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La persécution

L’Etat ubukrainien a fait un nouveau pas, décisif, vers l’interdiction et le bannissement de la plus grande Eglise du pays.

Le 1er décembre, Zelensky avait demandé au « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience » (mais si, ça s’appelle comme ça), d’examiner les statuts de l’Eglise orthodoxe ukrainienne afin de déterminer ses relations avec le patriarcat de Moscou.

En bref, le texte de loi actuellement devant le Parlement vise à interdire toute organisation religieuse qui ait des liens avec la Russie, et l’Eglise orthodoxe ukrainienne a modifié ses statuts en mai dernier, proclamant son indépendance de Moscou et supprimant la référence au patriarcat. Il faut donc déterminer que l’Eglise a toujours des liens statutaires avec Moscou pour pouvoir l’interdire, et c’est naturellement la conclusion à laquelle est arrivée le « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience », qui a mobilisé pour son étude, pendant les deux mois que Zelensky lui avait impartis, « des spécialistes dans le domaine de la religion, de l'histoire de l'Église, de la liberté de conscience, des relations entre l'État et les confessions, et de la théologie, de la religion en général et dans le domaine de la recherche sur l'orthodoxie orientale en particulier ». Sic.

Conclusion : les statuts de l’Eglise orthodoxe ukrainienne restent inchangés (sic), elle reste une division de l’Eglise orthodoxe russe « qui jouit de certains droits d’indépendance mais ne forme pas une Eglise autocéphale ». Puisqu’elle n’a pas spécifiquement déclaré son autocéphalie, elle « reste dans une relation de subordination vis-à-vis de l’Eglise orthodoxe russe ».

Par conséquent la loi qui va être votée lui sera appliquée.

A noter que lorsque Zelensky a soumis son projet, le « Service d’Etat d’Ukraine pour les affaires ethniques et la liberté de conscience » était dirigé par Elena Bogdan, qui avait dit et répété que les statuts de l’Eglise confirmaient son indépendance, et mettait en garde quant à « l’instabilité sociale » que causerait l’interdiction de l’Eglise.

Elena Bogdan a alors été virée.

Et quand on voit que la persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’a jusqu’ici suscité aucune réaction internationale (pas même au Vatican), il est probable que la dictature ukrainienne et son omniprésent SBU pourra se livrer sans dommage à son éradication dans un silence absolu.  Le silence de la Terreur chez les fidèles, le silence de l’indifférence chez les soi-disant défenseurs des droits de l’homme.

Commentaires

  • Bergoglio ne va pas ouvrir sa grande gueule puisque ce sont les mêmes saloperies qu'il a laissé faire par les nazis jaunes de Pékin contre les Catholiques chinois. Zélensky n'est qu'un nazi kaki de Kiev, la couleur kaki étant proche de caca.

  • Il est en train de faire sous lui, c'est la débâcle. Pauvre gars qui doit regretter amèrement le jour où s'est posé sur lui la griffe de l'Oncle Sam. Il mourra en Kennedy quand il commencera à être gênant.

  • " Il mourra en Kennedy" A mon avis plutôt en Ceausescu, après un procès bâclé

  • Je ne vois pas le rapport. Ces types - Macron, Biden, Zelensky - sont des morts-vivants. Nous sommes gouvernés par des zombies. Même Ceausescu, pour les Roumains, ce n'était pas tout à fait ça.

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