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Culture de mort - Page 181

  • La gay pride de Belgrade : les valeurs de l’Europe

    Le chef de la délégation de la Commission européenne en Serbie, le Français Vincent Degert, a ouvert hier la gay pride de Belgrade, qui a réuni un millier de personnes entourées de 5.000 policiers anti-émeute.

    « Nous somme ici pour célébrer cette très importante journée… pour célébrer les valeurs de tolérance, de liberté d’expression et de réunion », a-t-il dit.

    Il y avait là aussi l’ambassadeur des Pays-Bas, le vice-ambassadeur d’Allemagne, et des diplomates des ambassades d’Autriche, d’Espagne, de Suède et du Royaume-Uni, le représentant spécial du secrétaire général du Conseil de l'Europe Constantin Yerocostopoulos, le ministre serbe des Droits de l'Homme et des Minorités, Svetozar Ciplic.

  • Giscard et la peine de mort

    Dans un entretien qui sera diffusé mardi soir sur France 2, Valéry Giscard d'Estaing estime toujours avoir eu raison de refuser la grâce présidentielle à Christian Ranucci :

    "Il était coupable, il était condamné, il devait être sanctionné,.. Je ne regrette pas ma décision, parce qu'à la lecture des dossiers (...) et des procès qui avaient eu lieu, il était coupable."

    Interrogé pour savoir s'il aurait aboli la peine de mort durant un éventuel second mandat, il "pense" qu'il n'aurait pas pris cette décision :

    "Pour moi, son sens c'était son effet dissuasif. Et je suis du côté des victimes, pour une raison simple, c'est que les victimes ne parlent pas. Et lorsque les victimes sont des enfants ou des femmes faibles, maltraitées, torturées, je considère que c'est inacceptable et qu'à ce moment-là, la dissuasion doit s'appliquer. Donc je l'aurais probablement maintenue."

    La peine de mort justifiée "lorsque les victimes sont des enfants" ? Mais alors, quid quand il s’agit du Président qui a fait exploser le nombre de meurtres d’enfants ?

  • La gay pride et l’adhésion à l’UE

    Le prétendu « ambassadeur » de l’UE à Belgrade, le Français Vincent Degert, a déclaré qu’il participerait à la gay pride dimanche prochain dans la capitale serbe. Diverses ambassades ont déclaré qu’elles enverraient des représentants, selon l’organisateur de « l’événement », Lazar Pavlovitch.

    La dernière fois que la gay pride a été organisée à Belgrade, c’est en 2001. Elle s’était terminée en émeute.

    Entre 3.000 et 5.000 policiers seront mobilisés, soit au moins trois policiers par manifestant attendu.

    Lazar Pavlovitch souligne que si le gouvernement serbe autorise cette année la gay pride, c’est notamment pour avoir une bonne image à Bruxelles et faciliter les négociations pour l’adhésion de la Serbie à l’UE. Le ministre des droits des minorités est également attendu dans le cortège.

  • L’AGRIF contre Larry Clark

    L’AGRIF demande au Procureur et à la Justice d’agir contre l’obscène et abominable exposition pornographique de Larry CLARK mettant en scène des mineurs

     Ce 8 octobre 2010 et jusqu’au 2 janvier 2011, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris expose une rétrospective du photographe américain Larry Clark.

    A l’ouverture de l’exposition, une permanente de l’AGRIF s’est rendue avec l’un de nos avocats pour s’assurer de son illégalité préalablement à toute action judiciaire.

    Ce qu’ils y ont vu dépasse l’entendement : il s’agit ni plus ni moins que d’une exposition pornographique mettant en scène des mineurs que l’on justifie bien entendu au nom de l’art moderne.

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  • Quand le Conseil de l’Europe adopte le contraire de la résolution prévue…

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe discutait hier d’un projet de résolution visant à restreindre fortement l’objection de conscience dans le domaine de l’avortement.

    Mais elle a voté un texte qui affirme le droit plein et entier à l’objection de conscience :

    « Nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement, une fausse couche provoquée ou une euthanasie, ou de s'y soumettre, ni pour son refus d'accomplir toute intervention visant à provoquer la mort d'un fœtus ou d'un embryon humain, quelles qu'en soient les raisons. »

    Contrairement à ce que je lis ici ou là, je ne crois pas une seconde que les pétitions y soient pour quoi que ce soit.

    Le fait est simplement que le groupe PPE est présidé par Luca Volontè (grâce au lobbying efficace du Vatican), et que dans ces domaines on ne peut pas rêver mieux. Il fut secondé, dans le débat, par l’Irlandais Ronan Mullen, qui est aussi pro-vie que lui, ainsi que par l’Italien Renato Farina et le Letton (du groupe libéral) Oskar Kastens.

    Ils avaient proposé 90 amendements, dont les plus importants ont été votés, ce qui a renversé le sens du texte.

    L’amendement cité ci-dessus, qui est en fait la nouvelle version du premier paragraphe, a été proposé par Luca Volontè, Dariusz Lipiński, Valeriu Ghiletchi, Latchezar Toshev, Laurent Béteille, Pavol Kubovič, Martin Fronc, João Bosco Mota Amaral, Francis Agius, Joseph Falzon, Rossana Boldi. Honneur à eux. Le seul Français signataire d’amendements est le sénateur-maire de Brunoy (Essonne), Laurent Béteille, qui est seulement membre suppléant de l’Assemblée. (il n’a pas pris part au débat. Le seul parlementaire français qui ait participé au débat est la socialiste Maryvonne Blandin, dans le sens qu'on imagine, et pire encore: le droit à l'avortement n'est "pas négociable").

    Si je ne crois pas aux pétitions, je crois en revanche (comme Luca Volontè et ses amis) au Rosaire et à la victoire de Lépante, dont nous avons eu ce 7 octobre 2010 une nouvelle version…

  • Académie pontificale pour la vie : ça continue…

    A la suite d’une longue et pénible polémique, qui avait été vive au sein même de l’Académie pontificale pour la vie, son président Mgr Rino Fischella avait été remplacé, en juillet dernier, par Mgr Mgr Ignacio Carrasco de Paula.

    Et voici que le prix Nobel de médecine est attribué au « père de la fécondation in vitro », Robert Edwards.

    Interrogé par la presse, Mgr Carrasco de Paula a vigoureusement dénoncé ce choix, qu’il « trouve complètement hors de propos ».

    Puis il a publié un texte où l’on pouvait lire : « Le choix d’Edwards ne me semble pas complètement hors de propos ; d’une part, il entre dans la logique que poursuit le comité qui décerne le prix Nobel, d’autre part il a ouvert un chapitre nouveau et important dans le domaine de la reproduction (sic) humaine, dont les meilleurs résultats sont visibles par tous, à commencer par Louise Brown, le premier bébé né par Fivete, qui est maintenant âgée de 30 ans et à son tour maman – de façon tout à fait naturelle – d’un enfant. »

    Ensuite, il évoquait les motifs de « perplexité », et reprenait l’essentiel de ses critiques. Mais le message était évidemment brouillé. Terriblement brouillé.

    Et l’AFP en profite pour le brouiller encore davantage, en affirmant :

    « Le Vatican accepte depuis fin 2008 la fécondation assistée, mais considère comme "moralement illégale" la fécondation in vitro en raison du "sacrifice d'un nombre très élevé d'embryons". »

    C’est faux. « Fin 2008 » fait référence à l’instruction Dignitas personae. Cette instruction ne modifie en rien le jugement de Donum vitae sur la fécondation in vitro.

  • Une bonne nouvelle

    Le juge Vaughn Walker, qui avait déclaré inconstitutionnel le référendum californien sur la définition du mariage, prend sa retraite. Comme le dit Daniel Hamiche :

    Cela ne met pas un terme définitif à l’activisme judiciaire de certains juges, mais au moins cela en élimine un. Toujours ça de pris.

  • Triste prix Nobel de "médecine"

    Le prix Nobel de Médecine a été décerné au Britannique Robert Edwards, 85 ans, père de la fécondation in vitro. Il est à l'origine de la naissance du premier "bébé-éprouvette", Louise Joy Brown, en 1978.

    Extraits de l’instruction Donum vitæ :

    Un point préliminaire à l'appréciation morale de ces techniques est constitué par la considération des circonstances, et des conséquences qu'elles comportent par rapport au respect dû à l'embryon humain. L'extension de la pratique de la fécondation in vitro a nécessité d'innombrables fécondations et destructions d'embryons humains. Aujourd'hui encore, elle présuppose habituellement une surovulation de la femme : plusieurs ovules sont prélevés, fécondés et cultivés ensuite in vitro pendant quelques jours. Habituellement, tous ne sont pas transférés dans les organes génitaux de la femme ; certains embryons, appelés ordinairement « surnuméraires », sont détruits ou congelés, Parmi les embryons implantés, certains sont sacrifiés pour diverses raisons eugéniques, économiques ou psychologiques. Cette destruction volontaire d'êtres humains ou leur utilisation à diverses fins, au détriment de leur intégrité et de leur vie, est contraire à la doctrine déjà rappelée à propos de l'avortement provoqué.

    Le rapport entre fécondation in vitro et élimination volontaire d'embryons humains se vérifie trop fréquemment. Ceci est significatif avec ces procédés, aux finalités apparemment opposées, la vie et la mort sont soumises aux décisions de l'homme, qui en vient ainsi à se constituer donateur de vie et de mort sur commande. Cette dynamique de violence et de domination peut n'être pas perçue par ceux-mêmes qui, en voulant l'utiliser, s'y assujettissent. Les données de fait rappelées et la froide logique qui les relie doivent être prises en considération pour un jugement moral sur la FIVETE (fécondation in vitro et transfert de l'embryon) : la mentalité abortive qui l'a rendue possible conduit ainsi, qu'on le veuille ou non, à une domination de l'homme sur la vie et sur la mort de ses semblables, qui peut conduire à un eugénisme radical.

    La FIVETE homologue est opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l'activité technique déterminent le succès de l'intervention ; elle remet la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l'égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants.

    Idem d’un point de vue « laïque » :

    Dans un article du Quotidien du médecin, le 27 septembre dernier, le Dr Sylvie Epelboin, gynécologue responsable du centre AMP de l'hôpital Bichat-Claude-Bernard de Paris, explique que "l'implication d'un tiers médical dans la procréation introduit une notion de limite éthique, qui pourtant n'existe pas en cas de grossesse naturelle". En effet, "de par leur nature, les consultations d'AMP introduisent un tiers médical dans le couple et s'immiscent dans leur relation".

  • La veillée de prière pour la vie

    Le père Federico Lombardi a précisé à l’AFP (qui a manifestement découvert la chose sur les blogs catholiques) que le Conseil pontifical pour la famille et la Congrégation pour le culte divin avaient envoyé une circulaire aux conférences épiscopales des différents pays les invitant à promouvoir une veillé de prière pour la vie humaine naissante lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent.

    Cela correspond à ce que disaient les évêques tchèques en juillet.

    Mais on ne voit toujours rien venir du côté des évêques français.

    A l’exception de celui de La Rochelle : on peut lire sur le site du diocèse :

    Veillée diocésaine de prière pour la Vie

    le samedi 27 novembre 2010
    à Rochefort, Eglise Notre Dame
    à 20 h 30

    Avec la présence de Monseigneur Housset

    (Rappelons que le souhait du Saint-Père est qu'elle ait lieu dans toutes les églises...) 

     

    Addendum

    Il y aura deux veillées dans le diocèse de Mgr Aillet. Une à Bayonne présidée par l'évêque. Et une autre à Pau. 

     

    Addendum 2

    Dans l’agenda du diocèse de Soissons (Mgr Giraud) : « 27 novembre : Veillée pour toute vie humaine naissante, à la cathédrale de Soissons. »

    Dans celui de la Basilique du Sacré-Coeur à Montmartre : « 27 Novembre Prière pour la vie à 18h avec le Cardinal Vingt-Trois et veillée Charles de Foucauld avec les jeunes. »

    A l’église Saint-Clodoald de Saint-Cloud : Veillée de prière pour la vie, samedi 27 novembre, de 20h30 à 22h.

    (via perepiscopus)

  • Interdiction d’une publicité pro-euthanasie

    Une publicité pro-euthanasie réalisée par l’organisation australienne de suicide assisté Exit International (du Dr Philip Nitschke) a été interdite au Canada. Elle met en scène un vieil homme en phase terminale assis au bord de son lit : "J’ai choisi d’épouser Tina et nous avons eu deux beaux enfants. J’ai choisi de toujours conduire une voiture de marque Ford. Mais je n’ai pas choisi d’être en phase terminale [...] J’ai pris ma décision finale. J’ai seulement besoin que le gouvernement m’écoute". L’organisme Exit a utilisé cette publicité pour promouvoir sa tournée de conférences au Canada avant que le Bureau de la télévision du Canada ne l'interdise "pour avoir contrevenu à la loi canadienne interdisant le suicide assisté". Cette publicité avait aussi été interdite par l’organisme de régulation de la télévision australienne qui considérait qu’il s’agissait d’un "encouragement au suicide".

    (Gènéthique)