Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pologne - Page 2

  • Pacs en Pologne : pas pour le moment…

    Le Parlement polonais a repoussé à une large majorité, le 24 juillet, une proposition de débat sur quatre projets de loi visant à instituer une « union civile entre partenaires non mariés ».

    Les libéraux de la Plateforme civique du Premier ministre Donald Tusk se sont opposés au débat sur ces projets, au motif qu'ils étaient « mal préparés ». Et ils ont annoncé des travaux sur leur propre projet de pacs.

    Mais le pouvoir n’est pas pressé. Selon une étude gouvernementale, 23% des Polonais accepteraient des unions civiles homosexuelles.

  • Vive les Polonais…

    Selon le site votewatch.eu, qui analyse les votes des députés européens, les députés polonais sont de loin les moins amateurs d’homofolies.

    Le site a étudié les cinq résolutions pro-LGBT votées au Parlement européen ces sept dernières années : presque une par an… or il se trouve que moins de 20 % des eurodéputés polonais les ont votées. Le taux est de 35% pour les Lettons, 36% pour les Lituaniens et les Italiens. Il monte à 90% pour les Suédois.

    Lors du vote de la dernière résolution, le Bavarois Bernd Posselt avait déclaré devant le Parlement : « Le soi-disant mariage gay n’a absolument rien à voir avec les droits de l’homme. Chaque Etat est libre de décider comment il définit le mariage et la famille. On ne peut pas mélanger cela avec l’homophobie. Je suis contre l’homophobie, mais je suis aussi contre la propagande idéologique. » Bernd Posselt vota contre la résolution, de même que 5 autres des 8 députés bavarois.

  • Les Polonais contre l’euro à 60 %

    Selon un sondage CBOS, 32% des Polonais sont en faveur de l’accession de leur pays à la zone euro, comme en mars 2011. Mais ils sont 35% à y être absolument opposés (contre 31% en mars 2011), et 25% plutôt opposés.

  • Pologne : Palikot lance son offensive antichrétienne

    Fort des 10% des voix que son mouvement a obtenus, et de l’élection d’une transsexuelle et d’un militant homosexuel à la Diète, Janusz Palikot lance immédiatement une offensive : contre le crucifix. Il réclame que soit retiré le crucifix du Parlement. Avec l’hypocrisie en prime : "Nous respectons le caractère religieux de la croix. C'est pour cela qu'on ne devrait pas l'impliquer dans des querelles d'ordre politique et qu'elle ne devrait pas être accrochée au Parlement."

    Le Premier ministre Donald Tusk a répondu : "En débutant au Parlement par une guerre sur la croix, ils tournent en dérision leurs appels en faveur d'un pays fraternel."

    Palikot entend porter sa requête devant le tribunal constitutionnel et, s’il le faut, devant la Cour européenne des droits de l'homme. Mais s’il était un peu au courant de la jurisprudence de la CEDH, il saurait qu’il n’a aucune chance de gagner.

  • Inquiétant

    Aux élections législatives qui ont eu lieu hier en Pologne, les libéraux de la Plate-forme civique ont obtenu 39% des voix, et le PiS 30%. Ce n’est pas une surprise. Le parti de gauche SLD a encore dégringolé, à 8,2% des suffrages, parce qu’il a été concurrencé par un nouveau parti, le « Mouvement Palikot », qui a obtenu 10% des voix. C’est le parti de Janusz Palikot, homme d’affaires qui a fait fortune dans le commerce de l’alcool, élu député de la Plate-forme civique en 2005, et qui a créé son propre parti parce que la Plate-forme n’était pas assez libérale. Le Mouvement Palikot, ouvertement anticlérical, réclame le retrait des crucifix des lieux publics, la légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel, et de la marijuana, etc. Son candidat de Gdynia était un militant homosexuel, et sa « candidate » de Cracovie sud, qui est sans doute élue, est une transsexuelle.

    Le Mouvement Palikot ne durera sans doute pas longtemps, mais il est inquiétant que 10% des électeurs polonais votent pour la plus extrême décadence affichée.

  • La Pologne et l’euro

    La Pologne, au titre de sa présidence, a exigé, et obtenu, que son ministre des Finances participe aux réunions de l’euro-groupe, alors qu’elle n’a pas l’euro, et qu’elle n’est pas près de l’avoir : après avoir affirmé que la Pologne avait toujours comme objectif d’adhérer à l’euro, le Premier ministre Donald Tusk a précisé : "Nous adhèrerons à l'euro lorsque nous respecterons les critères et quand nous aurons un système qui fasse appliquer de manière permanente ces critères" à tous les pays (ce qui n’a jamais eu lieu jusqu’ici et ne risque pas d’avoir lieu d’ici longtemps).

  • Quel symbole !

    En ce jour où la Pologne prend la présidence du Conseil de l’UE, les députés polonais viennent de voter en faveur d’une proposition de loi, issue d’une initiative populaire, pour interdire complètement l’avortement (il est actuellement interdit mais dépénalisé en cas de malformation ou maladie grave du fœtus, grave maladie de la mère, ou grossesse due à des « comportements illégaux »).

    Il fallait réunir 100.000 signatures en trois mois. Les auteurs de l’initiative en ont trouvé 600.000 en deux semaines. Avec l’aide active de l’Eglise à tous les niveaux.

    Les députés ont admis la proposition par 254 voix contre 151 et 11 abstentions. Elle doit désormais aller devant une commission qui la mettra en forme et la renverra devant le Parlement.

    Les réactions ne vont sans doute pas tarder…

  • Une messe de saint Pie V à Tyniec

    Le 27 juillet dernier, le TRP dom Bernard Sawicki, abbé de l’abbaye de Tyniec, près de Cracovie, a célébré une messe pontificale selon la « forme extraordinaire » au cours d’une session liturgique organisée par la Fraternité Saint-Pierre.

    C’est un petit événement, en raison du prestige dont jouit le monastère de Tyniec en Pologne.

  • Henryk Jankowski

    Mgr Henryk Jankowski est mort.

    Aumônier de Solidarité à Gdansk (aux chantiers navals), curé de la paroisse Sainte-Brigitte dont il avait fait un haut lieu de la Pologne libre, il fut avec Jerzy Popieluszko l’un des héros de la résistance catholique au communisme.

    Les éditions Cana avaient publié en 1989 un florilège de ses sermons, traduits par Jean Offredo, sous le titre « Dieu, honneur, patrie, sermons d’un curé de Gdansk ».

  • Komorowski président

    Bronislaw Komorowski a remporté le second tour de la présidentielle polonaise, avec 52,6% des voix selon les chiffres provisoires.

    Le titre du site EUobserver est clair :

    « Le candidat rêvé de l’UE a gagné l’élection polonaise ».

    Et bien entendu le site explique que c’est la victoire de la Pologne jeune et moderne des villes (de fait, avant le dépouillement des votes des centres urbains, c’était Kaczynski qui était en tête).

    Paradoxalement, c’est peut-être en fait Jaroslaw Kaczynski qui a gagné. Car ses 47,4% étaient proprement inespérés il y a encore quelques semaines. Alors que son parti le PiS était en chute libre avant la mort tragique de son frère jumeau, il peut considérer d’un tout autre regard les élections législatives de l’an prochain.