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Avis de tempête dans l’Eglise en Suisse

« Mgr Pierre Bürcher, ancien vicaire épiscopal du canton de Vaud, figure sur la nouvelle liste de papables [sic] que le nonce apostolique a envoyée à Rome. S’il est nommé, une nouvelle affaire Haas pourrait voir le jour. »

Ainsi commence un article du journal suisse Le Temps. Il ne s’agit pas de l’élection d’un nouveau pape, mais de la nomination du nouvel évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. On ne sait pas quand elle aura lieu, mais l’on croit savoir que parmi les trois noms proposés au pape il y a celui de Mgr Pierre Bürcher. Alors on attaque sans attendre, et l’on prévient le Vatican, et on alerte l’opinion publique : si c’est Bürcher, ce sera la guerre, comme avec Mgr Haas qui avait été nommé évêque de Coire et qui avait dû renoncer au bout de dix ans de conflit…

Or déjà Mgr Pierre Bürcher, quand il était vicaire épiscopal, avait été viré du diocèse par Mgr Genoud, le défunt évêque de Lausanne. Il était pourtant soutenu par Rome, mais il avait préféré obéir à son évêque que continuer de se battre contre lui. Il est aujourd’hui évêque de… Reykjavik.

Mgr Haas avait dû quitter Coire à cause de ses « positions ultra-conservatrices et son incapacité à dialoguer avec les fidèles. Or, Pierre Bürcher est connu pour son opposition à toute forme de démocratisation au sein de l’Eglise. » A l’époque du conflit avec son évêque, « certains prêtres du diocèse le considéraient comme traditionaliste et autoritaire. Ils lui reprochaient également son manque d’écoute et de discernement. Il était apprécié par d’autres pour son respect de la doctrine et de la liturgie. Des qualités auxquelles Benoît XVI est très sensible. »

Et c’est pourquoi il pourrait bien nommer l’horrible… et c’est pourquoi il est urgent de réagir.

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