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Saint Louis

L’hymne Te sancte, rursus, Ludovíce est celle des secondes vêpres de la fête de saint Louis au propre de Paris, nous apprend la Schola Sainte-Cécile. « Cette hymne fut écrite par le grand érudit Isaac Habert (1598 †1668), docteur de la Sorbonne, chanoine & théologal de Notre-Dame de Paris, prédicateur du roi de France, grand adversaire du jansénisme, qui devint évêque de Vabres (dans le comté de Toulouse) en 1645. Le texte de cette hymne entra au bréviaire parisien de 1643. (…) La traduction que nous fournissons après le chant est tirée du Diurnal de Paris de 1738. »

Dans le propre de France de la « Congrégation de France » de l’ordre de saint Benoît (Solesmes), c’est l’hymne des laudes.

La voici par le Chœur grégorien de Paris.

Te sancte, rursus, Ludovíce, prǽlia
Divína poscunt : tu crucis clavum tenens,
Speíque sacras ánchora fundans rates,
Moves tyránnis bella, Christo mílitas.

De nouveaux combats, ô saint Roi, vous appellent pour la gloire du vrai Dieu : vos vaisseaux ont la croix pour gouvernail, l’espérance chrétienne leur tient lieu d’une ancre inébranlable : c’est ainsi qu’enrôlé sous l’étendard de Jésus-Christ, vous allez de nouveau porter la guerre aux infidèles.

Vincis cadéndo : mors tibi victóriam
Aufert et addit : corpus hic palmæ tegunt
Nondum sepúltum ; sed triúmpho nóbili
Cœlum parátur, & corónis sídera.

Vous triomphez en mourant : la mort vous ôte & vous assure la victoire : encore sans sépulture sur le rivage barbare, votre corps est couvert de vos lauriers ; mais le ciel vous offre un triomphe plus glorieux, & les astres une couronne immortelle.

Tuus patérnæ rédditus terræ cinis
Regnum tuétur, dum throno præsens Dei,
Ætérna regnans pascis inter lília,
Favénsque blando nostra cernis lúmine.

os cendres, rendues à votre patrie, protègent le royaume ; pendant que votre âme, dans le sein de Dieu, se repose parmi des lys immortels, d’où vous jetez sur vos Français un regard favorable.

Sit Trinitáti sempitérna glória,
Honor, potéstas, atque jubilátio,
In unitáte, quæ, gubérnans ómnia,
Per cuncta regnat sæculórum sǽcula. Amen.

Gloire, louange, honneur au Dieu unique en trois personnes, le souverain arbitre de l’univers, qui vit & règne dans tous les siècles des siècles. Amen.

Commentaires

  • Merci M. Daoudal.
    GregoBase a une partition :
    https://gregobase.selapa.net/chant.php?id=9292
    qu'on trouve dans l'Antiphonale Monasticum de 1935, propre à Solesmes.

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