La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Ecri), un organe du Conseil de l'Europe, s'inquiète de la montée du « racisme » dans le discours politique en Suisse et dénonce le rôle joué par l'UDC, arrivé en tête des élections législatives de 2007.
"Le ton" de l'Union démocratique du centre "a pris ces dernières années une tournure raciste et xénophobe", souligne ce comité d'experts des 47 pays membres de l'organisation, dans un rapport publié mardi.
"Les attaques répétées des membres de l'UDC contre les droits fondamentaux des étrangers et contre l'interdiction du racisme et de la xénophobie ont conduit à un profond malaise dans la société suisse", ajoute l'Ecri.
Elle s'inquiète que certains médias puissent qualifier des auteurs d'actes de délinquance de "Suisses depuis peu" ou de "Suisses naturalisés".
Et bien entendu elle en vient à critiquer la démocratie directe, quand elle entre en contradiction avec les "principes des droits de l'homme", comme cette "votation" sur l'interdiction des minarets prévue en novembre dont l'Ecri "espère vivement qu'elle sera rejetée"...
Mais si la démocratie électorale est mauvaise quand elle fait de l'UDC le premier parti, et si la démocratie directe est mauvaise quand elle fait un référendum sur les minarets, quelle sorte de démocratie reste-t-il ?
Commentaires
L'UDC en Suisse se moque de la démocratie. Elle s'en prévaut à chaque fois que ca l'arrange mais n'a de cesse de la saper.