Reconquête
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Oremus pro Pontifice nostro Benedicto. Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum ejus.
Tu es Petrus
Et super hanc petram ædificabo Ecclesiam meam.
Omnipotens sempiterne Deus, miserere famulo tuo Pontifici nostro Benedicto, et dirige eum secundum tuam clementiam in viam salutis aeternæ : ut, te donante, tibi placita cupiat, et tota virtute perficiat. Per Christum Dominum nostrum. Amen.
Mater Ecclesiæ, ora pro nobis.
Sancte Petre, ora pro nobis.
Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie: "Que se passe-t-il? Aujourd'hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort... Dieu s'est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers" (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ "a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts".
Chers frères et sœurs, à notre époque, en particulier après avoir traversé le siècle dernier, l'humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Dieu caché fait partie de la spiritualité de l'homme contemporain, de façon existentielle, presque inconsciente, comme un vide dans le cœur qui s'est élargi toujours plus. Vers la fin du xix siècle, Nietzsche écrivait: "Dieu est mort! Et c'est nous qui l'avons tué!". Cette célèbre expression est, si nous regardons bien, prise presque à la lettre par la tradition chrétienne, nous la répétons souvent dans la Via Crucis, peut-être sans nous rendre pleinement compte de ce que nous disons. Après les deux guerres mondiales, les lager et les goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue dans une mesure toujours plus grande un Samedi Saint: l'obscurité de ce jour interpelle tous ceux qui s'interrogent sur la vie, et de façon particulière nous interpelle, nous croyants. Nous aussi nous avons affaire avec cette obscurité.
Et toutefois, la mort du Fils de Dieu, de Jésus de Nazareth a un aspect opposé, totalement positif, source de réconfort et d'espérance. Et cela me fait penser au fait que le Saint-Suaire se présente comme un document "photographique", doté d'un "positif" et d'un "négatif". Et en effet, c'est précisément le cas: le mystère le plus obscur de la foi est dans le même temps le signe le plus lumineux d'une espérance qui ne connaît pas de limite. Le Samedi Saint est une "terre qui n'appartient à personne" entre la mort et la résurrection, mais dans cette "terre qui n'appartient à personne" est entré l'Un, l'Unique qui l'a traversée avec les signes de sa Passion pour l'homme: "Passio Christi. Passio hominis". Et le Saint-Suaire nous parle exactement de ce moment, il témoigne précisément de l'intervalle unique et qu'on ne peut répéter dans l'histoire de l'humanité et de l'univers, dans lequel Dieu, dans Jésus Christ, a partagé non seulement notre mort, mais également le fait que nous demeurions dans la mort. La solidarité la plus radicale.
Dans ce "temps-au-delà-du temps", Jésus Christ "est descendu aux enfers". Que signifie cette expression? Elle signifie que Dieu, s'étant fait homme, est arrivé au point d'entrer dans la solitude extrême et absolue de l'homme, où n'arrive aucun rayon d'amour, où règne l'abandon total sans aucune parole de réconfort: "les enfers". Jésus Christ, demeurant dans la mort, a franchi la porte de cette ultime solitude pour nous guider également à la franchir avec Lui. Nous avons tous parfois ressenti une terrible sensation d'abandon, et ce qui nous fait le plus peur dans la mort, est précisément cela, comme des enfants, nous avons peur de rester seuls dans l'obscurité, et seule la présence d'une personne qui nous aime peut nous rassurer. Voilà, c'est précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint: dans le royaume de la mort a retenti la voix de Dieu. L'impensable a eu lieu: c'est-à-dire que l'Amour a pénétré "dans les enfers": dans l'obscurité extrême de la solitude humaine la plus absolue également, nous pouvons écouter une voix qui nous appelle et trouver une main qui nous prend et nous conduit au dehors. L'être humain vit pour le fait qu'il est aimé et qu'il peut aimer; et si dans l'espace de la mort également, a pénétré l'amour, alors là aussi est arrivée la vie. A l'heure de la solitude extrême, nous ne serons jamais seuls: "Passio Christi. Passio hominis".
Tel est le mystère du Samedi Saint! Précisément de là, de l'obscurité de la mort du Fils de Dieu est apparue la lumière d'une espérance nouvelle: la lumière de la Résurrection. Et bien, il me semble qu'en regardant ce saint linceul avec les yeux de la foi, on perçoit quelque chose de cette lumière. En effet, le Saint-Suaire a été immergé dans cette obscurité profonde, mais il est dans le même temps lumineux; et je pense que si des milliers et des milliers de personnes viennent le vénérer, sans compter celles qui le contemplent à travers les images - c'est parce qu'en lui, elles ne voient pas seulement l'obscurité, mais également la lumière; pas tant l'échec de la vie et de l'amour, mais plutôt la victoire, la victoire de la vie sur la mort, de l'amour sur la haine; elles voient bien la mort de Jésus, mais elles entrevoient sa Résurrection; au sein de la mort bat à présent la vie, car l'amour y habite. Tel est le pouvoir du Saint-Suaire: du visage de cet "Homme des douleurs", qui porte sur lui la passion de l'homme de tout temps et de tout lieu, nos passions, nos souffrances, nos difficultés, nos péchés également - "Passio Christi. Passio hominis" - de ce visage émane une majesté solennelle, une grandeur paradoxale. Ce visage, ces mains et ces pieds, ce côté, tout ce corps parle, il est lui-même une parole que nous pouvons écouter dans le silence. Que nous dit le Saint-Suaire? Il parle avec le sang, et le sang est la vie! Le Saint-Suaire est une Icône écrite avec le sang; le sang d'un homme flagellé, couronné d'épines, crucifié et transpercé au côté droit. L'image imprimée sur le Saint-Suaire est celle d'un mort, mais le sang parle de sa vie. Chaque trace de sang parle d'amour et de vie. En particulier cette tâche abondante à proximité du flanc, faite de sang et d'eau ayant coulé avec abondance par une large blessure procurée par un coup de lance romaine, ce sang et cette eau parlent de vie. C'est comme une source qui murmure dans le silence, et nous, nous pouvons l'entendre, nous pouvons l'écouter, dans le silence du Samedi Saint.
Fresque du couvent Saint-Serge, Maaloula, Syrie.
Une fois de plus, le Parlement européen va modifier l’un de ses règlements, afin de renvoyer les parias à leur pariatude.
En 2003, le Parlement européen et le Conseil ont établi un statut officiel des partis politiques européens (déjà reconnus dans le traité de Maastricht) et les règles permettant à ces partis d’obtenir un financement.
Les conditions fixées visaient notamment à empêcher des partis « d’extrême droite » et « xénophobes » de constituer un parti européen. Néanmoins, en octobre 2009, était créée l’Alliance européenne des mouvements nationaux, regroupant neuf partis dont le Front national, le British national Party, le parti hongrois Jobbik, etc. C’est seulement toutefois cette année que l’AEMN a pu remplir tous les critères pour être pleinement reconnue et recevoir un financement. Le 13 février dernier, le Parlement européen octroyait 289.266€ de subvention annuelle à l’AEMN.*
Ce qui a naturellement suscité la colère de nombreux députés, n’admettant pas qu’on puisse ainsi donner de l’argent aux ignobles.
Le 29 mars, en adoptant l’État prévisionnel des recettes et des dépenses pour l'exercice 2013, le Parlement européen a voté, à une très large majorité, un texte par lequel il « se dit inquiet du fait que les principes sur lesquels l'Union européenne est fondée, à savoir les principes de la liberté, de la démocratie, du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que de l'État de droit ne sont pas totalement respectés ; souligne qu'une subvention du Parlement ne devrait être octroyée qu'aux partis qui respectent scrupuleusement les principes fondateurs de l'Union ainsi que la charte des droits fondamentaux ; demande par conséquent que ce règlement soit révisé en conséquence ».
On va donc modifier les règles de façon à ce que l’AEMN ne soit plus reconnue et ne puisse plus bénéficier d’un financement. Et désormais sur un critère idéologique, et non en multipliant le nombre de pays ou d’élus nécessaires. Ce sont les autres partis qui devront décider que tel ou tel parti de l’AEMN ne respecte pas scrupuleusement les « valeurs » de l’UE…
Comme le souligne le toujours excellent conservateur britannique Daniel Hannan, les membres de l’AEMN sont pleinement qualifiés selon les règles en vigueur, il est inacceptable « que la reconnaissance d’un parti politique dépende du vote de ses concurrents ». Surtout, ajoutons-le, s'il s'agit d'un vote sur des calomnies.
* Le PPE reçoit 6,48 millions d’euros, le parti socialiste européen 4,32 millions.
Le taux de chômage a atteint 10,8% dans l’eurozone en février, un record absolu depuis la création de la monnaie unique et donc de la dite zone.
C’était un fanatique de la discrimination positive et de la préférence étrangère. Autoproclamé « premier pédé de Sciences Po » (Le Point 9 mars 2007), il avait rendu obligatoire à Sciences Po les « gender studies » et créé une « Queer week ».
Il est queer mort dans une chambre d’un palace de New York.
Il est chaudement pleuré par toute notre élite politique, à commencer par le ministre Luc Chatel.
Cette église était l’église catholique de Gao. Comme je le disais déjà hier, elle a été détruite par les Touaregs islamistes.
Je ne vois toujours AUCUNE réaction de quelque dirigeant politique que ce soit.
Je ne vois pas non plus de réaction d’une quelconque personnalité musulmane…