Dans un entretien à CBS (qui doit être diffusé demain dans son intégralité), le patriarche œcuménique Batholomée dit notamment :
"Nous sommes traités (...) comme des citoyens de deuxième zone. Nous n'avons pas l'impression de jouir de la totalité de nos droits en tant que citoyens turcs." Rejetant l'hypothèse d'un départ de Turquie, il ajoute : "C'est la continuation de Jérusalem et pour nous c'est une terre aussi sainte et sacrée. Nous préférons rester ici, même si (nous sommes) parfois crucifiés".
Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déjà répliqué :
"Si le patriarche Bartholomée Ier a des plaintes à formuler à ce sujet, il peut les porter à l'attention des autorités compétentes qui feront ce qu'elles jugent nécessaire. Nous considérons l'utilisation de la comparaison avec la crucifixion comme étant extrêmement malheureuse (...) J'aimerais y voir un lapsus. Nous ne pouvons accepter des comparaisons que nous ne méritons pas."
Car la liberté d'expression d'un dhimmi consiste à se taire et à subir en silence, et en s'estimant heureux de ne pas être massacré.
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Le patriarche a osé ouvrir la bouche
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Turcophile extrémiste
Le commissaire européen Günther Verheugen a déclaré à une radio allemande que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne était vitale pour l'UE : « Nous avons besoin de la Turquie plus qu'elle n'a besoin de nous. »
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Angela Merkel et la Turquie
La nouvelle coalition d'Angela Merkel (CDU-Libéraux) est arrivée à un « compromis » concernant la Turquie : elle soutiendra les négociations d'adhésion, et sera en faveur d'un partenariat privilégié si elles échouent...
C'est un compromis, nous dit-on, entre la position de la CSU, résolument opposée à l'adhésion de la Turquie, et la position des Libéraux, résolument favorables à cette adhésion...
Angela Merkel ne veut pas de cette adhésion. Comme Sarkozy...
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Coopérer avec la Turquie, c’est le faire aussi avec l’Asie centrale, dit l’Elysée
Nicolas Sarkozy et Abdullah Gül ont convenu que la question européenne ne pouvait pas être résolue dans l'immédiat et, par conséquent, "ne devait pas empoisonner toutes les relations entre les deux pays", rapporte l'Elysée. Ils veulent "éviter que dans toutes les relations, cette question pèse comme une chape de plomb sur le reste et ait pour conséquence qu'elle bloque les relations entre les deux pays sur les autres sujets".
La France a notamment proposé "qu'il puisse y avoir une coopération franco-turque en matière nucléaire, non seulement en Turquie mais aussi dans les pays d'Asie centrale", selon l'Elysée. Ce qui est une reconnaissance officielle que l'empire turc s'étend en Asie centrale, et que ces pays feront partie de l'Union européenne lorsque la Turquie en fera partie (conformément à l'agenda qui se poursuit, malgré l'opposition de façade de Sarkozy).
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Restaurer la puissance de l’empire Ottoman…
Selon le site d'informations arméniennes PanArmenian, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré au quotidien Milliyet que le dessein de la Turquie est de vivre en paix avec tous les pays et de restaurer la puissance de l'empire Ottoman...
« Je crois que chaque famille turque doit avoir au moins trois enfants. Nous croyons en l'avenir de la Turquie et nous appelons tout le monde à y croire », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les relations turco-russes, il les décrit comme stratégiques : « La Russie est notre partenaire. Le commerce entre nos deux pays a atteint 40 milliards de dollars », dit-il.
Le président turc Abdullah Gül est aujourd'hui et demain à Paris. Depuis hier soir, la Tour Eiffel est illuminée aux couleurs du drapeau turc...
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La Turquie condamnée
La Turquie a été condamnée aujourd'hui par la Cour européenne des droits de l'Homme pour atteinte au droit de propriété d'une fondation religieuse de l'Eglise orthodoxe grecque. La Cour dénonce l'ingérence des autorités et la violation de la loi pour empêcher les orthodoxes de bénéficier de leurs droits.
Et c'est ce pouvoir turc qu'il faut intégrer à l'Union européenne...
La dépêche de l'AFP -
Turquie : un nouveau chapitre
Les Etats membres de l'Union européennes ont ouvert hier (comme prévu) un nouveau chapitre des négociations d'adhésion de la Turquie : celui sur la fiscalité.
"Il s'agit de la fiscalité, un pas important pour la Turquie vers son accession à l'Union européenne" a commenté le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kohout, qui présidait son dernier Conseil des ministres de l'Union européenne.
L'Union européenne a cependant précisé que ce chapitre ne pourra être refermé qu'après la ratification de l'accord douanier de la Turquie avec Chypre.
Ce qui n'empêche pas la Commission d'espèrer l'ouverture d'autres chapitres importants au cours de la présidence suédoise dont notamment ceux sur l'énergie, la compétitivité ou encore la culture...
Nicolas Sarkozy, qui parle tout le temps, n'a rien dit...
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Génocide arménien : incident diplomatique au Canada
La Turquie a rappelé son ambassadeur au Canada après que des membres du gouvernement canadien eurent participé mardi à une cérémonie marquant le cinquième anniversaire de la reconnaissance du génocide arménien par Ottawa.
L'ambassadeur Rafet Akgunay a été rappelé pour "des évaluations et des consultations approfondies", a précisé le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Burak Ozugergin.
Un porte-parole du gouvernement turc, qui a requis l'anonymat, a expliqué que M. Akgunay a été rappelé de façon temporaire pour protester contre la cérémonie de mardi, où le massacre d'Arméniens a été qualifié de génocide. Il a ajouté que le Premier ministre canadien Stephen Harper a envoyé un message à la cérémonie, ce qui a suscité la colère de la Turquie.
(AP)
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Victoire des “nationalistes” (turcs) aux législatives à Chypre-Nord
NICOSIE (Reuters) - Les élections législatives en République turque de Chypre du Nord (RTCN) ont vu la victoire dimanche des nationalistes, un résultat qui pourrait compliquer le processus de paix avec les Chypriotes grecs.
Après dépouillement de l'intégralité des bulletins de vote, le Parti de l'union nationale (UBP, opposition de droite) arrive en tête avec 44,06% des suffrages, ce qui lui confère une confortable majorité au parlement de 50 sièges.
Le Parti turc républicain (CTP, centre gauche) du président chypriote turc Mehmet Ali Talat subit une cinglante défaite en ne recueillant que 29,25% des suffrages.
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Tolérance turque
Dans le programme officiel initial du voyage de Barack Obama en Turquie, il y avait une visite au patriarche œcuménique Bartholomée, demain, en sa résidence du Phanar, dans la banlieue d'Istanbul.
Le 29 mars, cette visite a été supprimée du programme.
Barack Obama rencontrera le patriarche œcuménique en même temps que d'autres chefs religieux, qui devront venir à son hôtel.
Car telle est la volonté du gouvernement turc, à laquelle se soumet le président américain.