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saints - Page 8

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Nicolas de Tolentino, ainsi appelé du nom de la ville où il demeura davantage, était né de parents pieux au bourg de Saint-Ange dans la Marche d'Ancône Le désir d'avoir des enfants ayant conduit par suite d'un vœu à Bari son père et sa mère, ils y reçurent de saint Nicolas l'assurance qu'ils étaient exaucés: d'où le nom qu'ils donnèrent ensuite à leur fils. Parmi les nombreuses vertus dont dès l'enfance il fut le modèle, brilla surtout l'abstinence ; âgé de sept ans à peine, à l'exemple de son bienheureux patron, il commença de jeûner plusieurs jours de la semaine, coutume qu'il garda depuis, se contentant de pain et d'eau.

    Déjà inscrit dans la milice cléricale et chanoine, il était jeune encore, lorsque entendant un prédicateur de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin parler sur le mépris du monde, il fut tellement embrasé de son discours qu'il entra aussitôt dans cet Ordre. On l'y vit observer une forme si parfaite de vie religieuse, qu'il était la lumière de tous en charité, humilité, patience et toutes vertus, ne portant qu'un habit grossier, matant son corps par les disciplines et les chaînes de fer, s'abstenant de chair et de presque tous mets.

    Malgré les embûches de Satan qui cherchait à le troubler en diverses manières et parfois l'accablait de coups, il ne relâchait rien de son zèle pour l'oraison. Enfin, durant les six mois qui précédèrent sa mort, il entendit chaque nuit les concerts des Anges ; c'était l'avant-goût des joies du paradis, et pénétré de leur douceur, il redisait souvent le mot de l'Apôtre : Je désire de mourir et d'être avec le Christ. Son désir s'accomplit le quatre des ides de septembre, ainsi qu'il l'avait annoncé aux frères. Il fut, après comme avant son trépas, illustré beaucoup de miracles : quels ayant été reconnus canoniquement, le Pape Eugène IV le mit au nombre des Saints.

    (bréviaire)

  • Saint Gorgon

    Gorgonius était intendant général des offices du palais et de la chambre de Dioclétien. Sa foi chrétienne lui attira les foudres de l’empereur (c’est sous son règne qu’eurent lieu les pires persécutions), mais celui-ci ne pouvait se résoudre à perdre ce serviteur de haut rang et de grande valeur. Aussi chercha t-il à le corrompre en lui offrant des honneurs plus importants s’il adorait les dieux. Gorgon refusait avec obstination. Il fut suspendu à un chevalet et frappé, on lui arracha la peau avec des ongles de fer puis on versa sur ses plaies du vinaigre mélangé à du sel. La béatitude de Saint Gorgon malgré ces terribles tourments mit en rage Dioclécien et il ordonna aux bourreaux de le placer sur un gril au-dessus de charbons ardents pour le torturer davantage jusqu’à ce que mort s’en suive.

    Les reliques de saint Gorgon furent transférées en 766 au monastère de Gorze par Chrodegand, évêque de Metz, puis données au monastère de Sainte Claire de Pont-à-Mousson. En1595, les Clarisses rendirent deux ossements, à l'église paroissiale de Gorze. Le 20 novembre 1796, le 8 juillet 1805 et le 28 avril 1807, les reliques furent visitées et reconnues canoniquement.

    Il existe dans le Morbihan un village appelé Saint-Gorgon. Mais il ne s’agit pas du même saint. Celui-ci est à l’origine saint Cogo, un ermite venu du pays de Galles au Ve ou VIe siècle.

  • Saint Laurent Justinien

    « Venez, vous tous que sollicite l'attrait du bien immuable, et qui vainement le demandez à ce siècle qui passe ; je vous dirai ce que le ciel a fait pour moi. Comme vous jadis je cherchais fiévreusement ; et ce monde extérieur ne donnait point satisfaction à mon désir brûlant. Mais, par la divine grâce qui nourrissait mon angoisse, enfin m'est apparue, plus belle que le soleil, plus suave que le baume, Celle dont alors le nom m'était ignoré. Venant à moi, combien son visage était doux ! combien pacifiante était sa voix, me disant : « O toi dont la jeunesse est toute pleine de l'amour que je t'inspire, pourquoi répandre ainsi ton cœur ? La paix que tu cherches par tant de sentiers divers est avec moi ; ton désir sera comblé, je t'en donne ma foi : si, cependant, tu veux de moi pour épouse. » J'avoue qu'à ces mots défaillit mon cœur ; mon âme fut transpercée du trait de son amour. Comme toutefois je désirais savoir son nom, sa dignité, son origine, elle me dit qu'elle se nommait la Sagesse de Dieu, laquelle, invisible d'abord au sein du Père, avait pris d'une Mère une nature visible pour être plus facilement aimée. Alors, en grande allégresse, je lui donnai consentement; et elle, me donnant le baiser, se retira joyeuse.

    « Depuis, la flamme de son amour a été croissant, absorbant mes pensées. Ses délices durent toujours; c'est mon épouse bien-aimée, mon inséparable compagne. Par elle, la paix que je cherchais fait maintenant ma joie. Aussi, écoutez-moi, vous tous : allez à elle de même; car elle met son bonheur à ne rebuter personne. »

    (Fasciculus amoris, cap. XVI)

  • Saint Pie X

    Parmi les sollicitudes de la charge pastorale, non seulement de cette Chaire suprême que, par une insondable disposition de la Providence, Nous occupons bien qu’indigne, mais encore de chaque Église particulière, une des principales est sans nul doute de maintenir et de promouvoir la dignité de la maison de Dieu, où se célèbrent les saints mystères de la religion, et où le peuple chrétien se rassemble pour recevoir la grâce des Sacrements, assister au Saint Sacrifice de l’Autel, adorer le très auguste sacrement du Corps du Seigneur et s’unir à la prière commune de l’Église dans la célébration publique et solennelle des offices liturgiques.

    Rien donc ne doit se présenter dans le temple qui trouble ou même seulement diminue la piété et la dévotion des fidèles, rien qui suscite un motif raisonnable de dégoût ou de scandale, rien surtout qui offense directement l’honneur et la sainteté des fonctions sacrées et qui, par suite, soit indigne de la maison de prière et de la majesté de Dieu.

    Nous n’évoquerons pas chacun des abus qui peuvent se produire en cette matière. Aujourd’hui, Notre attention se porte sur l’un des plus communs, des plus difficiles à déraciner et qu’il y a lieu de déplorer parfois là même où tout le reste mérite les plus grands éloges (…). C’est l’abus dans tout ce qui concerne le chant et la musique sacrée. Nous le constatons, soit par la nature de cet art, par lui-même flottant et variable, soit par suite de l’altération successive du goût et des habitudes dans le cours des temps, soit par la funeste influence qu’exerce sur l’art sacré l’art profane et théâtral, soit par le plaisir que la musique produit directement, et qu’on ne parvient pas toujours à contenir dans de justes limites, soit enfin par suite de nombreux préjugés qui s’insinuent facilement en pareille matière et se maintiennent ensuite avec ténacité même chez des personnes autorisées et pieuses, il existe une continuelle tendance à dévier de la droite règle, fixée d’après la fin pour laquelle l’art est admis au service du culte et très clairement indiquée dans les Canons ecclésiastiques, dans les ordonnances des Conciles généraux et provinciaux, dans les prescriptions émanées à plusieurs reprises des Sacrées Congrégations romaines et des Souverains Pontifes, Nos prédécesseurs.

    (…) Si donc Nous consultons Notre propre expérience et tenons compte des plaintes sans nombre qui, de toutes parts, Nous sont parvenues en ce court laps de temps écoulé depuis qu’il a plu au Seigneur d’élever Notre humble personne au faîte suprême du Pontificat romain, Nous estimons que Notre premier devoir est d’élever la voix sans différer davantage pour réprouver et condamner tout ce qui, dans les fonctions du culte et la célébration des offices de l’Église, s’écarte de la droite règle indiquée.

    Notre plus vif désir étant, en effet, que le véritable esprit chrétien refleurisse de toute façon et se maintienne chez tous les fidèles, il est nécessaire de pourvoir avant tout à la sainteté et à la dignité du temple où les fidèles se réunissent précisément pour puiser cet esprit à sa source première et indispensable : la participation active* aux mystères sacro-saints et à la prière publique et solennelle de l’Église. Car, c’est en vain que nous espérons voir descendre sur nous, à cette fin, l’abondance des bénédictions du Ciel si notre hommage au Très-Haut, au lieu de monter en odeur de suavité, remet au contraire dans la main du Seigneur les fouets avec lesquels le divin Rédempteur chassa autrefois du Temple ses indignes profanateurs.

    (Début du motu proprio Tra le sollecitudini, 1903)

    * « La partecipazione attiva ai sacrosanti misteri ». Cela non plus, ce n’est pas de Vatican II. Ce qui est nouveau, c’est la mauvaise interprétation de cette formule…

  • Saint Etienne de Hongrie

    Saint Etienne, en hongrois Szent István, fut le premier roi à consacrer son royaume à Marie. Voici la fin de la notice du bréviaire :

    Dans sa très ardente vénération pour la Mère de Dieu, il construisit en son honneur une église splendide, et l'institua Patronne de la Hongrie. En retour, la bienheureuse Vierge le reçut dans le ciel au jour même de son Assomption, qu’en vertu d'un édit du saint roi, les Hongrois nomment le jour de la Grande Dame. Nombreux et divers furent ses miracles. Son saint corps devant être par l'ordre du Pontife Romain élevé de terre et transféré dans un lieu plus honorable, on le trouva répandant une odeur très suave et nageant dans une liqueur céleste. Le Souverain Pontife Innocent XI a fixé sa fête au quatre des nones de septembre, jour de l'insigne victoire où Buda fut reprise sur les Turcs avec le secours de Dieu par l'armée de Léopold Ier empereur élu des Romains et roi de Hongrie.

  • Saint Gilles

    Né à Athènes de race royale, Gilles, dès son premier âge, s'adonnait de telle sorte aux lettres divines et aux œuvres de charité, qu'il ne semblait avoir souci d'aucune autre chose. Aussi, ses parents morts, distribua-t-il aux pauvres tout son patrimoine, allant jusqu'à dépouiller sa tunique pour en couvrir un malade dans l'indigence. Celui-ci avait aussitôt recouvré la santé; puis survinrent beaucoup d’autres miracles, en sorte que, craignant la renommée qui ne pouvait manquer d'en résulter pour lui, Gilles se rendit à Arles auprès de saint Césaire. Deux ans après, il le quittait pour s'enfoncer dans la solitude. Longtemps il n'eut pour nourriture que des herbes, des racines, et le lait d'une biche qui venait à lui à des heures déterminées. Admirable était devenue sa sainteté, quand un jour cette biche, poursuivie par la meute royale, s'enfuit vers la grotte du bienheureux; le roi de France, l'ayant ainsi découvert, obtint à force d'instances qu'il voulût bien laisser bâtir un monastère au lieu où se trouvait cette caverne. A la prière du prince, Gilles en prit malgré lui la conduite ; et c'est après s'être plusieurs années prudemment et pieusement acquitté de cette charge, qu'il passa au ciel.

    (Bréviaire)

    [L’épisode de la biche poursuivie par la meute royale a été raconté en détail par Jacques de Voragine, dans un texte que j’ai cité l’an dernier.]

  • Sainte Rose de Lima

    Le 20 août dernier, au cours de sa catéchèse du mercredi, le pape Benoît XVI a cité cette phrase de sainte Rose de Lima :
    « Si les hommes savaient ce qu'est vivre dans la grâce, ils ne s'effraieraient d'aucune souffrance et pâtiraient volontiers toute peine, parce que la grâce est le fruit de la patience. »

    En voici d’autres, toutes sur le même thème :

    « A part la Croix, il n'y a pas d'autre échelle pour atteindre le Paradis. »

    « Le Seigneur a dit d'une voix forte : que tous les hommes sachent que la grâce arrive après la peine, qu'ils sachent que sans avoir porté le fardeau des afflictions, ils ne peuvent atteindre les hauteurs de la Grâce, qu'ils apprennent que les dons de la Grâce augmentent au fur et à mesure que le fardeau s'alourdit, que les hommes ne se trompent pas, il n'y a qu'une voie pour rejoindre le Paradis, et la Croix est la seule route pour y accéder. »

    « Nous n'obtiendrons pas la Grâce si nous ne souffrons pas. Nous devons supporter peine après peine pour rejoindre la nature divine, la gloire promise aux enfants de Dieu, et le parfait bonheur de l'âme. »

    « Si l'homme savait combien est suave la possession de la Grâce divine, combien précieuse elle est, combien de joies et d'exaltation elle procure, personne ne pourrait se plaindre de la croix qu'il faut porter. »

    Sainte Rose de Lima est la première sainte canonisée du continent américain. Morte en 1617, elle a été canonisée en 1671. Elle est la sainte patronne des Amériques et des Philippines, du Pérou, de Lima, de la police nationale du Pérou, de l'Université Catholique du Pérou. Sa fête est fériée au Pérou.

  • La décollation de saint Jean-Baptiste

    Jacques de Voragine écrit dans la Légende dorée que cette fête a été instituée, « paraît-il, pour quatre motifs, d’après l’Office mitral : 1° en raison de sa décollation ; 2° à cause de la combustion et de la réunion de ses os ; 3° à l’occasion de l’invention de son chef ; 4° en mémoire de la translation d’un de ses doigts, et de la dédicace de son église ».

    Le 1° est bien connu, il suffit de se reporter à l’Evangile.

    Le 2° est ce que l’on a appelé « le second martyre de saint Jean ». Selon certaines traditions, on dispersa les ossements de saint Jean Baptiste, sur ordre de Julien l’Apostat, parce que des miracles éclataient sur son tombeau, et comme les miracles continuaient on rassembla les os et on les brûla, et les cendres furent « vannées dans un champ ». (« C’est ce que certaines gens imitent sans savoir ce qu’ils font quand, à la nativité de saint Jean, ils ramassent des os partout et les brûlent ».) Des moines réussirent cependant à subtiliser certains os : ceux qui se trouvent à Gênes.

    3° : le chef de saint Jean-Baptiste fut retrouvé en 453 à Jérusalem, suite à une révélation du saint. Il fut transporté par Valens à Chalcédoine, puis par Théodose à Constantinople. « De là, il fut peu de temps après transporté à Poitiers dans les Gaules, sous le règne de Pépin. »

    4° Une tradition dit que le doigt par lequel Jean avait montré le Seigneur ne put être brûlé. « Sainte Thècle le porta au-delà des Alpes et le déposa dans une église dédiée à saint Martin » (d’autres disent : à saint Maxime). Jean Beleth dit qu’elle le porta en Normandie (d’autres disent : en Mauritanie)… Ce jour est celui de la dédicace de l’église où le doigt fut déposé (mais où ???).

    Comme le remarque Jacques de Voragine, la décollation de saint Jean-Baptiste n’eut pas lieu à cette époque de l’année. Elle eut lieu aux environs de Pâques. En fait, ce 29 août est la date de la consécration d’une église à Sébaste (Samarie).

  • Saint Augustin

    Sero te amavi, pulchritudo tam antiqua et tam nova,
    sero te amavi !
    Et ecce intus eras et ego foris
    et ibi te quaerebam
    et in ista formosa, quae fecisti, deformis irruebam.
    Mecum eras, et tecum non eram.
    Ea me tenebant longe a te,
    quae si in te non essent, non essent.
    Vocasti et clamasti et rupisti surdidatem meam,
    coruscasti, splenduisti et fugasti caecitatem meam;
    fragrasti, et duxi spiritum et anhelo tibi,
    gustavi, et esurio et sitio,
    tetigisti me, et exarsi in pacem tuam.

    Tard je t'ai aimée, beauté si ancienne et si nouvelle,
    tard je t'ai aimée !
    Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
    et c'est là que je te cherchais,
    et sur ces belles choses que tu as faites, je me ruais dans ma laideur
    Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ;
    elles me retenaient loin de toi, ces choses
    qui pourtant, si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas !
    Tu as appelé et tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
    tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
    tu as embaumé, j'ai respiré et haletant j'aspire à toi ;
    j'ai goûté, et j'ai faim et j'ai soif ;
    tu m'as touché et je me suis enflammé pour ta paix.

    (Confession, X, 27)

  • Saint Joseph Calasanz de Péralta de la Sal

    Averti d'en haut que sa vocation était de former les enfants, surtout les pauvres, à la science et à la piété, il fonda l'Ordre des Clercs réguliers pauvres de la Mère de Dieu des Ecoles pies, dont la profession spéciale devait être de s'adonner tout particulièrement à l'instruction du jeune âge. Hautement approuvé par Clément VIII, Paul V et d'autres Souverains Pontifes, cet Ordre se propagea merveilleusement en peu d'années dans beaucoup de provinces et de royaumes de l'Europe. Mais combien de fatigues, combien de tribulations Joseph eut à souffrir dans cette œuvre, quelle invincible constance il y montra, c'est ce qu'atteste la voix de tous, qui le proclama un prodige de force et la copie du saint homme Job.

    Bien que chargé du gouvernement de tout l’Ordre et se consacrant tout entier au salut des âmes, il ne cessa cependant jamais d'instruire les enfants, donnant aux pauvres sa préférence ; il avait la coutume de balayer leurs écoles et de les reconduire à leurs maisons. Office de souveraine patience et d'humilité, dans lequel il persévéra cinquante-deux années malgré une santé mauvaise. Aussi, en récompense, Dieu l'honora souvent par des prodiges sous les yeux même de ses disciples, et la bienheureuse Vierge daigna lui apparaître avec l'Enfant Jésus qui bénissait les écoliers en prière. Il refusa les plus hautes dignités ; mais le don de prophétie, de pénétration des cœurs, de connaissance des événements éloignés, les miracles qu'il faisait, le glorifiaient devant les hommes ; la Vierge Mère de Dieu, qu'il honorait depuis son enfance d'une piété singulière et dont il recommandait grandement le culte aux siens, les autres bienheureux du ciel, l'honoraient fréquemment de leurs apparitions. Il prédit le jour de sa mort, et le rétablissement et l'accroissement de son Ordre alors presque détruit. Ce fut dans sa quatre-vingt-douzième année qu'il s'endormit dans le Seigneur, à Rome, le 8 des calendes de septembre de l'an 1648. Son cœur et sa langue furent après un siècle retrouvés intacts et sans corruption. Illustré encore par Dieu de nombreux miracles après sa mort, Benoît XIV lui conféra le culte des Bienheureux, et ensuite Clément XIII le mit solennellement au nombre des Saints.

    (Bréviaire. Notice intégrale ici)