Le parti populaire catholique de Suisse, Katholische Volkspartei Schweiz (KVP), implanté essentiellement en Suisse alémanique, a obéi aux évêques et rejeté l'initiative populaire contre les minarets, en la qualifiant de provocation. Depuis lors, les membres désertent le parti en masse : le KVP annonce avoir perdu un tiers de ses membres, et dissous ses sections cantonales.
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Suisse: les affres du KVP
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Politiquement correct suisse
La ville de Bâle a interdit les affiches de l'UDC pour la votation contre les minarets, sur la base de la loi prohibant les affiches qui « propagent des idéologies racistes » et qui « hiérarchisent les groupes de population en fonction de caractéristiques ethniques, religieuses, culturelles ou physiques ». Sic.
Les autres grandes villes de Suisse seraient sur le point de procéder de même, et les principaux journaux ont refusé les encarts de l'UDC comportant la même image.
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Feu sur l’UDC
La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, s'inquiète de la montée du « racisme » dans le discours politique en Suisse et dénonce le rôle joué par l'UDC, arrivé en tête des élections législatives de 2007.
"Le ton" de l'Union démocratique du centre "a pris ces dernières années une tournure raciste et xénophobe", souligne ce comité d'experts des 47 pays membres de l'organisation, dans un rapport publié mardi.
"Les attaques répétées des membres de l'UDC contre les droits fondamentaux des étrangers et contre l'interdiction du racisme et de la xénophobie ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", ajoute l'Ecri.
Elle s'inquiète que certains médias puissent qualifier des auteurs d'actes de délinquance de "Suisses depuis peu" ou de "Suisses naturalisés".
Et bien entendu elle en vient à critiquer la démocratie directe, quand elle entre en contradiction avec les "principes des droits de l'homme", comme cette "votation" sur l'interdiction des minarets prévue en novembre dont l'Ecri "espère vivement qu'elle sera rejetée"...
Mais si la démocratie électorale est mauvaise quand elle fait de l'UDC le premier parti, et si la démocratie directe est mauvaise quand elle fait un référendum sur les minarets, quelle sorte de démocratie reste-t-il ?
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Les évêques suisses veulent des minarets
Dans un communiqué, les évêques suisses appellent leurs compatriotes à voter le 29 novembre prochain contre l'interdiction de la construction de minarets.
Réunie de lundi à mercredi, la Conférence des évêques suisses (CES), "dit non à l'initiative contre la construction des minarets", car "l'interdiction générale de construire des minarets fragiliserait les efforts nécessaires pour établir une attitude d'accueil réciproque dans le dialogue et le respect mutuel". Sic.
Et ils osent dire ensuite qu'ils sont conscients des « difficultés réelles » des chrétiens dans les pays musulmans.
En bref, puisque les chrétiens ne peuvent pas construire d'églises dans ces pays, les musulmans doivent pouvoir construire des minarets dans le nôtre, et installer le dar al islam de façon bien visible.
Les évêques suisses, médaille d'or de la dhimmitude.
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Le référendum suisse contre les minarets
Les Suisses voteront le 29 novembre sur l'initiative anti-minaret lancée par l'UDC, a indiqué le gouvernement de Berne : "Le Conseil fédéral a décidé de soumettre trois objets à la votation populaire du 29 novembre 2009", dont "l'initiative populaire Contre la construction de minarets", a précisé la chancellerie fédérale dans un communiqué.
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Les députés suisses votent en faveur du référendum contre les minarets
Dans le n° 25 de Daoudal Hebdo, j'écris que le Conseil national (chambre des députés) devait s'exprimer ce mercredi sur l'initiative populaire lancée par l'UDC visant à interdire dans la Constitution suisse la construction de minarets.
Le Conseil national a rejeté par 128 voix contre 58 la proposition de la gauche d'invalider l'initiative, et a décidé par 129 voix contre 59 que le référendum devait avoir lieu.
C'est une grande victoire pour l'UDC.
Le dossier doit à présent être soumis au Conseil des Etats (chambre haute).
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Comment l’UE parle à la Suisse
L'Union européenne a mis la pression sur la Suisse samedi, la menaçant de rompre leurs premiers accords bilatéraux dans l'espoir manifeste d'obtenir des concessions lors d'une rencontre lundi entre le président de la Commission José Manuel Barroso et des dirigeants de la Confédération.
A la veille de la venue à Bruxelles du président suisse Pascal Couchepin, du ministre des Finances Hans-Rudolf Merz et de la ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf, l'UE n'y est pas allée par quatre chemins par la voix de son ambassadeur en Suisse.
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Bonne nouvelle suisse
GENÈVE (AFP) - L'aile dure de la droite populiste de retour au gouvernement en Suisse
L'aile dure de la droite populiste suisse a fait son retour au gouvernement mercredi en parvenant à faire élire de justesse au Conseil fédéral (gouvernement) Ueli Maurer, ex-président de l'Union démocratique du centre (UDC), un parti ouvertement xénophobe et anti-européen.
A l'issue d'un vote extrêmement serré, l'aile dure de l'UDC revient ainsi au gouvernement une année presque jour pour jour après l'éviction le 12 décembre 2007 de son leader charismatique Christoph Blocher.
M. Maurer s'est imposé au troisième tour de scrutin à 1 voix près face à son adversaire, un autre membre de l'UDC considéré comme plus modéré et que la gauche et une partie du centre-droit voulaient élire, même contre son gré.
M. Maurer remplace le conseiller fédéral démissionnaire Samuel Schmid et devrait reprendre le poste de ministre de la défense au sein du gouvernement de sept "sages".
L'UDC avait multiplié ces derniers mois les attaques contre M. Schmid, un représentant modéré du parti qui a finalement été contraint de quitter son parti.
Par ce vote, l'UDC est ainsi parvenue à contrecarrer les plans des partis de gauche et de certains parlementaires du centre-droite, très hostiles à Ueli Maurer qui s'est fait connaître par ses campagnes ouvertement xénophobes contre les étrangers d'une manière générale et les demandeurs d'asile en particulier.
"Tant que j'utilise le mot "nègre", les caméras demeurent braquées sur moi", s'était ainsi plu à dire le Zurichois âgé de 58 ans.
Très conservateur sur les questions de société, le nouveau conseiller fédéral est ouvertement opposé au travail des femmes et à l'avortement.
Résolument contre l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), il se distingue de l'aile "économique" du parti par son hostilité à l'ouverture du marché de l'emploi aux travailleurs bulgares et roumains dans le cadre de la reconduction des accords bilatéraux entre la Suisse et l'UE.
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Suisse : l’UDC défend la famille
L’UDC dénonce les « concordats intercantonaux » antidémocratiques sur « l’accueil » des enfants à l’école :
« L'Etat enlève de plus en plus vite les enfants à leurs familles et mélange ainsi l'instruction publique, qui est son devoir, et l'éducation des enfants, qui appartient aux parents. »
(via NPI)
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L’initiative contre les minarets en Suisse
Le comité formé de membres de l’UDC et du parti chrétien UDF a réuni plus de 100.000 signatures (près de 115.000) pour réclamer l'organisation d'un vote contre la construction de minarets. L'initiative populaire a été déposée le 8 juillet auprès du gouvernement. Le comité fait valoir que les minarets ne sont pas des constructions à caractère religieux mais « le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux » : « Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, se trouve en contradiction totale avec la Constitution fédérale. »
Le Conseil fédéral (gouvernement) a aussitôt déclaré qu'il appellera le peuple et le Parlement à rejeter le texte.