L'« institut » de Gunther von Hagens, qui a organisé un peu partout d'immondes expositions de corps humains « plastinés », annonce qu'il met désormais en vente des parties de corps humain. Mais pas aux particuliers, pour le moment : "Des ventes limitées de plastinats humains sont seulement destinées à des utilisateurs qualifiés comme les médecins, professeurs, établissements d'enseignement ou hôpitaux."
"Les prix de pièces plastinées ou de copies parfaites vont de 80 à 15.000 euros", selon son site internet. Ainsi, "le supermarché de la mort", comme le décrit le quotidien allemand Bild, propose des testicules plastinées à 360 euros, des poumons de fumeur pour dix fois ce prix, une jambe pour 9.100 euros, un crâne pour 650 euros ou un corps humain pour 57.000 euros.
Fermé en 2009 pour travaux, le "Plastinarium" a rouvert sous le nom de "Centre de compétences anatomiques" où le Dr Hagens baptisé par la presse "Docteur la mort" va proposer des cours d'anatomie et de plastination.
Commentaires
Ces corps humains sont probablement de ceux des personnes ayant fait don de leurs cadavres à la science.
Mais est-il licite de faire de l'argent avec un élément donné ?
De plus le corps humain est sacré, mais ici nous rencontrons encore le problème posé par les "fouilles archéologiques" où les corps ne sont pas respectés quoiqu'il semble qu'il a y eu progrès ces derniers temps dans la pratique. Je précise que cela concerne tous les corps de tout homme quelle que soit sa race ou sa religion. Cela va sans dire, mais un jour "on" m'a dit que je voulais seulement protéger les corps des catholiques...
C'est sidérant qu'il y ait des gens pour acheter ça ,sans même parler de ceux -je ne pense pas aux étudiants en médecine qui de toute façon ont ce qu'il faut dans le cadre de leur cursus- qui vont voir ces trucs ("pour s'instruire"?).
La science a vraiment bon dos, et les nazis avaient trouvé cette excuse pour des abominations diverses mais dès lors que les nazis n'y sont pas toutes les saloperies (pardon de ce terme grossier) sont permises.