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Macron - Page 13

  • Macron : le n’importe quoi permanent

    Emmanuel Macron dit vraiment n’importe quoi en permanence. Pour donner un exemple de dépassement du clivage droite-gauche il dit :

    Lorsque des progressistes ont voulu mener le combat, pour la liberté de conscience et pour la laïcité, pour voter cette belle loi de 1905 séparant l'Eglise et l'Etat, il a fallu des femmes et des hommes de gauche et de droite.

    Comme tout laïcard totalitaire, il qualifie de « belle », évidemment, la loi de persécution (et de vol) contre l’Eglise.

    Bien sûr le politiquement correct exige de dire « des femmes et des hommes ». Mais il n’y avait pas de femmes à la Chambre des députés en 1905. (Elles n'avaient pas le droit de vote...)

    Il n’a donc pas « fallu » des femmes. Et il n’a pas davantage « fallu » des hommes de droite.

    Il n’y a guère eu quelques très rares députés de « droite » à voter cette loi, et en tout état de cause la gauche n’avait pas besoin d’eux. La gauche avait 338 députés et la « droite » 251. La loi a été adoptée par 341 voix contre 233.

  • Outre-mer ne sont que des îles

    Depuis La Réunion, Emmanuel Macron a lancé un appel au calme en Guyane, parce que « bloquer le fonctionnement de l’île ne peut être une réponse à la situation ».

    La Guyane est donc devenue une île. Alors c’est peut-être lui, finalement, et non son nègre, qui avait écrit dans son livre que Villeurbanne est dans la banlieue de Lille.

    Et en décembre il avait parlé d’une femme qui s’était « expatriée » à la Guadeloupe pour Noël…

    Mais puisqu’il n’y a pas de culture française…

  • Ironie de l’histoire

    Le jour même où François Fillon annonçait qu’il était convoqué le 15 mars pour une probable mise en examen, le Conseil constitutionnel faisait savoir que pour lui le seul candidat réunissant les conditions était… François Fillon.

    Le Conseil constitutionnel a publié en effet hier sa première liste de parrainages remis par les candidats. Le seul qui dépasse les 500 est Fillon (738). En deuxième position on trouve Emmanuel Macron (229), puis Nathalie Arthaud (201), et Benoît Hamon (184). Les autres sont très loin derrière (Mélenchon 87, Le Pen 25).

    La performance de la candidate de Lutte ouvrière n’a rien d’étonnant. Le groupuscule trotskiste a toujours été l’un des premiers à fournir ses 500 parrainages.

    Ce qui peut surprendre est le nombre de parrainages déjà récoltés par Emmanuel Macron, dans la mesure où les élus socialistes sont prévenus que s’ils parrainent ce candidat ils seront (du moins en théorie) exclus du parti et ne pourront donc plus avoir l’investiture.

    La seule possibilité pour Macron était de viser les maires sans étiquette des petites communes. De fait, la quasi totalité de ses parrainages vient de ces maires (en dehors de quelques sénateurs et de quelques conseillers départementaux). Or cela nécessite un travail important et de longue haleine. Autrement dit il y a longtemps que Macron, qui n'a pas derrière lui l'appareil d'un parti, a constitué des équipes pour aller chercher ses promesses de parrainages. Sa surprise à lui est sans doute que ça marche mieux qu’il ne l’avait prévu – même s’il est évident que c’est infiniment plus facile pour le candidat du système que pour un représentant de l’« extrême droite ».

    Les parrainages peuvent être apportés à partir de la publication du décret convoquant les électeur : le 24 février dernier. Les formulaires n’étant disponibles qu’à partir de cette date, cela veut dire que Macron a réussi à (re)contacter plus de 200 maires en quatre jours (ou plutôt en deux jours, sachant que les formulaires ont été envoyés le 24, que le 25 était un samedi où les petites mairies sont fermées, le 26 un dimanche…).