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Grande-Bretagne - Page 4

  • La BBC découvre l’école musulmane

    Selon une dépêche de l’AFP : « des » élèves de « certaines » écoles musulmanes de Grande-Bretagne se voient enseigner comment appliquer les châtiments corporels contenus dans la loi islamique de la charia, « révèle » une enquête de la BBC.

    Ah ben oui, dans les écoles musulmanes on apprend la charia. L’étonnant serait qu’on ne l’y enseignât point… Et la charia, c’est notamment l’amputation des voleurs. Ben oui.

    Et l’on apprend aussi aux élèves que ceux qui ne croient pas en l'islam sont condamnés au "feu de l'enfer" après la mort. Ben oui. Mais là ce n’est pas la charia, c’est le Coran.

    Quoi qu’il en soit, cela n’émeut en rien le ministre de l’Education. Ce qui l’interpelle, c’est seulement le contenu antisémite de cet enseignement, sur lequel il a demandé un rapport…

  • La loi britannique sur l’UE

    Le gouvernement britannique a publié aujourd’hui sa loi sur le « verrou du référendum », destiné à empêcher les transferts de souveraineté sans l’assentiment des électeurs, et la « clause de souveraineté » qui renforce la primauté du Parlement. Il est intéressant de noter que le verrou du référendum couvre la « clause passerelle » du traité de Lisbonne, qui permet d’étendre les transferts de souveraineté par un simple accord des 27.

    Cependant, la loi comporte aussi une « clause de portée » (significance clause) qui permet aux ministres de décider en certains cas ce qui constitue ou non un transfert de souveraineté…

  • En Angleterre on s’appelle Mohammed

    Mohammed (sous ses différentes formes) est le prénom masculin le plus fréquent pour les garçons nés en Angleterre et au Pays de Galles en 2009, selon des données officielles publiées hier.

    Jusqu’ici c’étaient des villes (Bruxelles, Londres, Oslo, Milan, Marseille, Saint-Denis…). Pour la première fois c’est à l’échelle d’un pays.

  • Le projet de loi britannique sur l’UE

    Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a évoqué, devant la Conférence du parti conservateur, le projet de loi sur l'Union européenne, qui comprendra une clause de souveraineté et le "verrou du référendum".

    Toute tentative d’un futur gouvernement de transférer des pouvoirs par l’intermédiaire d’un nouveau traité, ou en vertu des clauses passerelles du traité de Lisbonne, sera soumise à référendum.

    La clause de souveraineté dira explicitement que les directives européennes ne peuvent entrer en vigueur au Royaume-Uni que par la volonté du Parlement, et peuvent être retirées à tout moment. Elle « mettra dans le recueil des lois cette vérité éternelle: ce qu'un parlement souverain peut faire, un parlement souverain peut aussi le défaire ».

    Il a ajouté que cela « ne modifie pas l’ordre existant en matière de droit de l’UE », mais permettra d’en finir avec les spéculations.

    Pourtant, il est contraire au droit de l’UE de prétendre que les directives peuvent être refusées par un parlement…

    On a l’impression que les conservateurs continuent leur gesticulation…

  • Une première anglaise

    L’école catholique du Sacré-Cœur de Blackburn, en Angleterre, va devenir une école musulmane.

    En dix ans, la proportion d’élèves catholiques a chuté de 91 à 3%. Parmi les 197 élèves, il n’y a plus que deux catholiques. La plupart des autres sont des musulmans indiens et pakistanais. Pour le diocèse, il n’est plus « approprié » que l’Eglise garde cette école.

    La mosquée locale est prête à la reprendre, d’autant qu’elle a déjà un collège de filles de 383 élèves.

    Un rapport conclut que si l’école du Sacré-Cœur devient une école musulmane, cela « permettra d’accroître la diversité » et « d’offrir une école religieuse qui correspond à la population de la ville ».

    L’actuelle directrice de l’école s’appelle Humma Ahmed…

  • Le « verrouillage par référendum »

    Le ministre britannique des Affaires européennes a annoncé hier un « verrouillage par référendum » de l’Union européenne : il ne pourra plus y avoir aucun transfert de souveraineté sans que le peuple britannique soit appelé à s’exprimer par référendum.

    L’annonce est accueillie avec un certain scepticisme, y compris dans les rangs conservateurs, certains faisant remarquer que le traité de Lisbonne, étant « auto-amendable », permet les transferts souveraineté sans en référer à quiconque. D’autres rétorquent que l’UE aura forcément besoin de nouveaux traités et que c’est là que le « verrou » aura toute son importance.

    Pour ma part je constate que le gouvernement britannique vient d’accepter sans mot dire (après avoir hurlé qu’il opposerait son veto) le contrôle européen des budgets nationaux avant leur vote par les parlements, ce qui sonne, comme le disait le ministre italien, la fin de toute souveraineté budgétaire.

    D’autre part, David Livington a précisé que le « verrou » ne concernait pas l’élargissement de l’UE. En clair, les Britanniques ne seront pas consultés sur l’adhésion de la Turquie, que les conservateurs appellent de tous leurs vœux (contrairement à la population)…

    Selon le dernier sondage YouGov, publié le même jour, 47% des électeurs britanniques voteraient pour le retrait de leur pays de l’UE s’ils étaient consultés par référendum, contre 33% qui voteraient pour rester dans l’UE. (La méthodologie de YouGov est a priori curieuse, mais les résultats des élections montrent que ses sondages sont les plus fiables.)

  • Le gouvernement britannique demande. Les gens répondent…

    Dès son accession au pouvoir, en mai, le gouvernement Cameron (plus précisément le vice-Premier ministre Nick Clegg) avait lancé une « consultation » par internet pour que les Britanniques disent ce qu’ils attendent de ce gouvernement. Le ministère de l’Intérieur a reçu de nombreux appels à arrêter toute immigration. Le ministère de la Justice a été assailli de demandes d’aggravation des peines, et de rétablissement de la peine de mort. Et surtout, le ministère des Affaires étrangères a été submergé de messages demandant que la Grande-Bretagne quitte l’UE, selon le Daily Mail.

    De fait, le ministère accuse le coup. Sa « réponse aux commentaires du public sur l’approche européenne du gouvernement de coalition » commence ainsi :

    « Nous comprenons que beaucoup d’entre vous se sentent désabusés et sceptiques à propos de l’UE. Parlant de l'UE au Parlement, le ministre des Affaires étrangères a dit qu'il sait qu'il y a “une profonde déconnexion entre le peuple britannique et ce qui a été fait en son nom par les gouvernements britanniques”. Nous voulons traiter ce problème. C’est pourquoi nous avons dit que nous n’accepterons aucun nouveau transfert de souveraineté ou de pouvoirs entre le Royaume-Uni et l’UE pendant cette législature. Nous sommes résolus à nous assurer que le peuple britannique aura son mot à dire sur toute nouvelle proposition de transfert. C’est pourquoi nous préparons une loi assurant que tout futur traité européen qui transfère des compétences du Royaume-Uni vers l’UE sera soumis à référendum. »

    Puis le texte dit : « L’UE a vraiment besoin de changer, et de faire mieux. » Suit une longue défense du « marché commun » (sic) et de ses bienfaits.

    Et il conclut en noyant le poisson :

    « Alors oui, tandis que l'UE - les institutions européennes à Bruxelles et les gouvernements des pays qui composent l'Union européenne - fait certaines choses bien, il ya beaucoup de choses qu'elle pourrait mieux faire - et certaines d’entre elles peuvent être justement critiquées. Et il est certainement vrai que le gouvernement doit être plus démocratiquement responsable de ce qui se passe dans l'UE. Le gouvernement de coalition veut écouter ce que vous avez à dire sur cette question et, là où il y a place à amélioration, agir en ce sens. »

  • En Angleterre

    Neuf personnes ont été condamnées à Manchester pour l’exploitation sexuelle d’une fille de 14 ans. Le chef de la police de Manchester a déclaré : “Cette enfant a subi un cauchemar épouvantable. Le niveau de souffrances qu’elle a enduré dépasse l’entendement. Elle a été traitée comme un objet, battue, menacée, violée…”

    Les condamnés sont Aftab Khan, Abid Khaliq, Ahmed Noorzai, Mohammed Anwar Safi, Mohammed Khan, Najibullah Safi, Asad Yousaf Hassan, Mohammed Basharat, Mohammed Atif.

    (Bivouac-ID)

  • William Hague dément Van Rompuy

    William Hague, le nouveau ministre britannique (très eurosceptique) des Affaires étrangères, et Nick Clegg, vice-Premier ministre et chef du parti libéral (théoriquement européiste), étaient hier en visite à Berlin. William Hague a ouvertement démenti Herman Van Rompuy qui avait annoncé que tous les pays de l'UE s'étaient mis d'accord pour que les budgets nationaux soient soumis à Bruxelles avant d'être votés par les parlements. Il a déclaré : « Notre budget sera d'abord présenté à notre Parlement national. » Et Nick Clegg a ajouté : « Nous sommes complètement d'accord sur ce sujet. »

    William Hague confirme ainsi ce qu'avait déclaré son secrétaire d'Etat au Trésor, Mark Hoban, au lendemain de la réunion de Bruxelles : « Le budget sera présenté d'abord au Parlement »...

  • Cameron au pouvoir

    David Cameron, 43 ans, est devenu aujourd'hui Premier ministre du Royaume-Uni, à la tête d'une coalition entre les conservateurs et les libéraux (la première coalition depuis 70 ans).

    Les libéraux obtiennent cinq portefeuilles ministériels, dont celui de vice-Premier ministre qui revient à Nick Clegg, le chef du parti, âgé lui aussi de 43 ans.

    Il est clair que la présence des libéraux, européistes bon teint, vont peser sur l'orientation de la politique européenne de David Cameron, qui aurait été sans concession dans ce domaine, si l'on en croit ses déclarations, mais aussi le positionnement des députés conservateurs au Parlement européen. Un ouf de soulagement a parcouru les capitales européennes...

    Toutefois, on note que le ministre des Affaires étrangères sera bien William Hague, comme prévu. Et William Hague est un pourfendeur résolu du super-Etat européen.