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  • Saint François Caracciolo

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    Statue de saint François Caracciolo, première moitié du XIXe siècle, atelier des Abruzzes. Il tient un livre où l’on peut lire deux mots d’ordre qui le caractérise : vœu de ne pas briguer de dignités, prière perpétuelle.

  • Fête Dieu

    L’hymne des laudes, par le chœur de la chapelle papale d’Assise (basilique Saint François), en 1966.

    Verbum supérnum pródiens,
    Nec Patris linquens déxteram,
    Ad opus suum éxiens,
    Venit ad vitæ vésperam.

    Le Verbe, descendant des cieux,
    Sans quitter la droite du Père,
    Sortant pour accomplir son œuvre,
    Arriva au soir de sa vie.

    In mortem a discípulo
    Suis tradéndus ǽmulis,
    Prius in vitæ férculo
    Se trádidit discípulis.

    Un disciple doit le livrer
    A ses envieux ennemis pour la mort,
    Lui, le prévenant, se livra
    A ses disciples comme aliment de vie.

    Quibus sub bina spécie
    Carnem dedit et sánguinem;
    Ut dúplicis substántiæ
    Totum cibáret hóminem.

    A ceux-ci, sous deux apparences
    Il donna sa chair et son sang ;
    Afin de nourrir tout entier
    L’homme composé de deux substances.

    Se nascens dedit sócium,
    Convéscens in edúlium,
    Se móriens in prétium,
    Se regnans dat in prǽmium.

    En naissant, il s’est fait compagnon,
    Dans son repas, il s’est fait aliment,
    En mourant, il s’est fait rançon,
    Dans son royaume, il se fait récompense.

    O salutáris hóstia,
    Quæ cæli pandis óstium,
    Bella premunt hostília;
    Da robur, fer auxílium.

    O victime salutaire,
    Qui ouvrez la porte du ciel,
    L’ennemi nous presse par ses attaques ;
    Donnez la force, apportez le secours.

    Uni trinóque Dómino,
    Sit sempitérna glória:
    Qui vitam sine término
    Nobis donet in pátria.
    Amen.

    Au Seigneur unique et trine
    Soit une gloire éternelle :
    Qu’il nous donne en la patrie
    La vie qui n’aura pas de fin.
    Amen.

  • Université d'été

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  • Leur fierté

    Le président Jo Bidon a proclamé hier « le mois de juin 2021 mois de la Fierté Lesbienne, Gay, Bisexuelle, Transgenre et Queer ».

    Ce n’est pas nouveau, mais Donald Trump avait mis fin à cette mascarade de la propagande d'une fierté contre nature.

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    La proclamation a été accompagnée de diverses initiatives des ambassades américaines. On a noté par exemple le drapeau LGBT dans le jardin de l’ambassade à Varsovie. Discret, mais publié sur Twitter par le chargé d’affaires Bix Aliu avec ce commentaire : « Juin est le mois de la fierté LGBTQ+ #Pride2021 Les préjugés, la violence, les discriminations des personnes LGBTQ+ doivent prendre fin. Un point c’est tout. Nous sommes tous égaux ! »

    Il se trouve qu’en Pologne le mois de juin est toujours le mois du… Sacré Cœur.

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    Mais cette année le coup d’éclat a été l’affichage du drapeau LGBT sur la façade de l’ambassade américaine… près le Saint-Siège. La provocation du catholique Bidon est énorme. Tellement énorme qu’elle a laissé le Saint-Siège sans voix…

    Au fait… il n’y a rien eu du tout à l’ambassade US à Ryad…

  • Saints Marcellin et Pierre

    Martyrologe :

    A Rome, l'anniversaire des saints martyrs Marcellin prêtre, et Pierre exorciste. Pour avoir, dans la prison, enseigné à plusieurs personnes les principes de la Foi, ils furent, sous Dioclétien, chargés de lourdes chaînes. soumis à de nombreux tourments, et par ordre du juge Sérène, décapités dans un lieu qu'on appelait alors la Forêt Noire, et qu'on a depuis, en l'honneur de ces saints, nommé la Forêt Blanche (1). Leurs corps furent inhumés dans une crypte, près de celui de saint Tiburce, et plus tard le pape saint Damase orna leur tombeau d'une épitaphe en vers (2).

    (1) Je vois sur la carte qu’il y a bien à l’ouest de Rome un quartier qui s’appelle Selva Candida, mais il y a aussi juste en dessous Selva Nera (ou bien s’agit-il seulement d’une rue Selva Nera qui va à Selva Candida ?)

    (2) Pour cette épitaphe voir ici.

    *

    A Lyon c’est la fête de saint Pothin, sainte Blandine et leurs compagnons. Nous avons la chance rare d’avoir le récit authentique de leur martyre dans une « Lettre des Eglises de Lyon et de Vienne aux Eglises d'Asie et de Phrygie ». On en trouvera le texte intégral ici. Voici ce qui concerne la petite esclave devenue grande martyre.

    Blandine, pendant ce temps, était suspendue à un poteau, pour être la proie des fauves lancés contre elle. La vue de la vierge ainsi crucifiée, qui ne cessait de prier d'une voix forte, affermissait les frères qui livraient bataille. Au fort du combat, les frères croyaient apercevoir des yeux du corps, en leur sœur, le Christ crucifié pour eux, crucifié [PAGE 54] afin d'assurer les croyants que quiconque souffrirait pour la gloire du Christ vivrait éternellement dans la communion du Dieu vivant.
    [42] Aucune des bêtes, ce jour-là, ne toucha Blandine. On la détacha donc du poteau, et on la ramena en prison. On la réservait pour un nouveau combat. La victoire remportée dans de nombreuses épreuves devait rendre définitive et inévitable la défaite du perfide Serpent et affermir les frères par son exemple. Menue, faible, méprisée, elle était revêtue de la force du Christ, le grand et invincible athlète ; elle avait à de nombreuses reprises repoussé l'Adversaire, et remporté dans un combat définitif la couronne d'immortalité.

    (…)

    Après toutes ces exécutions, le dernier jour des combats singuliers, Blandine fut produite de nouveau dans l'arène avec un jeune garçon de quinze ans, appelé Ponticus. Chaque jour, on les avait conduits à l'amphithéâtre, afin qu'ils soient témoins des supplices de leurs frères. On voulait les contraindre de jurer par les idoles. Comme ils demeuraient inébranlables et méprisaient les faux dieux, la foule finit par se déchaîner contre eux, sans compassion pour l'âge du garçon, sans pudeur à l'endroit de la jeune femme. On leur infligea toutes les tortures, on les fit passer par tout le cycle des supplices. Et toujours on essaya de les faire jurer, mais ils s'y refusaient. Ponticus était soutenu par sa sœur chrétienne ; les païens le voyaient bien, c'était elle qui le stimulait et lui donnait courage. Quand il eut subi vaillamment toutes les tortures, Ponticus rendit l'âme.
    La bienheureuse Blandine resta la dernière de tous. Comme cette noble mère qui jadis avait exhorté ses enfants et les avait envoyés victorieux devant le roi, elle subit à son tour toutes les luttes de ses enfants spirituels, pressée de les rejoindre. Elle était heureuse et enthousiaste de son prochain départ, comme une invitée qui se rend à un festin de noces, plutôt qu'une victime jetée aux fauves.

    Après les fouets, après les fauves, après la chaise de feu, on l'enferma dans un filet pour la livrer à un taureau. A plusieurs reprises, elle fut lancée en l'air par l'animal. Mais elle ne sentait plus rien de ce qui lui arrivait : tout entière à son espérance, aux biens promis à sa foi, elle continuait le dialogue avec le Christ. On finit par l'égorger, elle aussi. Les païens eux-mêmes durent avouer que jamais femme chez eux n'avait subi de si cruels et de si nombreux tourments.

  • Sainte Angèle Merici

    La messe est la messe du commun Dilexísti, sauf les collectes.

    Prière. — « Seigneur qui avez fait fleurir dans votre Église, par la bienheureuse Angèle, une nouvelle famille de vierges sacrées ; faites-nous la grâce, par son intercession, de mener nous aussi une vie angélique, afin que, ayant renoncé à toutes les joies de la terre, nous méritions de goûter celles de l’éternité. » : Saint Augustin observe que, dans le saint Évangile, toute âme chrétienne est désignée sous le nom de vierge, en tant qu’elle s’abstient des plaisirs illicites et conserve purs de toute tache de péché son corps et son cœur.

    Sur les oblations. — « Que l’Hostie que nous vous offrons en mémoire de la bienheureuse Angèle implore pour nous, Seigneur, le pardon de nos péchés et nous obtienne l’aide de votre grâce. » : Il faut remarquer l’ordre suivi : D’abord, les exercices de la voie purgative, pour nous débarrasser du péché ; puis les œuvres de la voie illuminative, pour construire sur ces premiers décombres notre édifice spirituel.

    Bienheureux cardinal Schuster