Fort des 10% des voix que son mouvement a obtenus, et de l’élection d’une transsexuelle et d’un militant homosexuel à la Diète, Janusz Palikot lance immédiatement une offensive : contre le crucifix. Il réclame que soit retiré le crucifix du Parlement. Avec l’hypocrisie en prime : "Nous respectons le caractère religieux de la croix. C'est pour cela qu'on ne devrait pas l'impliquer dans des querelles d'ordre politique et qu'elle ne devrait pas être accrochée au Parlement."
Le Premier ministre Donald Tusk a répondu : "En débutant au Parlement par une guerre sur la croix, ils tournent en dérision leurs appels en faveur d'un pays fraternel."
Palikot entend porter sa requête devant le tribunal constitutionnel et, s’il le faut, devant la Cour européenne des droits de l'homme. Mais s’il était un peu au courant de la jurisprudence de la CEDH, il saurait qu’il n’a aucune chance de gagner.