Interrogé sur Airbus, ce matin sur France Inter, Jean-Marie Le Pen a d’abord constaté que « toutes les occasions sont bonnes pour témoigner de la compassion des candidats, que ce soit un accident de la route, un incendie d’hôpital, une entreprise qui va mal : immédiatement, on voit le ballet des candidats à la présidence de la République se succéder. » Puis il a ajouté : « Tous les problèmes ne sont pas de la compétence des politiques. Laissons les gens d’Airbus essayer de trouver la solution industrielle et commerciale nécessaire... L’Etat a des représentants au conseil d’administration plus compétents que les candidats à la présidence de la République.. . » Cela dit, les difficultés d’Airbus étaient prévisibles : « La production d’Airbus relevait d’un schéma ubuesque : le seul fait qu’il y ait deux co-présidents me paraît déjà une condamnation et une démarche rédhibitoire. »