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Le Pen - Page 26

  • L’allégeance de Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Sous couvert de protestations d’amitié, M. Sarkozy a multiplié les déclarations d’allégeance à Washington au cours de son voyage aux Etats-Unis d’Amérique.

    Ce n’est pas ce que l’on attend d’un président de la République française.

    Et une telle orientation, qui renverse les axes traditionnels de la politique étrangère de la France, est lourde de dangers, pour la paix du monde comme pour la paix intérieure de notre pays.

  • Le PS se renie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Par le vote de son bureau national en faveur du traité de Lisbonne, le Parti socialiste a pris la très grave responsabilité de faire adopter la nouvelle mouture de la Constitution européenne par le Parlement.

    En effet, il avait la possibilité (qu’il s’interdit désormais) d’empêcher le gouvernement d’obtenir la majorité des trois cinquièmes lors du vote de révision constitutionnelle au Congrès. Le rejet de cette révision aurait obligé le président de la République à organiser un référendum. Or, tout au long de sa campagne présidentielle, Ségolène Royal s’était prononcée sans ambiguïté en faveur d’un référendum.

    Le parti socialiste se renie.

    « On ne peut pas lâcher le peuple », proteste Arnaud Montebourg.

    La preuve que si. Quand on est socialiste.

  • Soutien aux marins pêcheurs

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les marins pêcheurs, étranglés par la hausse du prix du gazole, passent à l’action avec l’énergie du désespoir.

    Le président Sarkozy ne semble pas entendre leur cri. Il vole médiatiquement, en Afrique, au secours de journalistes qui n’avaient nul besoin d’une escorte présidentielle, mais il ne veut pas voir les problèmes concrets d’une profession sinistrée sur les côtes françaises.

    A vrai dire, il l’avait clairement annoncé par la nomination de Michel Barnier comme ministre de l’Agriculture et de la Pêche. L ’ancien commissaire européen, tête de file des européistes de l’UMP, n’a pas pour mission de contrarier les plans de Bruxelles d’éradication des paysans et des pêcheurs artisanaux. Depuis 20 ans, 50 % de la flottille française de pêche a été détruite.

    Pour Bruxelles et son représentant Barnier, la crise actuelle donne l’opportunité de supprimer encore plus de pêcheurs français, auxquels seront concédés quelques soins palliatifs.

    Seule une politique de promotion nationale des nécessaires et nobles métiers nourriciers pourrait enrayer ce funeste processus.

  • Le silence de Bernard Kouchner

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, a dû défendre, seule, non sans vaillance, d’ailleurs, la position du gouvernement français dans l’affaire de l’Arche de Zoé.

    Son ministre de tutelle, Bernard Kouchner, était aux abonnés absents. Dans cette période où les relations entre la France et le Tchad requièrent doigté et attention, le chef du Quai d’Orsay est parti pour la Thaïlande sans avoir dit un mot de l’affaire.

    Son avis aurait pourtant été d’autant plus intéressant que M. Kouchner est un spécialiste de renommée mondiale de l’aide humanitaire.

    On n’ose avancer l’hypothèse que son silence soit dû au fait que le théoricien de l’« ingérence humanitaire » se sente en partie responsable des dérives qui conduisent à des aberrations telles que l’Arche de Zoé.

  • Un discours de Jean-Marie Le Pen

    Lors du meeting organisé par Roger Holeindre à la Mutualité , vendredi dernier, Jean-Marie Le Pen a prononcé un grand discours dont on n’a vu d’écho nulle part. En voici un bref extrait. Le texte intégral est sur le site du Front national.

    Les migrations de masse sont des formes de conquêtes qui peuvent se passer des violences guerrières au moins au début, n’est ce pas, puisque comme disait Clausewitz, le géopoliticien Allemand, « ce n’est pas l’envahisseur qui est responsable de la guerre, c’est l’envahi… quand il se défend » !!!

    L’immigration de masse est la forme de la guerre moderne. Elle est bien plus redoutable pour l’équilibre du monde que le réchauffement climatique dont on se sert pour la masquer aux yeux de l’opinion.

    Le processus d’envahissement est en cours et est depuis déjà très avancé, mais il peut s’accélérer brutalement par l’entrée souhaitée par les Américains, les Israéliens et nombre d’hommes politiques européens de la Turquie dans l’Union Européenne.

    Nous avons dit en d’autres temps que la Turquie ne peut pas entrer dans l’Union, en notant que les critères d’admission qui lui sont proposés sont dérisoires (respect des Droits de l’Homme, etc.).

    Sur ces critères, l’Europe devrait intégrer nombre de pays du monde qui n’ont rien d’européen, comme d’ailleurs la Turquie , si ce n’est, en ce qui la concerne, que d’avoir par la violence des armes, détruit le monde Byzantin, occupé et ravagé sa capitale Constantinople, tenté à plusieurs reprises de conquérir l’Europe et d’y avoir imposé plusieurs siècles de servitude dans les Balkans.

    On peut estimer et considérer la Turquie et souhaiter avoir avec elle les meilleures relations possibles, comme d’ailleurs avec bien d’autres pays du monde.

    Cela dit, elle ne remplit pas les conditions principales, essentielles pour rejoindre l’Union puisqu’elle n’est pas européenne :

    Ni géographiquement, puisqu’elle est la partie occidentale de l’Asie : l’Asie mineure. Ni historiquement, puisqu’elle a pratiquement toujours été l’ennemie de l’Europe. Ni culturellement, car, pays musulman, la Turquie se voit comme le glaive de l’islam et le recul constant du laïcisme kémaliste au profit de la réislamisation ne fait qu’accroître nos différences.

    La Turquie a persécuté et massacré ses minorités religieuses et ethniques et a tenté, tout au long de son histoire, de renforcer son homogénéité.

    Si elle entrait dans l’Union Européenne, elle serait un cheval de Troie, non seulement pour l’islamisme conquérant mais par l’accès à l’Europe d’autres pays qui ne sont pas plus européens qu’elle.

    Permettez-moi une métaphore : quand on veut faire un club de football, on n’y invite pas les joueurs de rugby ou de basket-ball, car alors on aurait un club omnisport.

    Quand on veut - sincèrement - faire une union européenne, on ne peut y inviter ou y compter que des peuples européens et si il peut apparaître utile ou indispensable de s’étendre géographiquement, il vaudrait mieux se tourner vers l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie jusqu’à Vladivostok, pays qui ont avec nous des intérêts et des risques communs ainsi qu’une civilisation chrétienne qui devrait être défendue – même - par les athées qui nous gouvernent, parce que c’est une réalité incontournable.

  • L’éloquent constat de Valéry Giscard d’Estaing

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Valéry Giscard d’Estaing explique de façon précise que dans le nouveau traité européen les dispositions de la Constitution européenne sont « mises dans un ordre différent ». Il s’agit d’un « traité d’amendements » où l’on « modifie un par un des articles des traités anciens pour y ajouter le contenu du traité constitutionnel ».

    Tel est le témoignage irréfutable du père de la Constitution européenne.

    La première version ayant été rejetée par le peuple français, la nouvelle version, qui est la même en ordre dispersé, ne peut en aucun cas être adoptée par le Parlement. Elle ne peut qu’être de nouveau soumise au peuple.

    Il serait particulièrement honteux de nous occuper d’une réforme institutionnelle si nous ne commencions pas par appliquer les principes de base de la démocratie.

    Le peuple français doit impérativement être consulté sur ce vrai-faux nouveau traité.

    C’est le sens de la pétition que nous lançons.

  • Nice : une alliance Peyrat-FN ?

    Jean-Marie Le Pen a déclaré sur Canal Plus que si Jacques Peyrat se présente de nouveau à la mairie de Nice, le Front national pourrait faire liste commune avec lui pour battre Christian Estrosi, qui a officiellement annoncé sa candidature dimanche dernier.

    Jacques Peyrat doit être reçu aujourd’hui par le président de la République (ou plutôt par le président occulte de l’UMP). « Peut-être que M. Sarkozy va lui proposer une ambassade ou ne je sais quel poste intéressant, dit Jean-Marie Le Pen, mais s’il ne fait rien il y a des chances que Peyrat, qui est un battant quand même, puisse ne pas se contenter d’être mis sur la touche. »

    Jean-Marie Le Pen rappelle que Jacques Peyrat est « l’un de nos vieux compagnons ». Les deux hommes s’étaient liés d’amitié en Indochine. Jacques Peyrat a quitté le Front national en 1995 pour devenir maire UMP de Nice. Il a toujours gardé de bons rapports avec le FN local, notamment avec Gérard de Gubernatis qui est aussi un vieil ami...

  • Promesses grenellisées

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Comme on pouvait s’y attendre, le « Grenelle de l’environnement » a débouché sur un... discours.

    Une fois de plus sont faites des promesses, qui n’engagent que ceux à qui elles sont faites. Et la plupart de ces promesses n’avaient assurément pas besoin d’une telle mise en scène pour être énoncées.

    La présence tutélaire d’Al Gore ne peut que provoquer un malaise. La France n’a pas besoin d’un chaperon, comme par hasard américain, qui donne son satisfecit au nom d’une quelconque autorité morale, fût-elle celle d’un prix Nobel, d’ailleurs controversé.

    (Sur Canal Plus, Jean-Marie Le Pen a noté que la parmi les mesures anoncées la plus concrète était la taxe carbone. Il a ajouté: "Tout le reste fait partie du rêve dans lequel le petit Harry Potter de l'Elysée entretient la France. Ce genre de manifestation me paraît se rattacher beaucoup plus à la magie qu'à la politique.")

  • La France n’a rien à faire en Afghanistan

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Au lendemain de la très médiatique mais nébuleuse incantation de Nicolas Sarkozy sur l’Union méditerranéenne, son ministre de la Défense a discrètement mais concrètement promis à l’OTAN des renforts pour l’Afghanistan, répondant ainsi aux exigences formulées par le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

    Confirmant les informations qui avaient filtré, Hervé Morin ajoute que cet « effort » de la France est « clairement destiné à indiquer aux 37 pays membres de l’Isaf que ce n’est pas le moment de baisser les bras ».

    Hervé Morin se fait le perroquet de Robert Gates. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy se met ouvertement au service des Etats-Unis.

    Mais la France n’a rien à faire en Afghanistan. Surtout si c’est pour y manifester son alignement sur le gouvernement de George W. Bush.

  • Le Pen et la commission Balladur

    Selon ce qui filtre dans la presse, la commission Balladur sur les institutions va proposer de remplacer le système des parrainages pour l’élection présidentielle par un vote des élus locaux, et de faire élire 30 députés à la proportionnelle.

    Un vote des élus locaux « serait contraire au principe de l’élection du président de la République au suffrage direct », réagit Jean-Marie Le Pen, interrogé par l’AFP. Un tel vote aurait une dimension politique, dépassant la simple vérification du sérieux de la candidature telle qu’elle a été définie par le législateur.

    D’autre part, Jean-Marie Le Pen juge « dérisoire » la proposition de permettre l’élection de 30 députés à la proportionnelle. « C’est une rigolade ! Cela n’aurait de sens qu’à partir de 100 députés... Ils devraient proposer que 5 députés seulement soient élus à la proportionnelle, comme ça ils seraient sûrs qu’ils seront UMP ou PS... »

    La commission Balladur, a-t-il ajouté, « c’est une colline qui accouche d’un moustique ».