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Afghanistan - Page 5

  • Karzaï s’énerve

    Le président afghan Hamid Karzaï, au cours d’une conférence de presse, a dénoncé une nouvelle fois les bombardements américains de villages afghans, et a déploré qu’il ne pouvait pas les empêcher, mais en des termes qu’il n’avait jamais utilisés :

    « Nous n'avons pas d'autre choix, nous n'avons pas les moyens d'arrêter ces avions. Si nous pouvions, si je pouvais (...), nous les arrêterions, nous les abattrions. Si nous avions un chelak (une sorte de lance-pierres), nous le jetterions pour arrêter les avions américains. Nous n'avons pas de radars pour les arrêter, nous n'avons pas d'avions. J'aimerais pouvoir intercepter les avions sur le point de bombarder les villages afghans, mais je n'en ai pas les moyens. »

    A propos de sa déclaration précédente, par laquelle il demandait à la communauté internationale un « calendrier sur la durée » de son intervention militaire (appel aussitôt rejeté par notre ministère des Affaires étrangères – et lui seul), il a précisé :

    « J'ai demandé un calendrier pour l'élimination du terrorisme dans cette campagne militaire. Je n'ai pas demandé un calendrier de retrait des troupes étrangères. Nous demandons à la communauté internationale de venir en Afghanistan pour améliorer la situation, pas pour l'aggraver. Nous ne voulons plus la guerre, nous voulons un bel avenir. »

  • Nouvel appel de Karzaï au mollah Omar…

    Le président afghan Hamid Karzaï a de nouveau affirmé dimanche qu'il protègerait le mollah Omar, chef des talibans, en échange de la paix , au cours d'une conférence de presse : "Si j'apprends que le mollah Omar désire négocier la paix, en tant que président de l'Afghanistan, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le protéger."

    Le président afghan a souligné qu'il agirait ainsi même si la communauté internationale s'opposait à sa décision.

  • Afghanistan : et maintenant la famine…

    Selon le Royal United Services Institute (RUSI) de Londres, l'accumulation de plusieurs facteurs comme la hausse des prix des produits alimentaires de base et la sécheresse estivale, a créé les conditions d'une famine "désastreuse" en Afghanistan cet hiver, qui pourrait affecter environ 8,4 millions de personnes.

    "Quels que soient les effets de l'insurrection violente sur la mission mandatée par l'Onu en Afghanistan, c'est la famine et la malnutrition à grande échelle qui vont dresser l'obstacle le plus important aux progrès" de la communauté internationale, note le rapport, qui insiste : "Le gouvernement afghan et la mission Onu/Isaf subiront un revers plus important si la communauté internationale n'empêche pas un désastre humanitaire prévisible."

  • Afghanistan : l’impasse

    Pierre Lellouche (UMP) et François Lamy (PS) ont présenté un rapport parlementaire d'étape sur la situation en Afghanistan.

    « Sur le plan purement militaire, ça s'apparente à une situation d'impasse, dit Pierre Lellouche. Nous les empêchons de se regrouper et donc de prendre Kaboul et d'amener dans leurs valises Al-Qaïda (...), mais nous ne sommes pas aujourd'hui capables de les réduire. »

  • Afghanistan : 300 soldats français battent en retraite

    Des soldats français ont dû abandonner sur le terrain deux missiles antichar Milan-2 et un poste de tir lors de combats acharnés contre des insurgés afghans samedi à l’est de Kaboul. L’accrochage d’une violence inouïe s’est produit dans la province de Kapisa, où avait eu lieu l’embuscade qui a tué dix soldats français près de Kaboul le 18 août.

    Une unité française de quelque 300 soldats a été « cernée par des tireurs (et) il fallait faire reculer ce groupe », et « un poste de tir et deux missiles n’ont pas pu être récupérés » lors du désengagement des militaires français, a indiqué le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l’état-major des armées à Paris.

  • Il n’aura que 20 ans de prison…

    Condamné à mort en janvier pour blasphème contre l’islam, Sayed Perwiz Kambakhsh, étudiant et journaliste afghan, a été condamné à 20 ans de prison en appel.

    Kambakhsh avait été arrêté le 27 octobre 2007 pour avoir distribué à ses camarades d'université un article "insultant pour l'islam et interprétant de manière erronée des versets du Coran", selon l'acte de condamnation.

    Membre de la minorité chiite, il était employé par une publication locale, Jahan-e Naw (Nouveau Monde), tout en poursuivant des études universitaires. avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, en particulier sur la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien.

    Il avait plaidé non coupable à l'ouverture de son procès en appel le 18 mai, niant avoir blasphémé et affirmant: "Je suis musulman et je ne me permettrais jamais d'insulter ma religion. J'ai été forcé de signer les documents d'accusation. J'ai été torturé, je n'avais pas d'autre choix que d'accepter les accusations."

    Les procureurs ont affirmé qu'il avait perturbé les cours en posant des questions sur les droits des femmes dans l'islam.

  • Afghanistan

    Alors que des militaires occidentaux et des responsables afghans étaient en réunion dans le district de Bermel, dans la province de Paktika (Est de l'Afghanistan), un policier afghan, dans une tour de guet, a ouvert le feu, tuant un soldat américain. Le policier a été abattu.

  • Afghanistan : ordre de repli…

    La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) déployée par l'Otan en Afghanistan a ordonné à ses hommes confrontés à des talibans de se replier plutôt que de combattre au cas où le recours à des raids aériens mettrait en danger des civils, ont rapporté mardi des responsables afghans et de l'Isaf.

    La violence en Afghanistan a atteint cette année des sommets sans précédent depuis que les forces américaines et afghanes ont renversé le régime taliban, en 2001, et les Occidentaux commencent à redouter de perdre la bataille sur le terrain aussi bien que le soutien de la population afghane.

    Les insurgés ont intensifié leur campagne et l'ont étendue à des régions jusqu'ici paisibles, profitant du ressentiment suscité par la présence de forces étrangères accusées de recourir sans discrimination à des bombardements aériens, mettant ainsi des civils en danger.

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  • L’Afghanistan selon le renseignement américain

    L'Afghanistan est plongé dans une spirale négative et il est peu probable que son gouvernement soit en mesure de contrer la résurgence des talibans, selon un projet de synthèse des agences américaines du renseignement cité par le New York Times.

    Ce rapport classé confidentiel évoque un effondrement du pouvoir central accéléré par la corruption au sein du gouvernement du président Hamid Karzaï et l'augmentation des attaques menées par les insurgés depuis leurs bases arrière au Pakistan.

    Il affirme que nombre des problèmes les plus lourds de l'Afghanistan trouvent leur origine dans l'administration même du pays.

    Cette fuite est intervenue la veille de la réunion, aujourd’hui à Budapest, des ministres de la Défense de l'Otan, où Washington doit appeler une nouvelle fois les membres de l'Alliance atlantique à s'impliquer davantage dans le conflit...

  • Afghanistan : un sanglant coup de pub pour les talibans

    Les Américains avaient annoncé hier que 30 talibans avaient été tués dans un affrontement avec les forces de sécurité afghanes et internationales et dans des frappes aériennes, dans le district de Shindand. Mais la police de la région a affirmé que 15 maisons ont aussi été détruites dans les bombardements. « Soixante-seize personnes, tous des civils et pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués », a assuré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, précisant que parmi les victimes figurent 50 enfants de moins de 15 ans, 19 femmes, 7 hommes.

    Si ce bilan était confirmé, il s'agirait de la bavure la plus meurtrière depuis l’invasion du pays. La dernière en date ce sont les deux frappes aériennes de juillet qui avaient tué 64 civils, pour la plupart des femmes et des enfants venant assister à un mariage.

    La Maison Blanche a réagi avec le plus grand scepticisme, alors même que le « président » Karzai condamnait dans un communiqué le « martyre de plus de 70 innocents, pour la plupart des femmes et des enfants ».

    La « coalition », sur place, a réagi autrement : « Toutes les accusations concernant des victimes civiles sont prises très au sérieux. Les forces de la coalition font tout ce qu'elles peuvent pour éviter la perte de vies innocentes. Une enquête a été ouverte. »

    Elles sont surtout prises au sérieux parce qu’elles retournent les populations contre les forces internationales et contre le « gouvernement » afghan. De violentes manifestations ont aussitôt éclaté dans la zone touchée, selon des témoins cités par l’AFP.

     

    Addendum. Selon la commission d’enquête afghane qui s’est rendue sur place, ce sont plus de 90 civils qui ont été tués, pour la plupart des femmes et des enfants.

    Les Etats-Unis ont exprimé dimanche leurs regrets pour « la perte de vies innocentes parmi les Afghans que nous sommes censés protéger »…