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Le Pen - Page 13

  • Le Pen : les préparatifs d'une guerre contre l'Iran

    Alors, mesdames et messieurs, je vous le dis sans détour : nous n’avons pas à participer à une quelconque guerre religieuse ou politique contre l’Iran.

    A l’heure où je vous parle en effet, d’importants mouvements militaires américains, anglais et Français se dessinent en direction du Golfe Persique, tandis que le Congrès américain discute sur le projet d’imposer un blocus maritime à l’Iran.
    Le blocus maritime, c’est toujours la première étape vers la guerre, comme le précédent irakien l’a bien montré.
    Une importante armada alliée est désormais positionnée dans l’Océan indien.

    Elle comprend deux des plus gros porte-avions de l’US Navy, deux porte aéronefs, dont l’un des Marines, un sous marin nucléaire Français ainsi que l’ensemble de leurs groupes de combat associés.

    Des navires d’assaut amphibie des Marines et leurs groupes expéditionnaires font partie de la Task Force ainsi que des unités des forces spéciales de l’US Navy.

    Les porte-avions USS Ronald Reagan et USS Roosevelt, flanqués de leurs groupes d’attaque, ont quitté leurs bases respectives du Japon et de Virginie.

    Ils se sont déployés dans la zone qui s’étend du Golfe Persique à l’océan indien occidental.

    Six porte avions et l’ensemble de leurs navires d’escorte sont désormais à proximité du Golfe.

    En comptant les unités déployées pour les missions de surveillance des côtes somalies, de soutien au déploiement en Afghanistan et de contrôle du Golfe, ce sont plus de 100 bâtiments de combat qui sont sur zone ou à proximité, et plus de 1500 avions de combat, concentrés dans un rayon utile pour un bombardement massif.

    C’est là une concentration navale sans précédent depuis 1991, date de la première guerre contre l’Irak.
    Les essais de la nouvelle bombe américaine anti-bunkers, la MOP, sont terminés depuis début juillet, ainsi que les exercices de bombardements réalisés sur Guam.

    Le Koweit a mis ses forces armées en état d’alerte et il ya quelques jours, la diplomatie de Sarkozy a fort opportunément détaché de l’Axe du Mal le seul allié potentiel de l’Iran dans la région, c’est-à-dire la Syrie, comme pour mieux isoler Téhéran.

    Alors, au nom de l’opinion mondiale, qui a le droit de savoir, je pose la question aux autorités américaines : de quoi s’agit-il exactement ?

    D’une intervention sans l’aval de l’ONU ?

    Est-ce que l’armada alliée est là pour imposer un blocus sur les produits pétroliers ?

    Et sur le fondement de quel mandat international ?

    S’agit-il, au travers de cette concentration de troupes, de créer les conditions d’un incident avec les Pasdarans, les Gardiens de la Révolution iranienne, pour engager une épreuve de force ?

    Je pose également la question à Nicolas Sarkozy :

    Pourquoi un sous-marin nucléaire français est-il engagé au côté des américains ?

    Pourquoi un groupe de six avions Rafale de l’aéronavale française est-il à bord du porte-avions USS Roosevelt ?

    C’est la première fois, mesdames et messieurs, je dis bien la première fois, que des chasseurs bombardiers français sont opérationnels sur un porte-avion américain. Le 17 juin dernier, à l’occasion de la réception de la Commission du Livre Blanc, le Chef de l’Etat déclarait pourtant : « La France ne placera jamais aucun contingent militaire sous commandement de l’OTAN en temps de paix ».

    Là, il ne s’agit même pas de placer nos troupes sous l’égide d’une organisation internationale comme l’OTAN mais de les mettre sous l’autorité d’une autre nation, les Etats-Unis d’Amérique !

    Nos maigres moyens devraient être exclusivement au service de la défense des intérêts français.

    (discours de clôture de l'université d'été du Front national)

  • Le Pen : l’Europe toute puissante et anarchique

    Sans revenir sur le fond de nos travaux, j’observe moi aussi cette étrange dualité contemporaine, celle d’une Europe qui bride nos libertés individuelles et nationales par des règles contraignantes, arbitraires ou injustes, tandis qu’une anarchie sans précédent semble présider aux destinées politiques et économiques du monde.

    Le comble, c’est que la France subit ainsi l’addition des inconvénients : ceux d’une Europe toute puissante, qui décide de tout à notre place, et ceux qui naissent de la suppression volontaire de nos frontières politiques, économiques, migratoires, sanitaires et internationales, mettant la France à la merci des grands courants démographiques et économiques mondiaux, au détriment flagrant de notre identité, de notre sécurité et de notre prospérité.

    Bref, l’Union européenne est dans la situation d’un tuteur qui manifesterait une autorité implacable sur les enfants dont il a la charge, tout en laissant entrer librement dans la maison tous les autres enfants, sans intervenir lorsqu’ils casseraient ou pilleraient tout.

    Initialement, l’Union européenne se présentait comme une alternative possible à la mondialisation ; dans les faits, elle en est le fourrier, l’accélérateur et même le démultiplicateur.

    En effet, loin d’instaurer des préférences communautaires, comme c’était prévu par le Traité de Rome, loin d’ériger des frontières extérieures communes, comme prévu par les traités de Maastricht et de Schengen, l’Europe a délibérément supprimé toutes ses frontières, économiques ou politiques.

    Elle professe et promeut l’inverse de la protection, c’est-à-dire la construction d’une vaste zone ouverte à tous les échanges humains, économiques et financiers.

    Par exemple, monsieur Mandelson, le Commissaire au Commerce, n’agit jamais en représentant des intérêts de l’Union, mais en défenseur idéologique du libre-échangisme mondial.

    Il n’est pas le seul. Toute la technostructure de la Commission est mondialiste, depuis plus de 30 ans.

    Toutes les politiques suivies vont dans le sens, non pas d’une Europe européenne, mais d’une Europe-monde, ce que l’on voit particulièrement bien lorsqu’on regarde les élargissements envisagés : la Turquie, le Maroc, Israel, et demain, pourquoi pas, le Caucase, puis enfin l’Asie du Sud est, l’Afrique et l’Amérique.

    Comme l’a dit un jour l’ami Martinez, « l’Europe est un pavillon de complaisance qui couvre une marchandise mondiale ».
    Cette dénaturation de la construction européenne, tout à la fois supranationale et anti-nationale, doit être impérativement et inlassablement dénoncée à l’opinion française.

    Et c’est ce que nous faisons, inlassablement !

    (discours de clôture de l’université d’été du Front national)

  • Mais non, le chômage ne va pas remonter…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le nombre d’emplois salariés a baissé au second trimestre, pour la première fois depuis plus de quatre ans.

    Ce mauvais résultat va de pair avec la croissance négative enregistrée au même trimestre.

    Les experts s’attendent désormais à une remontée du chômage.

    Mais M. Wauquiez a annoncé hier que la nouvelle loi qui permet de radier encore plus de chômeurs des listes de l’ANPE sera applicable dès la fin de ce mois.

    Comme quoi il y a toujours une solution…

  • Les régularisations au « cas par cas »…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Brice Hortefeux annonce que 800 travailleurs clandestins ont été régularisés « au cas par cas » selon les critères de la circulaire du 7 janvier.

    Comme selon le ministre il y a « entre 200.000 et 400.000 » travailleurs en situation irrégulière sur le territoire, les préfectures ne sont pas au bout de leur peine…

    Il faut rappeler que M. Hortefeux n’évoque que les travailleurs clandestins au sens de sa circulaire du 7 janvier. Il ne parle pas des clandestins qui sont régularisés d’une autre façon, comme par exemple les 995 du seul squat de Cachan, où le cas par cas, n’en déplaise au ministre, prend des allures de régularisation massive.

    Quoi qu’il en soit, et contrairement à ce qu’affirme M. Hortefeux, toute régularisation est un appel d’air pour l’immigration clandestine.

  • Pas de procès pendant le ramadan ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La dérive de la Justice a franchi un nouveau seuil avec le report d’un procès d’assises pour cause de ramadan.

    Le scandale est renforcé par le fait que le ministère public, dont la mission est de veiller aux intérêts de la société, ne s’est pas opposé à cette demande des avocats. Or l’intérêt de la société française n’est pas que le procès d’un voyou soit reporté sous prétexte qu’il jeûne…

    Si cette décision fait jurisprudence, c’est la porte ouverte à toutes les exigences communautaristes et confessionnelles dans l’enceinte même des tribunaux de la République.

  • Gel du partenariat stratégique UE-Russie : une pitoyable mascarade

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et du Front national

    Les Vingt-Sept ont décidé de suspendre le processus de partenariat stratégique UE-Russie. Cette tentative d'intimidation est insensée et dangereuse pour l'avenir. Elle vise à faire plier la Russie afin qu'elle retire ses troupes de Géorgie. Cette menace puérile ne servira qu'à démontrer l'impuissance diplomatique et militaire d'une Union européenne inféodée aux Etats-Unis.

    Que l'on soit hostile, indifférent ou favorable à l'intervention russe, la question géorgienne ne doit pas empiéter sur les bonnes relations économiques, politiques et stratégiques avec la Russie.

    Ce caprice médiatique, d'une pseudo élite sans aucune vision d'avenir, va ruiner le nécessaire rapprochement avec ce grand allié naturel de l'Europe. Les Etats-Unis devraient aussi réviser à la baisse leurs prétentions géopolitiques. La Russie n'est pas l'Union soviétique.

    Jean-Marie Le Pen et le Front National saluent fraternellement leurs frères et sœurs de Russie. Il existe encore en Europe de l'ouest des femmes et des hommes qui savent où se trouvent le bon droit et leurs alliés naturels.

  • Alain Griotteray

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et du Front national

    Alain Griotteray était un homme d’honneur et de courage, dont les engagements ont toujours été au service de la France, souvent à contre-courant de la pensée dominante, y compris dans son propre camp : résistant dès 1940, plus jeune chef de réseau de la Résistance en 1943, ancien officier parachutiste, il avait quitté l’UNR du Général de Gaulle au retour duquel il avait pourtant contribué, par fidélité à l’Algérie française.

    Cofondateur des clubs Perspectives et Réalités - et donc de l’ex-UDF - il avait pris la mesure des dérives européistes de sa famille politique et déplorait son empressement à se coucher sous les oukases de la gauche bien-pensante.

    Refusant le conformisme ambiant de la diabolisation du Front National, il prônait dès le milieu des années 1980 l’alliance et le regroupement des patriotes sincères contre les désastreuses politiques socialistes et, au-delà, contre l’affaiblissement moral de notre pays. Il rejetait l’eurodictature technocratique de Maastricht et aspirait à une « Europe des Patries ». En 2007 et 2008 encore, il avait apporté son soutien personnel et explicite aux candidatures législatives et municipales de Marine Le Pen ou de Louis Aliot.

    Jean-Marie Le Pen et le Front National saluent avec émotion la mémoire d’un véritable esprit libre, d’un combattant de conviction et d’un très grand patriote qui, disait-il, croyait « à la France comme en Dieu ».

  • La diplomatie en peau de chagrin

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Malgré les dénégations de M. Kouchner, il est évident que le prétendu « projet de modernisation global » du réseau diplomatique français ne vise qu’à faire des économies, avec pour résultat de réduire la présence de la France dans le monde.

    Les grands mots de « culture de l’urgence et du résultat » ou de « réorientation des moyens de la diplomatie publique d'influence » sont un rideau de fumée qui ne peut pas camoufler la politique de la peau de chagrin.

    Quant à vouloir faire du Quai d’Orsay un « ministère de la mondialisation », c’est le stade ultime de la négation de ce qu’est la fonction régalienne de la diplomatie.

  • Afghanistan : les contradictions de M. Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République répète chaque jour, avec des arguments de plus en plus grandiloquents, que la France doit rester engagée en Afghanistan.

    A moins d’être sourd, on a bien compris sa position. Mais ce que l’on attend aujourd’hui, c’est qu’il nous explique pourquoi elle est diamétralement opposée à celle qu’il avait lorsqu’il était candidat : entre les deux tours de l’élection présidentielle, il avait clairement annoncé qu’il retirerait nos troupes de ce pays.

    Les mâles accents d’inébranlable conviction de ses discours actuels visent à éviter qu’on lui pose la question.

    Car la réponse va de soi et elle réduit les discours à néant. Ce n’est pas parce que la France joue son statut de grande puissance qu’elle reste en Afghanistan, mais au contraire parce que M. Sarkozy a fait de la France un vassal des Etats-Unis d’Amérique.

  • Les Gribouille de l’ordre international

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Ce sont les mêmes qui ont fabriqué et imposé l’indépendance du Kosovo qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie parce que la Russie reconnaît l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie-du-Sud.

    Ni la logique ni la pudeur n’étouffe ces Gribouille d’un « ordre international » à géométrie variable.