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Un blasphème « artistique » parmi d’autres

Début d'un article du Nouvel Observateur sur un spectacle donné au Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d'automne, par le Sud-Africain Steven Cohen, « blanc, juif et homosexuel » :

On découvre tout d'abord sur la scène une « installation » en forme de croix composée de fleurs artificielles, de petites lumières et de ces ignobles objets kitsch en faïence ou en porcelaine qui se vendent dans les bazars ou les magasins de souvenirs. Deux mannequins également, habillés de justaucorps agrémentés de jupes courtes, ornés comme des vêtements liturgiques ou surchargés comme des châsses baroques. Et des écrans dont le plus grand donne bientôt à voir des images du héros de la performance, Steven Cohen, vêtu d'un costume de ville, maquillé de façon magnifique, et juché sur d'étranges chaussures à talons vertigineux dont le support est constitué de deux crânes humains. Ainsi accoutré, Steven Cohen est filmé déambulant dans Wall Streeet devant des passants plutôt amusés. Plus tard, il apparaît en chair et en os, tutu noir, fesses à l'air, chaussé de lourdes bottes de scaphandriers avec lesquelles il va détruire, en les piétinant avec fracas, tous les éléments kitsch de la croix.

(via novopress)

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