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Gouvernement - Page 57

  • Vite, contre les mères

    Au nom de l'égalité de genre, le Halde, puis la Cour de cassation, ont décrété que les avantages accordées aux mères en matière de retraite (pouvant aller jusqu'à deux ans par enfant) étaient une discrimination.

    Comme il n'est pas financièrement possible d'accorder ces avantages aux pères, il faut trouver le moyen de les supprimer aux mères tout en faisant croire qu'ils seront plus ou moins compensés, mais on ne sait pas comment.

    Néanmoins, le ministère du travail fait savoir qu'il souhaite que la réforme « puisse faire l'objet d'un consensus » et figure dans le prochain projet de budget de la Sécurité sociale.

  • Clotilde Reiss

    Le foin politico-médiatique autour de Clotilde Reiss est un nouvel exemple de la disparition du sens des réalités, sous les coups des idéologies bêlantes et infantilisantes.

    Lorsqu'on réside dans un pays de dictature, ou bien on se soumet à la dictature, ou bien, si l'on croit pouvoir, ou devoir, agir autrement, on assume ses actes. Et le gouvernement de la personne en question le dit, si c'est un gouvernement digne de ce nom (tout en agissant en coulisses pour sa libération), ne serait-ce que pour avertir les écervelés qui croient pouvoir agir partout comme au quartier Latin.

    Ce qui est amusant, ou plutôt attristant, est que les médias et le gouvernement français jouent exactement le rôle qui leur est imparti par la junte islamique de Téhéran. En en faisant une énorme affaire, ils accréditent la propagande interne selon laquelle il y avait bien des étrangers dans les manifestations, voire donc une manipulation de l'étranger.

    Le but étant atteint, Clotilde Reiss sera bien entendu très prochainement libérée...

    Mais l'ambassadeur d'Iran a fait savoir que si l'affaire n'avait pas pris de telles proportions elle aurait été réglée plus vite et il n'y aurait pas eu de procès. Ce qui veut dire que la contrepartie, de quelque nature qu'elle soit, sera plus consistante : ils gagnent sur tous les tableaux. Bravo Sarkozy et Kouchner.

  • Curieux…

    Le Quai d'Orsay a fait savoir que les deux Français enlevés en Somalie étaient des conseillers « en mission officielle ».

    Mais il est avéré qu'ils s'étaient inscrits à leur hôtel de Mogadiscio comme journalistes, sans donner leur identité...

  • Travail du dimanche : le gouvernement donne l’exemple...

    Le Premier ministre François Fillon a annoncé hier soir sur France 2 qu'il réunira "dès dimanche prochain" son nouveau gouvernement pour "fixer ses priorités".

  • Ça, un remaniement ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il ne s'agit pas d'un remaniement mais d'une ronde des courtisans qui n'a pas de signification politique. De toute façon ils ne sont là que pour faire de la figuration, l'essentiel étant décidé à Bruxelles, et le reste à l'Elysée.

    On note que la caution catholique est jetée après les élections, et que Nicolas Sarkozy a abandonné son ambition loufoque de défendre les droits de l'homme partout dans le monde.

    Enfin, à défaut de pouvoir débaucher une nouvelle personnalité de gauche, il joue sur le nom de Mitterrand. Quelles que soient les qualités du neveu, ce n'est que de la com'.

  • Les brigades intrafamiliales

    La nouvelle invention d'un Etat tentaculaire, soi-disant pour lutter contre les « violences intrafamiliales », alors qu'il a institué la plus terrible d'entre elles. Commentaire de Yann Baly, sur le blog de Bernard Antony.

  • L’aveu terrible

    Selon La Lettre A, le ministre du Budget Eric Woerth a déclaré aux membres de son cabinet :

    "Nous sommes en train de perdre le contrôle des finances publiques."

    Selon Bakchich, il a dit exactement :

    « Personne ne réalise que nous sommes en train de perdre le contrôle des finances publiques. »

  • Pour prendre date

    François Goulard, ancien ministre UMP à l'enseignement supérieur, a jugé mardi que l'entrée de Claude Allègre au gouvernement "serait une folie".

    "Il y a des ministres d'ouverture qui sont plutôt de bons ministres mais Allègre ce serait de la folie", a dit M. Goulard dans les couloirs de l'Assemblée.

    "Dans le monde de l'éducation, il est complètement décrédibilisé, dans le monde de la recherche, il est littéralement ridicule", a-t-il dit. Car "l'espèce de débat qu'il a essayé d'avoir sur le réchauffement climatique l'a entaché d'illégitimité aux yeux de la communauté scientifique".

    Selon M. Goulard, "le remettre dans les fonctions qu'il a occupées autrefois serait une erreur politique de premier ordre. Quant à faire autre chose, je ne sais pas très bien quoi...".

    Le nom de Claude Allègre pour entrer au gouvernement circule régulièrement et les spéculations ont été relancées par l'attente d'un remaniement gouvernemental après les élections européennes de juin.

    L'hypothèse d'un retour de M. Allègre fait débat chez les chercheurs. Le climatologue français Jean Jouzel, membre du Groupe international d'experts sur le climat (Giec), a jugé qu'on ne pouavit pas avoir un ministre "qui nie la réalité du changement climatique, qui nie les résultats de toute une communauté scientifique".

    AFP

  • Travail du dimanche : ça continue…

    Le ministre du Travail Brice Hortefeux avait annoncé le 26 avril qu'une nouvelle proposition de loi sur le travail du dimanche serait "débattue en juillet" par le Parlement réuni en session extraordinaire.

    Alors que ce sont les parlementaires qui ont le monopole des propositions de loi et qui les déposent librement.

    Les libres députés de l'UMP ont donc déposé hier une proposition de loi. Elle est signée Richard Mallié, comme la précédente.

    Mais cette fois le gouvernement a exigé qu'elle soit également signée par des députés qui s'étaient élevés contre le projet, dont Marc Le Fur et Jean-Frédéric Poisson.

    Aucun des signataires n'a commenté le texte. C'est le ministre qui s'exprime. Pour dire que le texte est "équilibré" mais qu'il "peut évoluer" après "une grande concertation avec les syndicats"...

  • Les Petits Chanteurs (professionnels…) à la Croix de Bois

    J'évoquais hier « l'accord » mystérieux entre l'association des Petits Chanteurs à la Croix de Bois et le ministère du Travail, dont se félicitait Brice Hortefeux.

    Il ne s'agit pas du tout d'un accord. Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois ont été contraints d'accepter le diktat qui leur avait été signifié par la préfecture de l'Oise : ils auront chacun un contrat de travail pour 70 prestations dans l'année (60 en tournée et 10 hors tournée) rétribuées à 80 % du smic, ces sommes étant consignées à la Caisse des dépôts jusqu'à leur majorité.