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Le Pen - Page 43

  • L’immigration illégale vole l’argent des nationaux

    « L’immigration illégale porte atteinte au salaire minimum, elle est injuste, elle sape le droit des travailleurs français, vole l’argent du contribuable en utilisant des allocations, des services publics fournis par les contribuables français pour les Français ». Il faut donc interdire « l’accès aux avantages de la France » à ceux qui entrent dans le pays illégalement.

    Qui a dit cela hier ? Jean-Marie Le Pen ?

    Non. Dans les citations, il faut lire en fait « britannique », et « Grande-Bretagne ». Elles sont du ministre britannique de l’Intérieur, le socialiste John Reid.

    On voit que lorsque John Reid dit cela pour la Grande-Bretagne, personne ne crie à la xénophobie, tandis que lorsque Jean-Marie Le Pen dit exactement la même chose pour la France, il suscite un tollé de toutes les bonnes consciences, de droite comme de gauche...

  • L’imposture Bayrou (2)

    François Bayrou était hier au Salon de l’agriculture. Il a osé dire que « la France entière a besoin de sauvegarder son visage agricole » ; que les agriculteurs « ont besoin d'un président de la République qui les aime, les comprenne, les soutienne parce que ce sera un combat de tous les jours » ; qu’il « doit y avoir une politique agricole mais aussi une politique des agriculteurs », que l’agriculture est « un secteur d'avenir », indispensable notamment à « la sauvegarde de la souveraineté alimentaire » de la France. Et encore : « Il faut que sans trêve le nouveau gouvernement défende la vocation agricole de notre pays et une PAC qui prenne en charge le soutien des exploitations familiales ».

    François Bayrou est un européiste forcené. Le premier budget européen est, de loin, celui de l’agriculture, la première politique européenne est donc celle de l’agriculture, et François Bayrou la soutient sans l’ombre d’une nuance. Or cette politique agricole commune est une politique résolument hostile aux exploitations familiales, une politique qui détruit le « visage agricole » de la France, une politique de désertification des campagnes, de génocide paysan, comme on peut le constater tant par les statistiques qu’en se promenant sur notre territoire. C’est une politique qui vise à délimiter des productions agricoles industrielles spécialisées et géographiquement définies, où la France n’a pas son mot à dire précisément parce qu’elle reste encore un pays d’exploitations familiales, et que cette dispersion nuit terriblement au travail des eurocrates.

    François Bayrou ose parler de « souveraineté alimentaire », lui qui est un partisan fanatique de l’abandon à Bruxelles de toute souveraineté nationale.

    Il ose dire qu’il veut une PAC qui prenne en charge le soutien des exploitations familiales, mais il oublie que la PAC actuelle n’est financée que jusqu’en 2013, et que la PAC de 2014 sera encore plus destructrice, encore plus hostile aux paysans, sous l’influence des pays du Nord, et cela surtout, bien sûr, si on a le gouvernement d’un Bayrou à plat ventre devant Bruxelles.

    Il est significatif que le même jour Jean-Marie Le Pen visitait aussi le Salon de l’agriculture. Avec un message de vérité et d’espoir. Avec une vision française, européenne et planétaire de la situation, montrant quels sont les atouts de l’agriculture française et européenne dans la compétition mondiale, à condition d’orienter la PAC , non pas vers la fin des paysans, mais vers un nouveau matin des paysans. Et il ne s‘agit pas de vœux pieux, mais de propositions précises, sur ce que doit faire le gouvernement français à l’OMC et à Bruxelles, et aussi au niveau national, en utilisant toutes les marges de manœuvre qui restent, notamment en favorisant l’installation de jeunes agriculteurs.

    Le contraste était saisissant, entre les propos démagogiques de Bayrou, dépourvus de toute perspective concrète, démentis par l’européisme qu’il revendique par ailleurs, et les propositions précises et réalistes de Le Pen, portées par ce souffle national de la France qui a quelque chose à dire au monde.

  • Le Pen au Salon

    Jean-Marie Le Pen a visité pendant deux heures le Salon de l’Agriculture, au milieu d’une cohue indescriptible. Il a rappelé les grandes lignes de son projet en faveur des paysans, et la perspective d’un « matin des paysans » en raison de la demande mondiale de produits agricoles qui va exploser. « Paysan va redevenir le grand métier de l’avenir. » A condition de prendre le chemin inverse de celui que suit avec obstination l’Union européenne livrée au mondialisme.

  • Sarkozy en personne

    Nicolas Sarkozy a confirmé hier soir sur France 3 l’appel lancé par l’UMP quelques heures auparavant, via deux porte-parole du parti, aux maires sans étiquette pour qu’ils apportent leur parrainage aux candidats qui n’ont pas encore les 500 signatures.

    Cet appel, a-t-il dit, n’est « pas simplement » inspiré par la situation de Jean-Marie Le Pen : « Besancenot, on ne peut pas dire qu’il soit proche de moi, il représente l’extrême gauche... Je trouve qu’il serait dommage qu’un homme comme Besancenot ne puisse pas participer à la compétition présidentielle. »

    Et il a jouté : « Moi je combats les idées de M. Le Pen, mais je me battrai pour que M. Besancenot comme M. Le Pen puissent défendre leurs idées. La démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens. »

    La belle déclaration sur la démocratie qui ne doit pas être confisquée ne trompe personne, et la mise en avant du cas Besancenot non plus. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, avait tout loisir pour avancer vers la proportionnelle ou modifier le système aberrant des parrainages. Bien entendu, les socialistes s’indignent, pas à propos de Besancenot, mais à propos de Le Pen. Mais Sarkozy croit fermement qu’il a absolument besoin que Le Pen soit présent, et il va donc jusqu’à « se battre » pour cela : en paroles, certes, mais le signal est clair, et l’on ne va pas s’en plaindre...

  • UMP et parrainages : le commentaire de Jean-Marie Le Pen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue l’initiative du conseiller général UMP André Danet qui lui apporte son parrainage et invite ses amis et collègues à faire de même.

    Il salue également l’appel de l’UMP aux élus non membres de partis politiques pour qu’ils parrainent les candidats qui n’ont pas encore réuni les 500 signatures.

    Parfaitement conscient des vraies raisons de ce soudain empressement démocratique, qui résulte en fait des savantes analyses électorales de Nicolas Sarkozy, il se félicite néanmoins que soit ainsi mis en évidence l’absurdité d’un système que le gouvernement UMP avait tout loisir de réformer mais qu’il a laissé perdurer et qu’il voit aujourd’hui se transformer en boomerang.

  • Parrainages de Le Pen : l’UMP s’active...

    Un conseiller général UMP de Rouen, André Danet, publie un communiqué pour dire qu’il apporte son parrainage à Jean-Marie Le Pen. Affirmant « se ranger aux souhaits de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Alain Madelin », il explique qu’il serait « contraire à l’esprit de nos institutions et extravagant » que Le Pen ne soit pas présent, et aussi que cela nuirait à Sarkozy à la présidentielle et à l’UMP aux législatives. En conséquence il « invite ses amis et collègues du département de Seine-Maritime à assumer leur responsabilité civique en faisant de même »...

    Au point de presse hebdomadaire de l’UMP, les porte-parole Luc Chatel et Valérie Pécresse ont quant à eux lancé un appel aux élus non membres de formations politiques pour qu’ils apportent leur parrainage aux candidats qui n’ont pas encore les 500 signatures, car « les principaux courants de pensée qui existent dans notre pays doivent être présents », « tous les candidats doivent pouvoir se présenter », c’est « une nécessité démocratique », etc. « Les idées de Jean-Marie Le Pen ne sont pas les nôtres, la meilleure façon de les contredire, c’est de les contredire en face », a ajouté Valérie Pécresse.

    On sait que la vraie raison est que Sarkozy est persuadé que si Le Pen est présent au premier tour il récupérera 80% de ses électeurs au second tour, tandis que si Le Pen n’est pas présent il ne récupérera au mieux que 50% d’électeurs potentiels qui se seront dispersés au premier tour... chez Bayrou ou à l’extrême gauche.

    Ce qui est amusant est de voir ainsi Sarkozy participer activement à la dédiabolisation du Front national...

  • Parrainages et piratage

    Selon une source judiciaire contactée par l’AFP, la police a effectué un examen technique sur le matériel informatique du Paquebot et constaté que la partie du système concernant les parrainages avait été piratée... de l’intérieur du siège du Front national. Un salarié du FN a été interpellé et mis en garde à vue, puis relâché et mis hors de cause.

  • Raffarin et les parrainages

    « Sur le fond, je pense qu’il serait profondément regrettable que des candidats qui portent des messages qui ont de l’écho dans le pays ne puissent pas être candidats », a déclaré Jean-Pierre Raffarin, à propos des difficultés de Jean-Marie Le Pen, mais aussi de Dominique Voynet, Olivier Besancenot ou José Bové à réunir les 500 parrainages. Car la présence des « candidats qui ont des résonances dans le pays » est importante pour la démocratie. Interrogé sur le fait de savoir s’il pourrait lui-même apporter son parrainage à l’un de ces candidats, il a répondu qu’il le ferait « si une démarche républicaine était proposée au pays, si les grandes familles politiques se mettaient d’accord pour faire un appel à leurs élus ». Il serait « bienvenu », a-t-il souligné, que « sur ces sujets-là » les partis adoptent « une vision républicaine, avec un peu plus de hauteur ».

  • Le Pen et Airbus

    Interrogé sur Airbus, ce matin sur France Inter, Jean-Marie Le Pen a d’abord constaté que « toutes les occasions sont bonnes pour témoigner de la compassion des candidats, que ce soit un accident de la route, un incendie d’hôpital, une entreprise qui va mal : immédiatement, on voit le ballet des candidats à la présidence de la République se succéder. » Puis il a ajouté : « Tous les problèmes ne sont pas de la compétence des politiques. Laissons les gens d’Airbus essayer de trouver la solution industrielle et commerciale nécessaire... L’Etat a des représentants au conseil d’administration plus compétents que les candidats à la présidence de la République.. . » Cela dit, les difficultés d’Airbus étaient prévisibles : « La production d’Airbus relevait d’un schéma ubuesque : le seul fait qu’il y ait deux co-présidents me paraît déjà une condamnation et une démarche rédhibitoire. »

  • Le Pen et l’immigration

    Lors du premier de ses grands meetings de clôture de campagne, samedi à Marseille, Jean-Marie Le Pen a prononcé un grand discours sur l’immigration, exposant le constat et les solutions concrètes qu’il propose. On en lira avec profit le texte intégral sur le site du Front national. En voici quelques extraits.

    Nous avions depuis trente ans les armes pour faire face à cette menace d’invasion, par le contrôle de nos frontières, par la mise en défense de notre territoire, par le respect strict de la préférence nationale qui n’est pas autre chose, depuis deux siècles, que l’application des principes de l’Etat-Nation. C’est l’inverse qui a été fait par les politiciens successifs, par les gouvernements de droite et de gauche qui ont exercé les responsabilités du pouvoir.
    Six grandes étapes, plus catastrophiques les unes que les autres, balisent 30 années d’erreurs en matière de politique d’immigration.
    1) D’abord, l’institution du regroupement familial en 1974, qui a transformé une immigration temporaire de travail en immigration de peuplement définitive.
    2) Ensuite, la grande régularisation de clandestins effectuée par la gauche en 1981 et 1982, signal dramatique envoyé à tous les damnés de la terre de ce que la France accueillerait toujours tout le monde.
    3) Troisième phase, l’abandon par le RPR et l’UDF de leur programme de lutte contre l’immigration qui leur avait pourtant permis de gagner les élections législatives de 1986.
    4) Quatrième temps fort, l’adoption en 1994, par le gouvernement Balladur, d’une réforme instituant un véritable droit du sol pour accéder à la nationalité française, en rupture absolue avec la tradition de notre pays, dans lequel l’accès à la nationalité est toujours principalement passé par la filiation.
    5) Cinquième étape, au cours des années 90, nous avons abandonné nos contrôles aux frontières, en les supprimant et en déléguant le contrôle de l’accès au Vieux Continent aux institutions européennes. Comme cela était prévisible, l’Europe a été incapable de nous protéger. (...)
    6) Enfin, dernière étape, la marche promise vers une véritable préférence étrangère, baptisée discrimination positive par Nicolas Sarkozy lui-même.
    Il faut d’ailleurs se rendre compte que par une formidable inversion de valeur, les immigrés clandestins bénéficient aujourd’hui de très nombreux droits sociaux, alors même que par leur seule présence sur le sol Français, ils enfreignent les lois relatives à l’entrée et au séjour en France.
    Il y a donc, et c’est mirobolant, un véritable statut juridique du clandestin en France.
    La plupart de ces mécanismes sont financés sur les crédits de l’aide sociale, gérés par les collectivités départementales ou les services de l’Etat, mais le droit à certaines prestations de la Sécurité sociale est également constitué, ce qui ne peut qu’encourager de nouveaux illégaux à tenter leur chance en France.
    Jugez-en par vous-même.
    Dès qu’il arrive, sur le territoire, l’immigré en situation illégale a droit à :
    - L’hébergement d’urgence : ce droit n’est subordonné à aucune condition. Tous types de structures confondues, le dispositif français d’hébergement d’urgence totalise 52.000 places (y compris les nuitées d'hôtels financées par l'Etat pendant la période hivernale, à hauteur de 8.000 places fin 2005).
    - Deuxième droit, le droit à l’aide médicale, la fameuse AME. C’est le droit se faire soigner à l’œil. Au plan strictement financier, le nombre de bénéficiaires de l'AME, qui a fortement progressé depuis la création du dispositif, est proche de 180.000 personnes. Le coût budgétaire du dispositif s'est également fortement alourdi : il n'était que de 200 millions d'euros en 2001 et devrait s'élever à 470 millions d'euros en 2005. Et si les flux ne sont pas taris, ce n’est que le début….
    - Troisième droit, l’Aide Sociale à l’Enfance, qui, là encore, n’est subordonné à aucune condition de régularité du séjour, et comprend des aides financières à domicile, destinées à aider une personne ayant à sa charge un enfant à assurer son entretien, sa sécurité et sa conduite, lorsque ses ressources sont insuffisantes, mais aussi l'intervention à domicile d'un éducateur et l'hébergement, qui peut concerner des mères isolées avec enfant de moins de trois ans, en vue de leur réinsertion sociale et professionnelle, ou des mineurs.
    Les immigrés clandestins ont également le droit d’inscrire leurs enfants à l’école. Et une fois que les enfants sont scolarisés, les parents sont inexpulsables, d’où ce critère de scolarisation des enfants retenus par Sarkozy lors de la régularisation de juillet 2006. C’est extravagant ! Et c’est pourtant vrai ! Comment peut-on croire une seule seconde à la détermination de Sarkozy de lutter contre l’immigration clandestine ?
    - Quatrième droit, un étranger séjournant irrégulièrement sur notre sol et qui travaille au noir a droit aux prestations de la Sécu en matière de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles !

    Comment ne pas être choqués par le fait qu’en France, on ne s’occupe pas d’abord et en priorité des Français d’abord ? Nos compatriotes en effet, ont, dans leur pays, des droits préférentiels issus du labeur de leurs pères et de leurs grands-pères, de la sueur de leurs ancêtres, et à ce titre le dernier des chômeurs français a plus de droits que n’importe quel étranger, qu’il vienne d’Europe ou du reste du monde.