sujet est significatif. Il est le président du parti populaire démocrate-chrétien (KDNP), qu’il représente donc au gouvernement. (Depuis 2006 le KDNP fait listes communes avec le Fidesz. Il a actuellement 16 députés.)
Or l’an dernier le président des jeunes du KDNP, Lőrinc Nacsa, avait demandé la suppression de ce programme « de luxe et de gaspillage » dans une lettre à l’université Loránd Eötvös de Budapest (ELTE) : « Nous devons faire prendre conscience que ces programmes ne font rien pour élever notre pays. En fait, ils détruisent le mode de pensée centré sur les valeurs toujours présentes dans les pays d’Europe centrale. »
On pourrait penser que le gouvernement s’en prend une fois de plus à l’université Soros. Mais dans cette université il n’y avait cette année que… deux étudiants en « études de genre ». Et il n’y en avait en fait que 11 à l’université d’Etat Loránd Eötvös, sur 3.500 étudiants (et aucun dans les autres universités du pays). Il semble donc que le gouvernement veuille satisfaire le KDNP, ce qui est d’autre part conforme aux derniers discours de Viktor Orbán sur la nouvelle démocratie chrétienne qu’il veut instaurer.
Par antmoose — https://www.flickr.com/photos/antmoose/42275707/sizes/o/, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8323950
Selon le XIe Ordo Romanus, le 14 août au matin le pape et les cardinaux, à jeun et les pieds nus, se rendaient à l’oratoire de Saint-Laurent, dans le Patriarchium, où ils faisaient sept génuflexions devant l’icône byzantine du Sauveur qu’on y garde aujourd’hui encore. Alors le Pontife en ouvrait les battants, et, au chant du Te Deum, la descendait pour que, dans la soirée, elle pût être portée en procession par les diacres cardinaux.
Les vêpres et l’office vigilial de neuf leçons étaient chantés à la tombée du jour, à Sainte-Marie-Majeure ; puis le Pontife et tout le clergé retournaient au Latran, pour commencer la procession nocturne.
Cette nuit, l’introït de la messe vigiliale est le même que le 25 mars : Vultum tuum deprecabuntur. Toute l’humanité se tourne avec confiance vers le beau visage de Marie pour le contempler, ce visage sur lequel le divin Enfant imprima tant de baisers ; visage tout rayonnant de majesté, de pureté et de grâce ; visage qui est la plus parfaite image de celui du Christ.
Vultum tuum deprecabúntur omnes dívites plebis : adducéntur Regi vírgines post eam : próximæ eius adducéntur tibi in lætítia et exsultatióne.
Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi.
Gloria Patri…
Tous les riches d’entre le peuple vous offriront leurs humbles prières : des vierges seront amenées au roi après vous : vos compagnes seront présentées au milieu de la joie et de l’allégresse.
De mon cœur a jailli une excellente parole : c’est que j’adresse mes œuvres à un roi.
Le martyre de saint Cassien par Innocent Francucci d'Imola, vers 1500.
Bibliothèque sacrée, des Rds Pères Richard et Giraud, dominicains, 1822.
Saint Cassien d'Imola par Adam Baldauf, 1616, pour l'autel de saint Cassien de la cathédrale de Bressanone (Brixen), aujourd'hui au musée diocésain.