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Le blog d'Yves Daoudal - Page 510

  • Chronique des tarés

    Le conseil des écoles de San Francisco a décidé de changer le nom de 44 établissements scolaires de la ville, parce qu’ils portent le nom de personnalités associées au racisme, à l'esclavage ou à la colonisation.

    Parmi les 44 on trouve sans surprise saint Junipero Serra, mais aussi Francis Scott Key, l'auteur de l'hymne national américain, et encore les symboles mêmes des Etats-Unis : Thomas Jefferson, Abraham Lincoln, George Washington…

    Si l’idéologie du conseil des écoles de San Francisco devient l’idéologie officielle, il faudra changer le nom de la capitale des Etats-Unis…

    Plus amusant, parmi le 44 maudits on trouve la sénatrice démocrate Dianne Feinstein, 87 ans, militante acharnée de l’avortement et de toutes les déviations, qui était encore en première ligne pour tenter de barrer la route de la Cour suprême au dernier juge nommé par Donald Trump…

    Comment peut-on s’en prendre ainsi à une telle icône de la gauche américaine ?

    C’est que, en... 1986, alors qu’elle était maire de San Francisco, elle avait permis que figure le « drapeau confédéré » parmi la vingtaine de drapeaux qui flottaient devant la mairie…

  • Un grain de sable bienvenu

    Aussi étonnant que cela paraisse, le politiquement correct ne règne pas encore dans toutes les institutions.

    Ainsi, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) défend Valeurs actuelles contre le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), qui avait accusé Valeurs actuelles de racisme pour avoir publié une saga-fiction estivale où Danièle Obono était dépeinte en esclave sauvée par un blanc.

    Le CDJM, dit le SEPM, est un « organisme privé non reconnu par la profession », qui porte « une atteinte grave à la liberté de la presse, au pluralisme des médias et au principe constitutionnel de présomption d’innocence », puisqu’il accuse Valeurs actuelles d’acte délictueux « au mépris de l’enquête judiciaire en cours et alors qu’une décision de justice est attendue sur le fond » (Danièle Obono et la France insoumise avaient porté plainte).

  • Chronique des cinglé·e·s

    Gènéthique a reproduit un article du Figaro indiquant que le phénomène de la « transition de genre » explose en France. On en rirait s’il s’agissait d’hommes mûrs qui croient devenir des jeunes filles, comme le ministre américain Richard qui se croit Rachel, mais ce qui est vraiment attristant est que le phénomène touche essentiellement les adolescents. Les lobbies LGBT les persuadent qu’ils sont atteints de « dysphorie de genre ».

    L’un des médecins de la perversité trans explique qu’il n’avait eu qu’une demande en 15 ans, qu’après avoir ouvert une consultation de « dysphorie de genre » il en a reçu une dizaine par an, et qu’aujourd’hui c’est une dizaine par mois, avec une liste d’attente de 18 mois.

    200 jeunes de 12 à 20 ans sont suivis chaque mois au Centre Intersectoriel d’Accueil pour Adolescents (à Sainte-Anne !), 500 autres consultent à l’Hôpital Robert Debré et à la Pitié Salpêtrière.

    Moyenne d’âge 14 ans…

  • Ubu slovaque

    Depuis hier, en Slovaquie, pour sortir de chez soi, il faut pouvoir produire une attestation de test négatif à la Covid-19.

    Il paraît que près de la moitié de la population a été testée la semaine dernière.

    Cela fait quand même près de trois millions de personnes qui n’ont théoriquement pas le droit de sortir de chez elles, même pour faire un test…

    Mais il fallait frapper fort, car la pandémie a atteint un degré insupportable. Le Premier ministre a osé donner le chiffre épouvantable : 1,18% des Slovaques sont contaminés.

    Toutefois, le confinement des non-testés ne concerne pas les moins de 15 ans ni les plus de 65 ans. Bref, les jeunes et les vieux peuvent faire ce qu’ils veulent et rentrer chez eux contaminer les adultes confinés… (Du moins s’ils font partie des 1,18%...)

  • Saint Gildas

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    Antienne du Magnificat

    O beate Gildasi, nobilis Christi confessor, ad te confugimus, ora pro nobis Deum.

    O Bienheureux Gildas, noble confesseur du Christ, nous avons recours à toi, prie Dieu pour nous.

    Antienne du Benedictus

    Benedictus Creator et Redemptor noster, qui per beatum Gildasium visitavit nos, et dedit scientiam salutis nobis, alleluia.

    Béni soit notre Créateur et Rédempteur, qui nous a visités en la personne du bienheureux Gildas, et nous a fait connaître par lui la science du salut, alléluia.

    • L’hymne des vêpres.

    • L’hymne des laudes.

    • Saint Pierre Nolasque.

  • Saint Jean Chrysostome

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    (Mosaïque de Sainte-Sophie de Constantinople)

    Extrait d’une lettre de saint Jean Chrysostome au pape saint Innocent Ier sur ce qui se passa dans la « grande église » de Constantinople lors de la veillée pascale de 404. Les soldats dont il est question sont 400 soldats de la garde impériale, aux ordres d’évêques syriens à la solde du patriarche d’Alexandrie Théophile. Deux mois plus tard Jean sera envoyé en exil, où il mourra en 407.

    « Le jour même du grand samedi, une troupe de soldats entra, sur le soir, dans les églises, en chassa de vive force tout le clergé qui nous était favorable, et assiégea le sanctuaire. Les femmes mêmes qui à ce moment avaient ôté leurs vêtements pour recevoir le baptême, saisies de crainte à la vue de cette irruption, s'enfuirent toutes nues, et on ne leur laissa pas le temps de se vêtir, comme l'exigeait la décence ; un grand nombre même furent blessées, les piscines étaient remplies de sang, et le sang rougissait ces bains sacrés. Mais ce ne fut pas tout. Les soldats envahirent le lieu où se gardaient les choses saintes, plusieurs d'entre eux, nous le savons, n'étaient pas même initiés à nos mystères, et ils virent tout ce qui devait être dérobé à leurs regards. Bien plus, le sang divin de Jésus-Christ, chose inévitable dans un pareil tumulte, fut répandu sur leurs vêtements : on les eût pris pour des barbares se livrant à tous les excès. Le peuple était chassé loin de la ville : Constantinople, était déserte, et dans une si grande fête, les églises étaient vides. Plus de quarante évêques de notre communion, avec le peuple et le clergé, avaient été chassés sans aucun motif. Ces monstrueux forfaits excitaient partout, sur les places, dans les maisons, hors de la ville, dans la ville, des gémissements et des lamentations. Tous fondaient en larmes, et ce n'était pas seulement ceux que l'on maltraitait, mais ceux même qui n'avaient rien à souffrir ; ce n'étaient pas seulement les fidèles, mais les hérétiques, les juifs, les païens, qui déploraient avec nous ces atrocités. On eût dit une ville prise d'assaut, tant il y avait de tumulte et d'effroi, tant on entendait de gémissements. Voilà ce que l'on a osé, malgré notre pieux empereur, au milieu des ténèbres de la nuit. C'étaient des évêques qui avaient tout disposé ; ils dirigeaient eux-mêmes des bandes armées, et leurs diacres étaient les maîtres de camp qui les précédaient. Dès que le jour eut paru, tous les habitants sortirent des murs de la ville, et allèrent célébrer la fête de Pâques sous des arbres et au milieu des bois, comme des brebis dispersées. »

  • Vexés

    Jeudi dernier, la BBC a révélé que le gouvernement britannique refusait d’accorder le statut diplomatique aux représentants de l’UE à Londres, au motif que l’UE n’est pas un Etat mais une organisation internationale. Ce qui est une vérité incontestable. (En témoigne du reste le fait qu'il n'y a pas de représentant de l'UE à l'ONU.)

    La réaction a été vive à Bruxelles. Les eurocrates sont vexés, et ils le sont d’autant plus que la position de Londres souligne l’illégitimité de leurs prétentions, car de fait ils se comportent comme un gouvernement, faisant en sorte que personne n’évente leur imposture. C’est même pour ça qu’il y a eu le Brexit…

    Ils sont allés jusqu’à évoquer le camouflet britannique au cours d’une réunion des ministres des Affaires étrangères, hier, et Josep Borrell a dit qu’il y a eu l’unanimité pour dénoncer ce geste « inamical » du Royaume-Uni.

    Le « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité », qui se prend pour un ministre plénipotentiaire, répète ce que ses sous-fifres disent depuis jeudi : l’UE a 143 représentations dans le monde et elles ont toutes le statut diplomatique. Mais ce n’est pas un argument, que 143 pays aient cédé aux pressions de Bruxelles sans chercher à savoir ce qu’est l’UE…

  • Scandale

    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se dit « scandalisé » par l’action de Génération identitaire dans les Pyrénées la semaine dernière et il déclare avoir demandé à ses services de réunir les éléments permettant de dissoudre cette association.

    Pauvre ridicule Darmanin. Les militants de Génération identitaire qui avaient participé à la même opération dans les Alpes ont été relaxés le 16 décembre dernier par la cour d’appel de Grenoble.

    Génération identitaire n’a rien fait d’illégal non plus dans les Pyrénées. Bien au contraire. Le préfet ayant alerté sur la menace migratoire et terroriste au col du Portillon, les militants se sont rendus à ce col pour surveiller le passage, indiquant qu’ils signaleraient aux forces de l’ordre toute intrusion suspecte sur le territoire français.

    Ce qu’ils ont vu, c’est que malgré les propos du préfet il n’y avait aucune force de gendarmerie sur place.

    Tel est le seul scandale…

     

    Addendum

    Le procureur de Saint-Gaudens a ouvert une enquête préliminaire contre Génération identitaire pour « provocation publique à la haine raciale » à cause d’une « banderole ». Sur cette banderole il y avait le même message que sur celle des Alpes: You will not make Europe home ! No way ! Ce n'est donc qu'une minable et misérable opération de « communication » politico-judiciaire d’un gouvernement qui devrait avoir autre chose à faire. Le jugement a déjà été rendu par la cour d'appel de Grenoble...

  • Saint Polycarpe

    Tropaire de saint Polycarpe (le 23 février dans le calendrier byzantin), par le chœur des Pères de Simonos Petras.

    Καί τρόπων μέτοχος, καί θρόνων διάδοχος, τών Αποστόλων γενόμενος, τήν πράξιν εύρες Θεόπνευστε, εις θεωρίας επίβασιν, διά τούτο τόν λόγον τής αληθείας ορθοτομών, καί τή πίστει ενήθλησας μέχρις αίματος, Ιερομάρτυς Πολύκαρπε, πρέσβευε Χριστώ τώ Θεώ, σωθήναι τάς ψυχάς ημών.

    Emule des Apôtres dans leur vie, leur successeur sur leurs trônes, tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation ; aussi, dispensant fidèlement la parole de vérité, tu as lutté pour la défense de la foi jusqu'au sang, ô pontife martyr Polycarpe ; prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.