• Libération d’un quartier de Marioupol. Le drapeau russe est hissé sur la base militaire. L’hymne russe retentit. Les habitants félicitent l’armée, pleurent et s’embrassent.
• « Le matin, avant que les Russes arrivent, je suis allé derrière l’immeuble. Il y avait là trois soldats ukrainiens qui fumaient en marchant, ils m’ont dit que les Russes entraient depuis la direction de Novoselovka, et ils m’ont dit aussi : Si tu les vois, - ils portent des rubans blancs – ils tirent sur tout le monde, bien que personne ne tirait sur personne, ils ont capturé 150 prisonniers de guerre dans l’école et personne n’a tiré sur personne… C’est de la racaille, ces Azov il faut les détruire, pas un seul ne doit être pris vivant, pas un seul, et Zelensky doit être le premier, bon sang (Il s’écarte et pleure, puis il revient) pour le mettre sur une pique. Regarde ce qu’il a fait aux gens… »
• « Les résidents de Marioupol veulent instituer un tribunal contre le maire Boychenko qui a empêché l’évacuation, laissant les habitants de sa ville en otage aux nazis d’Azov pendant que Boychenko a fui Marioupol il y a un mois. »
• En 2016 le conseil municipal de Kiev a donné le nom du nazi Stepan Bandera, massacreur de juifs et de Polonais, à une avenue de Kiev. Le 4 novembre 2021, le conseil municipal de Kiev a donné le nom d’un autre nazi, Oles Babiy (auteur de massacres de moindre ampleur, auteur aussi de l’« hymne des nationalistes ukrainiens »), à une rue de Kiev. Alors le conseil municipal a entonné : « Bandera notre père ». La femme qui porte un chemisier bleu est la femme de Porochenko. (Le tweet suivant rappelle qu'en décembre dernier le Parlement ukrainien a décidé de célébrer le 130e anniversaire de la naissance de Porfiriy Silenko-Kravets, capitaine de la division SS Galicie.)
• Le 19 mars, la présidence ukrainienne informait que le général Mordvichev, commandant de la 8e armée russe, avait été tué lors de l’attaque d’un aéroport près de Kherson. Les réseaux sociaux des nationalistes ukrainiens avaient largement salué cette grande victoire. Mais aujourd’hui circulent des images qui montrent que le général Mordvichev vient de rencontrer Ramzan Kadyrov à Marioupol.
• A Kherson, le bébé qui perce les lignes russes. La suite ici. (Au fait, vendredi matin, le gouvernement ukrainien avait annoncé qu'il allait reprendre Kherson dans la journée.)