Le blog d'Yves Daoudal - Page 261
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Les sanctions fonctionnent
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Chronique des pervers
C’est dans une classe de biologie dans une école de Cologne.
On demande aux enfants de 11-12 ans à quel « genre social » appartiennent les personnes suivantes :
Lea passe sa journée en tant que femme ou homme selon ce qu'elle ressent le matin. Parfois en tant que femme, parfois en tant qu'homme.
D'aussi loin que Paul se souvienne, elle*il s'est senti comme une femme.
Si elle*il fera ajuster chirurgicalement son sexe biologique, elle*il ne sait pas encore.
Zeynep se sent née dans le mauvais corps. Elle*il veut se faire opérer le plus tôt possible pour enfin vivre comme un homme.
Les élèves doivent ensuite cocher les déclarations « correctes » concernant le « genre social » :
Le genre social n'a rien à voir avec le genre qui attire sexuellement.
Le genre social est toujours différent du sexe biologique.
Le genre social est désigné par genre ou sexe en anglais.
Le genre social est déterminé par l'éducation.
L'identité de genre peut également être décrite comme la perception personnelle de soi en termes de genre.
Tout le monde n'a pas le sentiment d'appartenir au sexe qui lui a été assigné à la naissance.
Et l’école s’appelle Hildegard de Bingen…
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Les écoles élémentaires du district de Madison (Wisconsin) planchent cette semaine, la semaine entière, sur les questions d’identité de genre. Il s’agit d’enseigner aux élèves (à partir de 5 ans) à « comprendre la différence entre le genre, l'orientation sexuelle et le sexe attribué à la naissance ».
La vidéo introductive explique : « Il y a des élèves dans nos écoles avec différentes identités de genre. Nous avons de nombreux élèves du primaire qui s'identifient comme cisgenres, transgenres, non binaires et tout le spectre des identités. Et si nous n’en parlons pas et n'enseignons pas ces différentes identités, les élèves ne se voient pas eux-mêmes et ils ne se sentent pas à leur place dans nos écoles. »
Ces pervers enseignent leur perversité avec un « bonhomme de neige du genre », en trois parties : la tête c’est ce que vous vous sentez et ce que vous savez que vous êtes : fille, garçon, aucun des deux. Le cœur, c’est qui vous aimez : gay, lesbienne, bisexuel, pansexuel, asexuel, hétérosexuel (mais « hétérosexuel » a disparu du tableau qu’on voit entre 5’18 et 6’02). Le bas du bonhomme de neige, c’est la « biologie » : le sexe assigné à la naissance.
La semaine se termine par une « journée arc-en-ciel ».
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La Purification de la Sainte Vierge
Parmi les éléments de renouveau de l’art sacré en Russie, il y a le retour en force du vieux chant traditionnel Znamenny, adaptation slavonne du chant byzantin grec, dont le porte-flambeau est le monastère de Valaam, et il y a même un ensemble qui a importé de l’Athos le chant byzantin authentique mais en slavon. C’est le « Chœur byzantin Axion Estin » (premiers mots grecs de l’hymne à la Mère de Dieu après la consécration) du monastère Nikolo-Maletski (Saint-Nicolas sur la rivière Malitsa) près de Tver.
Voici les stichères et les apostiches des petites vêpres, ainsi que le superbe doxastikon des laudes (à 2’27”), illustrés par de belles icônes. Le texte slavon se trouve sous la vidéo sur YouTube.
Stichères
L'Etre suprême, le Verbe incirconscrit, qui repose avec gloire sur les trônes des cieux, Siméon le reçoit dans ses bras, s'écriant : Laisse-moi m'en aller selon ta parole maintenant, salut et repos des fidèles, Sauveur.
L'admirable Siméon, te voyant comme un enfant nouveau-né, toi le Verbe d'avant les siècles que le Père engendra, s'écria : Ô Maître, je tremble et je crains de te porter dans mes bras, mais dans ta miséricorde, je t'en prie, laisse aller en paix ton serviteur à présent.
Que s'ouvre désormais la porte du ciel, car le Verbe Dieu né du Père éternellement est enfanté par la Vierge, prenant la chair des mortels, dans son désir de rappeler la nature humaine et de l'asseoir à la droite du Père, en sa bonté.
Apostiches
En ce jour le Sauveur est présenté comme un enfant dans le temple du Seigneur et dans ses mains de vieillard Siméon le reçoit.
Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur s'en aller en paix selon ta parole.
L'ardente braise que le prophète Isaïe avait d'avance contemplée, le Christ, à présent, par cette pince que forment les bras de la Mère de Dieu, est remise au vieillard Siméon.
Lumière qui dissipera les ténèbres des nations et gloire de ton peuple Israël.
Avec crainte et avec joie tenant le Maître dans ses bras, Siméon demandait de pouvoir quitter cette vie et chantait la Mère de Dieu.
Gloire au Père... Maintenant...
Reçois, Siméon, s'écria la Tout-immaculée, dans tes bras comme enfant le Seigneur de gloire, le Christ, dont le monde attend le salut.
Doxastikon des laudes
Toi qui en ce jour as daigné reposer sur les bras du Vieillard comme sur le char des Chérubins, Christ notre Dieu, accorde-nous, à nous les chantres de ton nom, d'être délivrés de la tyrannie des passions ; rappelle-nous vers toi et sauve nos âmes.
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La persécution
L’Etat ubukrainien a fait un nouveau pas, décisif, vers l’interdiction et le bannissement de la plus grande Eglise du pays.
Le 1er décembre, Zelensky avait demandé au « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience » (mais si, ça s’appelle comme ça), d’examiner les statuts de l’Eglise orthodoxe ukrainienne afin de déterminer ses relations avec le patriarcat de Moscou.
En bref, le texte de loi actuellement devant le Parlement vise à interdire toute organisation religieuse qui ait des liens avec la Russie, et l’Eglise orthodoxe ukrainienne a modifié ses statuts en mai dernier, proclamant son indépendance de Moscou et supprimant la référence au patriarcat. Il faut donc déterminer que l’Eglise a toujours des liens statutaires avec Moscou pour pouvoir l’interdire, et c’est naturellement la conclusion à laquelle est arrivée le « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience », qui a mobilisé pour son étude, pendant les deux mois que Zelensky lui avait impartis, « des spécialistes dans le domaine de la religion, de l'histoire de l'Église, de la liberté de conscience, des relations entre l'État et les confessions, et de la théologie, de la religion en général et dans le domaine de la recherche sur l'orthodoxie orientale en particulier ». Sic.
Conclusion : les statuts de l’Eglise orthodoxe ukrainienne restent inchangés (sic), elle reste une division de l’Eglise orthodoxe russe « qui jouit de certains droits d’indépendance mais ne forme pas une Eglise autocéphale ». Puisqu’elle n’a pas spécifiquement déclaré son autocéphalie, elle « reste dans une relation de subordination vis-à-vis de l’Eglise orthodoxe russe ».
Par conséquent la loi qui va être votée lui sera appliquée.
A noter que lorsque Zelensky a soumis son projet, le « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience » était dirigé par Elena Bogdan, qui avait dit et répété que les statuts de l’Eglise confirmaient son indépendance, et mettait en garde quant à « l’instabilité sociale » que causerait l’interdiction de l’Eglise.
Elena Bogdan a alors été virée.
Et quand on voit que la persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’a jusqu’ici suscité aucune réaction internationale (pas même au Vatican), il est probable que la dictature ukrainienne et son omniprésent SBU pourra se livrer sans dommage à son éradication dans un silence absolu. Le silence de la Terreur chez les fidèles, le silence de l’indifférence chez les soi-disant défenseurs des droits de l’homme.
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Mozart contre Wagner : c’est fini
Le PDG du « Groupe Mozart », constitué par le colonel américain Andy Milburn, ancien chef adjoint des opérations spéciales au Proche Orient, pour faire pièce au « Groupe Wagner » en Ukraine, a annoncé hier sa disparition :
Le Groupe Mozart a pris fin aujourd'hui. Le nom et l'entité - étaient devenus l'objet de litiges et une distraction de notre mission principale : former les soldats ukrainiens et secourir les civils.
Mais, la mission et les gens continuent.
Ce n’est pas un secret que le torchon brûlait entre Andy Milburn et son directeur financier Andrew Bain. Celui-ci reprochait à celui-là de mal orienter les dons, voire de les détourner. (Et Milburn était très mal vu des dirigeants ukrainiens après avoir osé avouer en décembre que les pertes ukrainiennes autour de Bakhmout étaient colossales.)
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Grands malades
Le Premier ministre estonien Kaia Kallas est fière de montrer cette effigie de Zelensky en éphémère statue de la liberté (c’est en sable), édifiée par les habitants de Tirva dans un parc de la liberté dédié à l’Ukraine : « Ils sont déterminés à le garder là jusqu'à ce que l'Ukraine gagne la guerre. »
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Le ministre des Affaires étrangères de Lituanie Gabrielius Landsbergis, à propos de l'annonce de la fermeture des ambassades de Russie en Estonie et en Lettonie : « Dans la plupart des cas, il n'y a pas d'avantage particulier à avoir un ambassadeur russe dans une capitale européenne. Parce que, comme nous le voyons, ce n'est pas une institution diplomatique, mais une institution de propagande, qui cache les crimes de guerre et promeut généralement un programme de génocide. » (C’est le même qui avait dit au G7+ : « Les tentatives barbares de la Russie de répéter l'Holodomor et de faire mourir de froid les Ukrainiens échoueront également grâce à l'effort conjoint des Lituaniens. »)
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Lors d’une visite en Lettonie, le président polonais Andrzej Duda a confié aux Polonais vivant dans le pays qu’il a conseillé à Zelensky d'accepter la reddition de la Russie à Pereiaslav. Cette ville ukrainienne est celle où les cosaques Zaporogues, tournant le dos à la Pologne, votèrent pour une alliance avec la Russie, concrétisée par le traité de Pereiaslav qui réunissait la rive orientale du Dniepr à la Russie. (Ce fut le début d’une guerre russo-polonaise qui conduisit à l’affaiblissement de la Pologne…)
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« La langue russe doit disparaître complètement de notre territoire en tant qu'élément de la propagande ennemie et du lavage de cerveau de notre population », a déclaré le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine Oleksiy Danilov.
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« Seules les armes nucléaires » peuvent sauver les pays d’une attaque comme celle de la Russie, a déclaré l'ambassadeur ukrainien à Berlin Oleksii Makeiev.
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« Nous avons la responsabilité de mettre fin à la guerre et plus les armes seront nombreuses et lourdes et plus vite elles seront envoyées en Ukraine, plus vite nous pourrons mettre fin à cette guerre », dit l’ancien secrétaire de l'OTAN Anders Rasmussen. « Les armes sont le chemin de la paix », avait déjà dit Stoltenberg à Davos.
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L’Eglise orthodoxe d’Estonie a dû annuler son office de prière pour la paix prévu pour le 22 février dans le cadre de la journée du mouvement KOOS-Ensemble pour la paix. Le ministère de l’Intérieur avait fait savoir que le métropolite Eugène de Tallinn serait expulsé du pays pour participation à une manifestation politique. Parce que des membres de KOOS sont candidats aux élections… (Il faut dire que le programme de KOOS est hautement subversif : il comporte notamment le « respect du modèle traditionnel de la famille » et le « soutien à la liberté de la presse et à la liberté de choisir ses sources d’information »…)
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Une chute des naissances
Stefan Homburg, professeur à l'université Leibniz de Hanovre, constate que les statistiques officielles allemandes montrent une « baisse des naissances depuis janvier 2022, neuf mois après le début de la vaccination des jeunes adultes ».
« En octobre 2022, les données les plus récentes, les taux de natalité n'avaient pas récupéré », dit-il, ajoutant que cette chute soudaine ne peut pas être expliquée par un changement naturel ou un changement progressif dû aux changements d'état d'esprit.
L'an dernier, une étude menée par l'Institut fédéral de recherche sur la population, une agence officielle du gouvernement allemand, avait déjà conclu qu'« il existe une forte association entre le début des programmes de vaccination et le déclin de la fertilité neuf mois après » en Allemagne et en Suède : 10% en Suède, 14% en Allemagne.
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Saint Ignace
Apolytikion de la fête du "saint hiéromartyr Ignace le Théophore" (20 décembre), par le "Chœur angélique" de Simonopetra, Athos.
Καὶ τρόπων μέτοχος, καὶ θρόνων διάδοχος, τῶν Ἀποστόλων γενόμενος, τὴν πρᾶξιν εὗρες Θεόπνευστε, εἰς θεωρίας ἐπίβασιν· διὰ τοῦτο τὸν λόγον τῆς ἀληθείας ὀρθοτομῶν, καὶ τῇ πίστει ἐνήθλησας μέχρις αἵματος, Ἱερομάρτυς Ἰγνάτιε, πρέσβευε Χριστῷ τῷ Θεῷ, σωθῆναι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.
Emule des Apôtres dans leur vie et sur leurs trônes devenu leur successeur, tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation; c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, tu luttas jusqu'au sang pour la foi; ô pontife-martyr Ignace, intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.
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Ils en sont là…
Le Washington Post publie une interview du général Kyrylo Boudanov, directeur du renseignement militaire ukrainien, qui « vit dans son bureau » et « sort rarement » parce qu’il a déjà échappé à « dix tentatives d’assassinat »…
Il déclare que « Poutine est en phase terminale avec la plupart de ses cancers » et qu’il a « plusieurs sosies ». De ce fait « c'est une question ouverte de savoir si c'est le vrai Poutine maintenant ».
C’est un résumé de ce qu’a déjà dit Zelensky (notamment dans sa visioconférence à Davos), reprenant la propagande qui circule depuis plusieurs mois sur les cancers de Poutine : il ne peut pas négocier avec Poutine parce que le vrai Poutine est mourant, ou déjà mort, et que celui que l’on voit est un sosie…
Il est difficile de descendre plus bas que ce niveau zéro du débat. Toutefois, rien ne prouve que ce soit le vrai Zelensky et le vrai Boudanov qui débitent ces stupidités…
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Pas mal aussi, les déclarations de Rouslan Stefantchouk, le président du Parlement. Alors que la police militaire sillonne les rues pour envoyer des hommes au front (et s'invite même dans les conseils municipaux comme aujourd'hui à Brovary où le maire et huit conseillers ont été enrôlés), quand on lui demande si des députés sont au front pour défendre leur pays, il répond qu’il y en a… deux, et il précise : « Ils sont réellement allés au front dès le premier jour, et ils travaillent très efficacement à la fois au front et au Parlement, ils participent aux réunions à la fois des commissions et du Parlement. »
Et les enfants des députés ?
« Pour ce qui est des enfants, je n’en connais pas. Probablement parce que nous avons une composition du Parlement assez jeune. Certains n'ont tout simplement pas encore d'enfants, d'autres en ont de petits. Quant aux anciennes générations de députés, je ne suis pas non plus au courant de tels cas ».
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Les sanctions fonctionnent
Et Reuters fait état d'une étude indiquant que l'industrie allemande paie son énergie 40% plus cher qu'avant la "crise" (sic)...