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Afghanistan - Page 3

  • Fin de la farce présidentielle afghane

    Hamid Karzai a été déclaré président élu d'Afghanistan (sic) par la Commission indépendante (sic) électorale.

    Hier, son rival Abdullah Abdullah avait retiré sa candidature pour le second tour, prévu le 7 novembre, considérant qu'il y aurait autant de fraudes qu'au premier.

    Hier soir, la Commission affirmait encore que le second tour aurait lieu samedi prochain.

    Ce midi, la Commission déclarait Karzai vainqueur de la présidentielle.

    Ce matin, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon était arrivé à Kaboul pour « parler » de la présidentielle. Il a salué l'annulation du second tour et félicité le vainqueur...

    Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont fait de même.

  • La farce de la présidentielle afghane, suite

    Hamid Karzaï a recueilli 49,67% des voix au premier tour de l'élection présidentielle afghane, selon les "résultats officiels définitifs" rendus publics mardi.

    "Le président Karzaï a rassemblé 49,67% des voix. Je ne peux rien dire concernant le score du Dr. Abdullah. Nous l'annoncerons lors d'une conférence de presse demain", a déclaré Noor Mohammad Noor, un porte-parole de la Commission Electorale Indépendante.

    Les résultats provisoires donnaient 54,6 % à Karzaï. Mais la fraude était d'une telle ampleur que la communauté internationale souhaitait qu'il y ait un second tour. Le résultat de Karzaï a donc été baissé au-dessous de 50 %... Cela seul importe, et on l'a annoncé, alors qu'on n'avait pas fini de calculer ce que cela peut donner pour les autres candidats en lice...

    Le second tour aura lieu le 7 novembre.

  • « Démocratie » « afghane »

    Titre d'une dépêche de l'AFP :

    "Le résultat de la présidentielle afghane en cours de négociation".

    Explication :

    "Deux mois après une élection présidentielle controversée, les autorités électorales afghanes se querellent toujours sur la nécessité ou non d'un second tour, à propos duquel des négociations serrées se poursuivaient samedi entre les deux principaux candidats.

    "Selon des diplomates à Kaboul, politiciens afghans et représentants occidentaux négocient énergiquement depuis plusieurs jours afin d'éviter un second tour qui pourrait encore plus déstabiliser le pays, déjà fragilisé par une intensification de l'insurrection."

  • Le pitoyable cirque de la présidentielle afghane

    Pour la seconde fois en moins d'une semaine, la Commission des plaintes électorales (ECC) a changé les règles de recomptage des voix du premier tour de l'élection présidentielle du 20 août en Afghanistan (il y a plus de sept semaines) pour revenir à une procédure favorisant le chef de l'Etat sortant.

    Tous les détails de la sordide cuisine dans cette dépêche de Reuters.

    Lire la suite

  • Afghanistan

    Huit soldats américains sont morts au combat samedi en Afghanistan. La veille, cinq autres avaient été tués.

    Cette année, 394 militaires étrangers, dont 236 Américains, sont morts en Afghanistan, d'après le décompte de l'AFP.

    L'année 2009 est de loin la plus meurtrière pour les forces internationales depuis leur arrivée en Afghanistan.

    L'insurrection n'a cessé de s'étendre et de s'intensifier depuis deux ans, au point que les violences atteignent ces derniers mois des records absolus depuis que les talibans ont été chassés du pouvoir fin 2001.

     

    Addendum

    Un soldat américain blessé dans les combats de samedi est mort. Un autre a été tué ce lundi.

  • « Elections » afghanes

    "Nous refusons d'être les complices d'une quelconque tentative de fraude massive", a asséné devant la presse Dimitra Ioannou, chef adjoint de la mission d'observation électorale de l'Union européenne (UE).

    "Nous avons calculé qu'il y avait 1,5 million de votes suspects", a déclaré Dimitra Ioannou, les observateurs estimant que cela représente environ un quart des bulletins déjà déclarés valides.

    Sur ces suffrages suspects, 1,1 million ont profité à M. Karzaï, selon Mme Ioannou, et quelque 300.000 à son principal rival, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, a-t-elle précisé.

    A cela s'ajoute que selon les observateurs la participation a tourné autour de 30 à 35%.

    Les « résultats » officiels devraient être annoncés ce soir.

  • Quand la présidence suédoise patauge

    A propos des élections afghanes, elle passe de l'enthousiasme idéologique à l'inquiétude devant les faits...

    Début de la déclaration de la présidence de l'Union européenne au lendemain des élections en Afghanistan :

    L'Union européenne félicite l'Afghanistan à l'occasion de la tenue du deuxième scrutin présidentiel et des deuxièmes élections provinciales conformément à la constitution démocratique adoptée en 2004 (1382 dans le calendrier lunaire). Le fait que ces élections soient les premières organisées par les autorités afghanes elles-mêmes en trente ans marque un tournant décisif pour la démocratie en Afghanistan.

    Extrait de la déclaration de la présidence de l'Union européenne hier 10 septembre, selon la traduction de l'AFP :

    L'Union européenne est "préoccupée par les accusations de fraude dans un certain nombre de bureaux de vote", elle "soutient le travail important de l'ECC (Commission des plaintes électorales) pour garantir la crédibilité des élections et souligne la nécessité que son indépendance soit pleinement garantie". Elle demande à "toutes les autorités et parties prenantes de respecter à la lettre le code électoral et d'éviter de tirer prématurément des leçons de résultats avant qu'ils n'aient été clairement certifiés."

    Pourquoi « selon traduction de l'AFP » ? Parce que ni le site du Conseil européen ni le site de la présidence suédoise ne donne autre chose que le texte anglais.

    Les eurocrates et les européistes n'avaient que mépris pour la présidence tchèque. Mais celle-ci avait mis en place un site internet entièrement francophone, alors que le site en français de la présidence suédoise ne l'est que partiellement.

  • Les talibans présents pratiquement partout en Afghanistan

    Chassés du pouvoir à Kaboul il y a près de huit ans par l'intervention occidentale, les taliban sont aujourd'hui présents pratiquement partout en Afghanistan, selon le groupe d'études International Council on Security and Development (ICOS).

    Selon les chiffres fournis jeudi par ce "think tank", les insurgés islamistes sont plus ou moins actifs sur 97% du territoire afghan.

    Le mois dernier, un document officiel du gouvernement de Kaboul basé sur des chiffres d'avril faisait état d'activités ou de menaces insurrectionnelles sur près de la moitié du territoire national et précisait que certains secteurs étaient même "sous le contrôle de l'ennemi".

    D'après les chiffres de l'ICOS, récoltés depuis le début de l'année, les taliban sont très actifs sur 80% du territoire. Ailleurs, sur 17% du pays, au moins une attaque par mois a été signalée.

    A la fin de l'an dernier, la carte dressée par l'ICOS révélait une présence permanente des insurgés sur 72% du sol afghan et une présence "substantielle" sur 21% du reste du territoire.

    Le nord du pays, considéré comme relativement calme jusqu'à ces derniers mois, est à son tour touché par la violence, notamment les provinces de Balkh et de Kunduz.

    (Reuters)

  • Ce qui s’est passé dans la province de Kunduz

    L'OTAN a d'abord affirmé que le bombardement d'un camion citerne n'avait tué que des talibans. Puis elle a admis que « des civils » avaient pu être tués.

    Selon un rapport de l'ONG afghane Afghanistan Rights Monitor (ARM), ce sont entre 60 et 70 civils qui ont été tués.

    L'ONG, après enquête sur place, explique que les talibans avaient détourné deux camions-citernes plein d'essence. L'un des deux s'est embourbé. Pour le dégager, les talibans ont fait venir les habitants du village voisin, pour qu'ils se servent gratuitement en essence et les aident à désembourber le camion. C'est alors que deux bombes de 250 kg ont été larguées sur le site.

    L'affaire fait polémique en Allemagne, car, pour une fois, ce ne sont pas les Américains qui sont directement responsables : c'est un commandant allemand qui a donné l'ordre de bombarder.

  • Les talibans dans le Nord afghan

    Tandis que la « coalition » leur fait guerre dans le sud du pays, les talibans étendent leur emprise au nord...

    "Les talibans sont de retour dans plusieurs provinces du Nord", reconnaît Mohammad Omar, gouverneur de la province du Kunduz.

    "Il y a quelques secteurs, y compris au Kunduz, où l'insurrection se renforce", indique le contre-amiral Greg Smith, chargé de la communication publique auprès de la Force internationale d'assurance à la sécurité (Isaf).

    Selon la police locale, certains tronçons de la principale route reliant Kunduz à Kaboul sont passés sous le contrôle des talibans, qui dressent des barrages et attaquent des véhicules.

    (voir la longue dépêche de Reuters)