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Eglise - Page 225

  • Le patriarche de Moscou salue Mgr Mennini

    Mgr Antonio Mennini, « représentant pontifical pour la Russie » depuis 2002, et nonce apostolique à Moscou depuis le 15 juillet 2010 (après l’établissement de relations diplomatiques pleines et entières entre la Russie et le Saint-Siège) a été nommé nonce apostolique au Royaume-Uni. Le patriarche Cyrille a salué l’action de Mgr Mennini, le remerciant pour son aide et pour sa « contribution personnelle à la résolution de problèmes » dans les relations entre l'Eglise orthodoxe russe et le Saint-Siège. « Avec la miséricorde de Dieu ces problèmes sont présentés de manière positive, améliorant de fait le climat des relations bilatérales », a-t-il ajouté. « Je suis heureux de travailler pour le bien-être de nos Eglises, mais ce travail aurait été beaucoup plus difficile sans votre soutien, votre amitié et la charité chrétienne », a répondu Mgr Mennini.

    Bien sûr ce sont des propos diplomatiques, mais quand on connaît la vieille hostilité des orthodoxes russes envers l’Eglise catholique, et quand on sait que Mgr Mennini avait été accueilli de façon glaciale par le précédent patriarche, on se dit que les choses changent. Du reste, même Alexis II lui avait remis, le 3 décembre 2007, la médaille d'honneur de Saint Daniel, prince de Moscou, affirmant que « dès le début de son service comme envoyé du Saint-Siège en Russie », Mgr Mennini a gagné « la réputation d'inlassable promoteur de bonnes relations entre les deux Etats et entre leurs deux Eglises ».

  • Une erreur fatale

    Dans une interview du cardinal Domenico Bartolucci :

    Après le Concile Vatican II, le latin a été mis de côté, et ce fut une erreur fatale. Avec la promulgation du Missel de 1970, les textes millénaires du propre ont été éliminés, et l'espace pour les chants de l’ordinaire très réduit, pour permettre l'introduction des langues vernaculaires. Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la "Constitutio de Sacra Liturgia" de 63 et du motu proprio "Sacram Liturgiam" de 64, dans lequel le Grégorien est qualifié de "chant de la liturgie romaine".

    Sur la participation active :

    Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le Chemin de Croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me, Domine , In Paradisum , le De Profundis . Tous répondaien au Te Deum , au Veni Creator , au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante.

  • Jean-Paul II

    Vu par l’abbé Guillaume de Tanoüarn. Bref et intéressant retour sur le pontificat du futur béatifié: Polémiques dans l'Eglise, non - et Jean-Paul II (bis).

  • L’Irak démocratique

    Aujourd'hui, de nombreuses chrétiennes n'osent quitter leur domicile que si elles sont voilées, parce que la pression sociale est énorme. Très récemment, la faculté de musique de l'université de Bagdad a été fermée, la musique n'étant pas compatible avec l'interprétation fondamentaliste de la charia. Par ailleurs, les ecclésiastiques musulmans de haut rang exigent maintenant la séparation des sexes à l'université.

    (Extrait d’un entretien avec l’AED de Mgr Youkhana, qui demande au monde occidental et au gouvernement irakien « que la vérité soit dite clairement sur le fait que les chrétiens sont systématiquement attaqués et poussés à quitter l'Irak ».)

  • Un mensuel gratuit en ligne pour l’ordinariat ND de Walsingham

    Il s’appelle The Portal, et il se présente comme "une revue indépendante au service de l’Ordinariat". Il sera publié le premier jour de chaque mois, après le premier numéro qui vient d’être mis en ligne.

  • La christianophobie en action à Barcelone

    Jusqu'à nouvel informé, il n'y aura plus de messes dans la chapelle de l'Université de Barcelone, dont le Rectorat affirme ne plus pouvoir « assurer la sécurité » des étudiants catholiques lors des offices.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Triste nouvelle

    Si l’on en croit Mgr Nourrichard, le Tribunal suprême de la Signature apostolique a confirmé les décrets de l’évêque d’Evreux concernant l’éviction de l’abbé Francis Michel de la paroisse de Thiberville.

    Nouvel exemple qu’il faut savoir non seulement souffrir pour l’Eglise mais souffrir par l’Eglise. L’abbé Michel pourra se rappeler que saint Jean de la Croix, docteur de l’Eglise, fut envoyé dans un couvent reculé par l’Inquisition…

    Et pendant ce temps-là, Mgr Nourrichard pourra continuer la destruction de son diocèse avec la bénédiction de Rome.

    Je lis ceci sur le Forum catholique : « Le Cardinal Burke est, bien sûr, une personne de grande confiance. Mais il est en poste depuis peu au Tribunal suprême, par rapport à d'autres qui y ont fait carrière. Le secrétaire de cette instance est Mgr Frans Danneels, un prémontré belge, consacré évêque en 2008. Il est clairement dans la ligne de son homonyme de Malines. Il aurait déclaré, lorsqu'il a appris le recours de l'abbé Michel à Rome : "Celui-là, je ne vais pas le rater"... »

  • Un médecin chaldéen grièvement blessé en Irak

    Le 15 janvier, dans l’après-midi, un groupe de criminels non identifiés est entré dans la clinique privée Rabi’a, située dans le quartier Sukar à Mossoul,  et a tiré à bout portant sur un médecin chrétien, qui a été grièvement blessé.

    La victime, Nuyia Youssif Nuya, éminent spécialiste en cardiologie, est très réputé dans la région. Chaldéen pratiquant, il était le médecin personnel de Mgr Faraj Rahho, l’archevêque catholique chaldéen de Mossoul, atrocement torturé et assassiné en 2008.

    Asianews rapporte cette réaction de chrétiens de Mossoul : « L’Occident, qui a renié ses racines chrétiennes, ne peut rien faire pour les chrétiens parce qu’il est devenu indifférent face à toutes les religions. Et une autre chose que l’Occident ne comprend pas est que dans ces pays musulmans démocratie est synonyme de chaos. »

    (Asianews, via Bivouac-ID)

  • Le premier ordinariat pour les anglicans est créé

    Aujourd'hui à Londres, comme prévu, Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a ordonné au sacerdoce catholique trois ex-évêques anglicans, Andrew Burnham, Keith Newton et John Broadhurst. Ce même jour, Benoît XVI a nommé le Rd Keith Newton premier Ordinaire de Notre-Dame de Walsingham, dont le saint patron est le bienheureux John Henry Newman. Ces trois prêtres prépareront les premiers groupes de fidèles qui, à Pâques, seront reçus au sein de l'Eglise catholique avec leurs pasteurs. De même accompagneront-ils les ministres anglicans se préparant à leur ordination catholique pour Pentecôte.

    C’est une merveilleuse nouvelle de bout en bout. L’ordinaire n’est pas un évêque de la conférence épiscopale, comme cela avait été annoncé, mais l’un des anciens évêques anglicans : l’ordinariat n’est pas sous tutelle, on fait confiance aux nouveaux catholiques. L’ordinariat prend le nom de Notre-Dame de Walsingham, le grand sanctuaire marial, le « Nazareth anglais », qui fut détruit par Cromwell, et dont trois religieuses anglicanes ont rejoint l’Eglise catholique le 1er janvier en même temps que les trois anciens évêques. Et bien sûr le saint patron est Newman que Benoît XVI est allé lui-même béatifier en septembre dernier. Et enfin il est confirmé qu’il y aura d’autres ordinations à la Pentecôte.

    Le Rd Keith Newton a publié cette déclaration :

    « Je suis honoré d'avoir été nommé par le Saint-Père, le Pape Benoît XVI, comme premier ordinaire de l'Ordinariat personnel érigé en Grande-Bretagne en vertu des dispositions énoncées dans la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus. Ce n'est pas un honneur que j'ai demandé ou attendu, mais je prie pour que Dieu me donne la sagesse et la grâce d’être à la hauteur de la confiance que le Saint-Père a placée en moi.

    « Mon épouse et sa famille ont été un grand soutien pour moi tout au long de mon ministère et je sais qu'ils continueront de l’être. Je suis ravi que Gill ait été reçue avec moi dans la pleine communion de l'Eglise catholique à la cathédrale de Westminster, le 1er Janvier 2011.

    « Je peux considérer mes plus de 35 années de ministère ordonné avec une immense gratitude. L'Eglise d'Angleterre m'a nourri dans la foi chrétienne et c'est en son sein que j'ai découvert, à l'adolescence, ma vocation au ministère ordonné, qui m’a fait servir tant en Angleterre qu’en Afrique. Je ne vois pas ma réception dans l'Église catholique comme une rupture radicale, mais comme un élément du pèlerinage de la foi qui a commencé à mon baptême. Depuis mon adolescence j'ai prié pour l'unité, que j’ai toujours désirée, avec l'Église catholique, et la publication de la Constitution apostolique a offert la possibilité de réaliser ce rêve.

    « Je suis particulièrement reconnaissant à l'archevêque de Cantorbéry, Mgr Rowan Williams, pour sa patience et sa gentillesse avec ceux d'entre nous qui ont avancé dans cette voie au cours des derniers mois.

    « L'Eglise catholique, à la fois ici et à Rome, m'a chaleureusement encouragé à faire ce pas et je suis reconnaissant pour les innombrables paroles et marques d’accueil que j'ai reçues de nombreux membres de l'Eglise catholique ces derniers jours. J'espère que l'Ordinariat sera un don pour l'Eglise catholique et que les prêtres et les personnes qui rejoignent l'Ordinariat seront avec moi au service à toute l'Eglise. »

  • Assise, saint François, Jean-Paul II, Ratzinger

    Le 1er janvier, Benoît XVI a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre pour commémorer le 25e anniversaire de la Journée mondiale de prière pour la paix de 1986, et qu’il y invitait « nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde et, idéalement, toutes les personnes de bonne volonté ».

    En janvier 2002, le cardinal Ratzinger avait expliqué le sens de ces rassemblements. C’est un texte à lire intégralement chez Benoît et moi. Ceux qui sont surpris par l’annonce du 1er janvier, persuadés que Joseph Ratzinger était opposé à Assise, ont raté quelques épisodes.