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Culture de mort - Page 180

  • Culture de mort et confusion mentale

    Roselyne Bachelot a déclaré hier sur Radio J que lors de la présentation du projet de loi de bioéthique au conseil des ministres, mercredi dernier, elle a émis le souhait "qu'en aucun cas un texte comme celui de la bioéthique" ne fasse "l'objet d'une quelconque consigne de vote de la part des partis politiques" : "Il n'y en aura pas à l'UMP mais je souhaite qu'il n'y en ait pas dans les autres partis politiques. On touche à l'intime, on touche à des convictions qui vous ont construit, des convictions religieuses. Le parti politique qui donnerait sur les lois de bioéthiques une consigne de vote n'aurait précisément pas une démarche éthique."

    On pourrait être tenté de saluer cette attitude. Mais elle est profondément perverse, et indique le degré de confusion mentale auquel nous sommes parvenus.

    Il ne s’agit ni de convictions religieuses, ni de quelconques autres convictions intimes. Il s’agit du respect de la vie humaine, du respect de l’embryon humain, du respect du mariage (non pas comme sacrement, mais comme institution naturelle de la société). La seule « démarche éthique » qui vaille est celle qui consiste à rejeter toute aggravation des lois dites de bioéthique. Dans ce domaine, la consigne de vote et l’absence de consigne de vote sont une égale imposture.

  • Séville, capitale de la vie

    Alors que la capitale andalouse accueille le « congrès scientifique » de l’industrie de l’avortement, plusieurs milliers de manifestants pro-vie ont manifesté devant l’hôtel où se tient le congrès.

    De l’article très documenté de Jeanne Smits, je retiens ce propos d’un médecin porte-parole des organisateurs de la manifestation : «  Je suis un professionnel de la santé de la femme, et non de l'avortement et de la contraception. »

    C’est ce que les médecins respectueux de la vie doivent dire et répéter aujourd’hui, sans relâche, face aux organisations internationales qui incluent, de façon inique et mensongère, le droit à la contraception et à l’avortement comme des éléments de soin pour la santé des femmes, au point que l’expression « santé génésique », et l’inhumaine expression « santé reproductive », supposent désormais les droits contre nature à la contraception et à l’avortement.

  • Dépénalisation du « néonaticide » : on avance

    Virginie Labrosse, qui avait tué et congelé trois nouveaux-nés, a été condamnée à cinq ans de prison (pour trois assassinats), sans mandat de dépôt. Elle est donc ressortie libre. Normal : elle a été incarcérée le 24 août 2007, elle a donc effectué beaucoup plus de la moitié de sa peine. Or on n’effectue généralement que moins de la moitié de la peine à laquelle on a été condamné. C’est pourquoi l’avocat général avait requis six ans, ce qui déjà correspondait à plus de la moitié de l’incarcération de la prévenue.

    Véronique Courjault avait été condamnée, également pour trois assassinats de nouveaux-nés, à huit ans de prison. De ce fait elle resta encore quelques mois en prison après le verdict.

    Ce qui apparaît à l’opinion publique, c’est que Véronique Courjault, après le procès, est allée un peu en prison, alors que Virginie Labrosse retourne tranquillement chez elle.

    PS. Je m’étais évidemment trompé en prévoyant une peine de prison avec sursis. Pour cela, il faudra d’abord qu’on n’incarcère pas préventivement les « néonaticides ». On y viendra…

  • La gay pride n’est ni obscène ni anti-chrétienne

    C’est la Cour européenne des droits de l’homme qui le décrète, en condamnant la Russie à verser 12.000 euros pour dommage moral à un homosexuel qui protestait contre l’interdiction de la gay pride par la mairie de Moscou, et 17 510 EUR pour frais et dépens :

    "Les manifestations de la Gay Pride ont pour objectif de promouvoir le respect des droits de l’homme et la tolérance envers les minorités sexuelles, et non d’exhiber des scènes de nudité ou d’obscénité ou de critiquer la morale publique ou les opinions religieuses."

  • Un nouveau procès pour négationnisme

    Le procès de Virginie Labrosse, accusée d'avoir tué puis congelé ses trois nouveau-nés, retrouvés à son domicile en 2007, s'est ouvert ce matin devant la cour d'assises de la Savoie.

    Virginie Labrosse comparaît libre sous contrôle judiciaire lors ce procès « au cours duquel sera à nouveau évoquée la question du déni de grossesse relevé par les experts » (AFP).

    Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Mais elle sera sans doute condamnée à quelques mois de prison (avec sursis). Car ce négationnisme-là requiert la bienveillance du jury. Ce qui est logique, dans un pays où l’avortement est un droit.

  • Euthanasies : deux fois plus qu’on croit

    Seule la moitié des euthanasies pratiquées en Flandres du 1er juin au 30 novembre 2007 avaient été déclarées selon les exigences de la loi. (Les Flandres étaient la partie néerlandophone de l’ex-« Belgique ».)

  • Susan Boyle a échappé à l’avortement

    Parce que sa mère était catholique et ne voulait pas avorter, malgré les risques encourus. Et quand elle est née, les médecins lui ont dit : « Il vaut mieux accepter le fait que Susan ne fera jamais grand chose dans la vie. »

    Or elle a fait de grandes choses dans sa vie, avant de devenir célèbre par sa voix étonnante : elle s’est occupée des autres, notamment de ses parents. Et son récit de la mort de sa mère est particulièrement émouvant.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Dilma Roussef est contre l’avortement…

    Au premier tour de l’élection présidentielle au Brésil, le 3 octobre, la candidate des Verts, Marina Silva, avait créé la surprise en obtenant 19,5% des voix. Elle avait ainsi empêché la « dauphine » de Lula, Dilma Roussef, d’être élue au premier tour. Le score de Marina Silva était dû en bonne partie au fait que cette ancienne ministre de Lula avait pris clairement position contre l’avortement. Du coup, l’avortement est au centre de la campagne du second tour. Dilma Roussef est descendue dans les sondages depuis que les médias ont ressorti des déclarations où elle se prononçait en faveur de l’avortement, faisant ainsi remonter le social-démocrate José Serra, qui est résolument contre la légalisation de l’avortement.

    Hier, Dilma Roussef a publié un texte où elle écrit : « Personnellement, je suis opposée à l’avortement et suis en en faveur de maintenir la loi actuelle. » Elle précise : « Si je suis élue présidente de la République, je ne prendrai pas l'initiative de proposer des changements de la législation sur l'avortement et sur d'autres thèmes concernant la famille. » Cette dernière indication fait référence au projet de loi en examen au parlement sur la « discrimination » contre les homosexuels. Elle ajoute qu’elle n’approuvera que « les articles de loi ne violant pas la liberté de croyance, de culte et d'expression ».

    Comment l’esprit vient aux candidats…

    Et comme on rêve d’une campagne de ce type en France… (Avec ce gros bémol que les trois principaux candidats au Brésil sont des candidats de gauche… Il faut savoir aussi que si la légalisation de l'avortement  figure dans le programme du Parti des travailleurs - le parti de Lula et de Dilma Roussef, et où a milité pendant 30 ans Marina Silva - aucune proposition de loi en ce sens n'a pu arriver en discussion au parlement au cours des huit ans de la présidence de Lula, en raison du barrage des instances dirigeantes... du PT.)

  • Crève-cœur

    Un juge de Boston a déclaré anticonstitutionnelle la loi fédérale américaine qui interdit les "mariages" homosexuels.

    Le gouvernement américain fait appel.

    Le ministère de la Justice souligne que le président Barack Obama est opposé à la loi interdisant les "mariages" homosexuels votée en 1996, mais que le gouvernement est obligé de défendre les lois fédérales lorsque celles-ci sont contestées en justice…

  • Trois Messes d'Action de grâce pour le Lépante du 7 octobre 2010

    Au sanctuaire pro-vie St Joseph du St Sauveur, à Chantemerle les Blés, Drôme : les dimanches 31 octobre (pour conclure le mois du Rosaire), 7 novembre et 5 décembre, à 10h.