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Le blog d'Yves Daoudal - Page 455

  • La lettre d’Andrea Camperio Ciani

    Ci après une traduction de la lettre que le professeur Andrea Camperio Ciani a adressée au recteur de l’université de Padoue. Université fondée en 1222 par des professeurs qui avaient fui l’université de Bologne en raison des atteintes aux libertés universitaires dont ils étaient victimes. La devise de l’université de Padoue est Universa Universis Patavina Libertas (la liberté padouane est totale sur tout).

    Ce qui est particulièrement intéressant ici est que le Pr Ciani est vacciné et favorable au « vaccin » et qu’il méprise les « antivax », et qu’il a des références qui sont aux antipodes des miennes. Cela ne l’empêche pas de refuser la dictature dite « sanitaire » au point de perdre sa chaire universitaire. Chapeau.

    Collègue Recteur, je soussigné Pr. Andrea Camperio Ciani, professeur titulaire de cette libre Université de Padoue, ayant appris par décret rectoral que le passe sanitaire est obligatoire pour les cours, déclare formellement, à vous, et pour information au Ministre de l'Université Maria Cristina Messa et au Ministre de la Santé Roberto Speranza, que j'aurai l'honneur et la dignité de remettre mon passe sanitaire devant vous, en acceptant que vous me démissionniez de mes cours de "Psychologie évolutive", "Gènes, esprit et comportement social" et "Comportement animal et humain", et de même que vous supprimiez mon poste de professeur titulaire et me suspendiez de l'intégralité de mon salaire. J'assume la responsabilité de ce que je dis et j'attends votre décret d'expulsion de l'Université de Padoue.

    Je tiens à souligner que dans une université libre, comme je croyais qu'elle l'était, l'adhésion à un parti fasciste ou du passe sanitaire était extirpée, étant donné l'esprit libertaire et démocratique que je croyais que nous possédions. Je suis l'heureux arrière-petit-fils du professeur Costanzo Zenoni, qui a renoncé à sa chaire d'anatomie à l'université de Milan pour ne pas adhérer au parti fasciste. Mes ancêtres, patriotes, héros et penseurs, m'avaient trompé en me faisant croire que l'université avait appris les principes de la liberté et de la démocratie. Je me réfère au pacte social de Hobbes qui, il y a plus de trois cents ans, mesurait la part de liberté qu'un citoyen devait céder à l'État et celle qu'il devait conserver. Je déclare qu'au nom de la liberté individuelle, pour tous les no-vax dont je ne partage pas le discours mais que je tolère comme les témoins de Jéhovah, et les craintifs ou les mal informés, j’estime que les discriminer est une œuvre liberticide et obscurantiste. Je suis donc fier de vous rendre mon mandat et j'attends votre décret de licenciement.

    Vive la liberté, quelle qu’elle soit.

  • Logique

    Le ministre israélien de la Santé, Nitzan Horowitz, a déclaré hier que ceux qui ne recevront pas la « troisième dose » de poison dit « vaccin » perdront leur passe sanitaire.

    « Simplement parce que, en termes d’efficacité, le vaccin n’est valide que pour une période de cinq à six mois » (comme cela a été dit dès le départ en effet). Après six mois, vous devez avoir la troisième dose, autrement le vaccin perd son pouvoir. Le passe sanitaire atteste qu’une personne est en sécurité d’une certaine façon (sic), donc à partir du moment où nous savons que le vaccin perd son efficacité au bout d’une certaine période il n’est pas justifié de donner un passe sanitaire à quelqu’un qui n’a pas reçu une autre dose. »

    Et cela ce sera tous les six mois. Ou plus souvent quand la dictature l’aura décidé. Chez nous aussi, évidemment. Jusqu’à la mort du dernier vacciné ?

    Addendum. Comme par hasard aujourd'hui paraît une étude britannique soulignant que le vaccin perd son efficacité au bout de six mois, et le docteur très Défraîchi président de notre "Conseil scientifique" déclare qu'il faudra une troisième dose pour tout le monde...

  • Juste pour dire…

    Depuis quelques jours je vois sur Life Site une publicité pour des T-shirts antivax. Sous la marque « Just sayin » (juste pour dire, ou : je dis ça comme ça). Avec au dos le texte de Nuremberg sur le consentement nécessaire à tout traitement médical.

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    Et en détournant plus ouvertement encore la propagande pro-avortement:

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    Et aussi contre le masque.

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    Je ne vois rien de comparable en français. Hormis ceci :

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    Il y en a d’autres mais d’une vulgarité hors de propos, et d’autres encore d’une marque qui propose autant de T-shirts pro-vax qu’anti-vax…

  • Au Kilimandjaro

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    "Souvenez-vous des enfants à naître", Jérémie 1,5: "Avant que je ne t'ai formé dans l'utérus, je t'ai connu."

    Le 12 juillet dernier, une équipe des « Life runners » parvenait au sommet du Kilimandjaro et déployait son message pro-vie. Parmi eux, le fondateur du mouvement, le Dr Pat Castle, et Mgr Joe Coffey, évêque auxiliaire du diocèse américain aux armées.

    Les « Life runners » avaient été invités en Tanzanie par Mgr Paul Runangaza Ruzoka, archevêque de Tabora, qui reçut l’ordination épiscopale des mains de Jean-Paul II.

    L’escalade du Kilimandjaro n’est pas d’une difficulté majeure semble-t-il, en tout cas en été, et c’était la troisième fois que Mgr Coffey la réalisait. Et le Dr Castel a déjà escaladé le Pic Pikes, aux Etats-Unis. Mais les Life runners l’ont fait au péril de leur vie. Car ils ont été pris dans une tempête de blizzard avec une température descendant en dessous de zéro. Ils ont perdu de vue leur guide pendant deux heures. Lequel guide leur a dit ensuite que si cet épisode avait duré ils seraient morts.

    Pendant l’épreuve ils ont été soutenus par leur foi et l’épreuve a augmenté leur foi. Bernadette Costello, assistante exécutive des Life runners, a déclaré que pendant ce temps elle méditait la montée du Christ au Calvaire : « Cétait un tel poids : pas d’oxygène, et chaque pas si lourd, quand le pied touche la glace on tombe comme si on tombait avec la croix. »

    Mais, aussi dangereux que ce fut, conclut le Dr Castle, l’endroit le plus dangereux de la planète est le sein maternel : c’est là qu’on perd la vie plus que partout ailleurs.

  • Saint Louis

    L’hymne Te sancte, rursus, Ludovíce est celle des secondes vêpres de la fête de saint Louis au propre de Paris, nous apprend la Schola Sainte-Cécile. « Cette hymne fut écrite par le grand érudit Isaac Habert (1598 †1668), docteur de la Sorbonne, chanoine & théologal de Notre-Dame de Paris, prédicateur du roi de France, grand adversaire du jansénisme, qui devint évêque de Vabres (dans le comté de Toulouse) en 1645. Le texte de cette hymne entra au bréviaire parisien de 1643. (…) La traduction que nous fournissons après le chant est tirée du Diurnal de Paris de 1738. »

    Dans le propre de France de la « Congrégation de France » de l’ordre de saint Benoît (Solesmes), c’est l’hymne des laudes.

    La voici par le Chœur grégorien de Paris.

    Te sancte, rursus, Ludovíce, prǽlia
    Divína poscunt : tu crucis clavum tenens,
    Speíque sacras ánchora fundans rates,
    Moves tyránnis bella, Christo mílitas.

    De nouveaux combats, ô saint Roi, vous appellent pour la gloire du vrai Dieu : vos vaisseaux ont la croix pour gouvernail, l’espérance chrétienne leur tient lieu d’une ancre inébranlable : c’est ainsi qu’enrôlé sous l’étendard de Jésus-Christ, vous allez de nouveau porter la guerre aux infidèles.

    Vincis cadéndo : mors tibi victóriam
    Aufert et addit : corpus hic palmæ tegunt
    Nondum sepúltum ; sed triúmpho nóbili
    Cœlum parátur, & corónis sídera.

    Vous triomphez en mourant : la mort vous ôte & vous assure la victoire : encore sans sépulture sur le rivage barbare, votre corps est couvert de vos lauriers ; mais le ciel vous offre un triomphe plus glorieux, & les astres une couronne immortelle.

    Tuus patérnæ rédditus terræ cinis
    Regnum tuétur, dum throno præsens Dei,
    Ætérna regnans pascis inter lília,
    Favénsque blando nostra cernis lúmine.

    os cendres, rendues à votre patrie, protègent le royaume ; pendant que votre âme, dans le sein de Dieu, se repose parmi des lys immortels, d’où vous jetez sur vos Français un regard favorable.

    Sit Trinitáti sempitérna glória,
    Honor, potéstas, atque jubilátio,
    In unitáte, quæ, gubérnans ómnia,
    Per cuncta regnat sæculórum sǽcula. Amen.

    Gloire, louange, honneur au Dieu unique en trois personnes, le souverain arbitre de l’univers, qui vit & règne dans tous les siècles des siècles. Amen.

  • Saint Barthélemy

    L’antienne de communion de la messe de la fête de saint Barthélémy est toute simple, comme celles qui introduisent les psaumes dans l’office (et c’est sa fonction pendant la communion). Mais pour être simple elle n’en est pas moins composée avec un grand art. Avec ses deux montées, sur secuti (les apôtres sont montés à la suite du Seigneur), puis sur sedes (ils sont montés sur leurs trônes, et ils y demeurent, comme l’illustrent les deux notes identiques allongées), puis il y a la descente symétrique : l’autorité des apôtres descend sur le peuple élu.

    La voici par les moines de Saint Benoît du Lac (Québec, monastère fondé à l’instigation de dom Pothier alors abbé de Saint-Wandrille). Avec trois versets du psaume 18.

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    podcast

     

    Vos, qui secúti estis me, sedébitis super sedes, judicántes duódecim tribus Israël, dixit Dominus.

    Vous qui m’avez suivi, vous siégerez sur des trônes et vous jugerez les douze tribus d’Israël.

    Dies diei eructat verbum, et nox nocti indicat scientiam.

    Le jour éructe une parole au jour, et la nuit indique la science à la nuit.

    Non sunt loquelæ, neque sermones, quorum non audiantur voces eorum.

    Il n’y a pas d’idiomes, ni de langages, dont leurs voix ne soient entendues.

    In omnem terram exivit sonus eorum, et in fines orbis terræ verba eorum.

    Sur toute la terre s’est répandu leur son, et jusqu’aux extrémités de la terre leurs paroles.

     

  • Coup de gueule

    Mgr Mari Emmanuel est le métropolite d’Australie et de Nouvelle-Zélande de l’Eglise apostolique assyrienne de l’Orient. Son église (du Bon Pasteur) est à Sydney.

    Ceci est la vidéo de la divine liturgie en anglais du dimanche 15 août. Elle dure près de 2h20. On trouve aussi la divine liturgie du même dimanche entièrement en assyrien (araméen), elle dure trois heures. Le sermon dure une heure, tant en assyrien qu’en anglais. Il vaut la peine d’être entendu en entier, car il est magnifique (il commence à 1h pile, par un admirable résumé de toute la doctrine chrétienne en quelques mots : Trinité, Sacrifice rédempteur, Corps et Sang du Christ, Christ Roi). Mgr Mari Emmanuel unifie les trois paraboles du chapitre 15 de saint Luc en leur donnant une signification trinitaire, puis il s’étend sur celle du fils prodigue. Et vers la fin de ce sermon (1h50), insistant sur l’orgueil et l’égoïsme du fils aîné de la parabole, il fait entendre un vrai coup de gueule contre le gouvernement australien qui impose le confinement et la vaccination.

    On trouvera ci-dessous un montage des principaux passages. Puis une traduction de quelques passages, faite sur le sermon intégral.

    Arrêtez de faire des gens des esclaves ! Assez de mensonges ! Assez de confinements ! C’est de l’esclavage ! Et assez de soi-disant corona ! Il peut être traité assez facilement avec des médicaments qui ont fait leurs preuves, pas avec de soi-disant vaccins expérimentaux non testés faits avec de mauvaises intentions. [L’adjectif utilisé est "evil", pris au sens fort, renvoyant à ce qu’il a dit précédemment des serviteurs de Satan.]

    Assez de stupidité. Honte sur cette génération, honte !

    Ceci est un message pour le Premier ministre. Il y a des familles qui m’appellent, des pères, des mères, si stressés, si tristes, ils sont préoccupés, ils n’ont pas le choix parce que leur employeur leur dit si vous n’avez pas l’injection vous ne pouvez pas retourner au travail, vous perdrez votre emploi, les gens ont peur de perdre leur emploi parce que c’est leur seule façon de permettre à leur famille de vivre et de survivre. Etes-vous sans cœur ? Etes-vous humain ? Ils ne veulent pas recevoir l’injection, mais ils n’ont pas le choix, s’ils ne l’ont pas leur employeur les renverra. Donc contre leur volonté, de force, ils prennent ce poison. Ecoutez. Si quelqu’un veut avoir cette injection, qu’il le fasse, mais qu’il ne force pas les autres.

    Les gouvernements ont été mis sur terre par Dieu, Jésus-Christ, pour protéger, préserver mes droits, pas pour imposer de mauvaises actions contre moi, au nom de « Nous nous préoccupons de votre santé ». S’il vous plaît, ne le faites pas. Laissez-moi, allez-vous en, vivez votre vie et laissez-moi vivre ma vie de la façon dont Jésus veut que je la vive.

    La loi naturelle, vous n’avez aucun droit sur elle, parce que tu ne m’as pas créé, gouvernement, c’est Jésus-Christ qui m’a créé, Dieu. Cette loi est au-dessus de vous, et au-dessus des francs-maçons.

    Arrêtez d’obliger les gens à se faire vacciner comme « mesure de sécurité », vos tests PCR sur les enfants sont une tromperie, vos statistiques sont une tromperie, l’OMS est une tromperie, est-ce qu’il y aurait parmi vous un homme qui se lève et qui dise la vérité même s’ils le prennent et le jettent dehors ? Y en aura-t-il un ? Sont-ils tous des lâches ? Est-ce que l’argent vous a aveuglés ?

  • Saint Philippe Béniti

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    La statue de saint Philippe Béniti sur le Pont Charles, à Prague, par Michael Bernhard Mändl (1714).

  • 13e dimanche après la Pentecôte

    Réspice, Dómine, in testaméntum tuum : et ánimas páuperum tuórum ne obliviscáris in finem. ℣. Exsúrge, Dómine, et júdica causam tuam : memor esto oppróbrii servórum tuórum.

    Ayez égard à votre alliance, Seigneur, n’oubliez pas pour toujours les âmes de vos pauvres. ℣. Levez-vous, Seigneur, et jugez votre cause, souvenez-vous des outrages faits à vos serviteurs.

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    Selon dom Baron, il y a 44 graduels anciens (avant le VIIe siècle) du 5e mode, dont 9 ont une mélodie originale pour la première partie. C’est le cas de celui de ce dimanche. Doublement originale, pourrait-on dire, puisque le texte est le même que celui de l’introït et que la mélodie est très différente. Alors que l’introït est une ardente supplication, le graduel est une douce prière, qui s’anime certes puisque c’est une demande, mais reste paisible.

    Dans le verset on reconnaît la belle envolée (sur Domine) que connaissent bien ceux qui entendent chanter au long de l’année la messe Dilexisti des vierges, et que l’on entend aussi dans le graduel du deuxième dimanche après l’Epiphanie, suivie de l’autre envolée sur judica, qui est également la suite de la mélodie dans celui du deuxième dimanche après l’Epiphanie (mansuetudinem et justitiam), et que l’on entend dans quatre autres.

    Le voici dans la belle interprétation des moines de Silos.

  • C’est ballot…

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    Il s’appelle Gilad Kariv. Il est « rabbin réformé », député travailliste à la Knesset. Et il est à l’hôpital, alors qu’il est « complètement vacciné ».

    Il a été infecté par le covid la semaine dernière. Et il a infecté sa femme, ses enfants, sa mère et d’autres membres de sa famille, tous « complètement vaccinés ».

    Ah… j’oubliais. Gilad Kariv est le président de la commission qui décide de la ségrégation entre les vaccinés et les non vaccinés.