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La messe de la musique d’église

Le 2 février prochain, l’archevêque de Miami, Mgr Thomas Wenski, célébrera la messe selon la forme extraordinaire, à l’occasion d’un colloque sur la musique sacrée organisé par la Church Music Association of America et une université de Floride.

Le blog Summorum Pontificum souligne que ce sera la première fois depuis la révolution liturgique qu’un évêque célébrera la messe traditionnelle dans l’Etat de Floride.

Je constate pour ma part que la Church Music Association of America promeut la musique sacrée pour la messe selon le missel officiel de la forme ordinaire en anglais. Mais lorsqu’elle organise un colloque, elle veut une messe traditionnelle. C’est un exemple de plus, à l’appui de ce que je remarque depuis que la messe traditionnelle n’est plus interdite : les associations qui s’occupent de musique sacrée, et les associations qui promeuvent le latin dans la liturgie, sautent sur l’occasion quand elles peuvent avoir la messe traditionnelle. C’est donc bien que la nouvelle messe n’est pas adaptée au latin et à la musique sacrée traditionnelle, malgré les efforts désespérés de ceux qui tentent de prouver le contraire.

Commentaires

  • C'est une plaisanterie ou quoi d'autre ? la Messe selon la forme ordinaire (Paul VI) a été publiée d'abord en latin, et il m'arrive de la célébrer dans cette langue, exactement comme le Pape Benoît XVI à St Pierre de Rome et ailleurs. Savez-vous que l'original du rite de la Messe reconnu par Paul VI est en latin ??? Et en plus, ce rite ne serait pas "traditionnel" ? Il n'exprimerait pas de façon ordinaire la lex orandi et la lex credendi de l'Eglise latine ? Et il ne se prêterait pas au chant grégorien ? Mais il est urgent de mettre le Pape au courant...et pour moi de jeter aux orties le graduel édité en 1974 par les moines de Solesmes...
    Bon, bien à vous...quand même !

  • Le problème est que Paul VI est d'accord avec moi:

    Et c'est là, bien sûr, que l'on constatera la plus grande nouveauté : celle de la langue. Ce n'est plus le latin, mais la langue courante, qui sera la langue principale de la messe. Pour quiconque connaît la beauté, la puissance du latin, son aptitude à exprimer les choses sacrées, ce sera certainement un grand sacrifice de le voir remplacé par la langue courante. Nous perdons la langue des siècles chrétiens, nous devenons comme des intrus et des profanes dans le domaine littéraire de l'expression sacrée. Nous perdrons ainsi en grande partie cette admirable et incomparable richesse artistique et spirituelle qu'est le chant grégorien. Nous avons, certes, raison d'en éprouver du regret et presque du désarroi. Par quoi remplacerons-nous cette langue angélique ? Il s'agit là d'un sacrifice très lourd. Et pourquoi ? Que peut-il y avoir de plus précieux que ces très hautes valeurs de notre Eglise ? La réponse semble banale et prosaïque, mais elle est bonne, parce que humaine et apostolique. La compréhension de la prière est plus précieuse que les vétustes vêtements de soie dont elle s'est royalement parée. Plus précieuse est la participation du peuple, de ce peuple d'aujourd'hui, qui veut qu'on lui parle clairement, d'une façon intelligible qu'il puisse traduire dans son langage profane.
    (Audience 26 novembre 1969)

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