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  • Sainte Catherine

    Sainte Catherine, dont l’histoire et le culte fut ramené par les croisés, fut l’une des saintes les plus populaires au moyen âge. Et elle a été l’une des principales victimes de la critique historique en notre temps. On est censé de rien savoir d’elle, même pas si elle a existé. Pourtant les byzantins fêtent la « grande martyre du Christ et très sage Aicatherine ou Catherine » le 25 novembre depuis la nuit des temps; « très sage » parce que, comme dans la « légende », elle conquit par sa sagesse l’empereur Maximin et réduisit au silence les rhéteurs qui croyaient la confondre, avant de connaître le martyre vers 305.

    Tropaire :

    Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix forte : « Mon époux, c’est toi que j’aime, c’est pour le chercher que je combats, c’est avec toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton baptême. Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. Accueille, comme victime sans tache, celle qui par amour est immolée pour toi. » Par son intercession, ô Miséricordieux, sauve nos âmes.

  • La Libye des droits de l’homme BHL-Sarkozy

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un rapport au conseil de sécurité sur la Libye, cité par l'agence Reuters, fait mention d'informations selon lesquelles « 7.000 détenus sont actuellement retenus dans des prisons ou des centres de détention improvisés, la plupart sous le contrôle de brigades révolutionnaires », pour beaucoup des noirs qui travaillaient en Libye et qui sont considérés comme des mercenaires de Kadhafi. Selon le rapport, des détenus ont été torturés, des prisonnières sont surveillées exclusivement par des hommes, des enfants sont enfermés avec des adultes et des personnes visées uniquement en raison de la couleur de leur peau.

    Chez nous on appelle ça du racisme. Mais aucun lobby antiraciste ne s’en émeut. Comme c’est bizarre.

  • Au Pakistan

    Un Pakistanais catholique, Akram Masih, marié et père de quatre enfants, a été assassiné par un commando de la mafia des propriétaires terriens musulmans. Akram Masih était un militant des droits des minorités, et il se battait contre l’accaparement des terres appartenant notamment aux chrétiens. L’année dernière, avec quelques amis, il avait sauvé deux écoles chrétiennes qui étaient sur le point d’être prises par les propriétaires terriens soutenus par les autorités locales. Il avait reçu plusieurs menaces de mort.

    (Asianews)

     

  • Daoudal Hebdo N° 148

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    Daoudal Hebdo N° 148

    Dans ce numéro

     Page 2
    Cellules souches embryonnaires : Geron abandonne
    Rien ne justifie la recherche sur les cellules souches embryonnaires

     Page 3
    L’affaire du Carlton comme illustration de l’éthique maçonnique

     Page 4
    Femmes afghanes en prison : un tabou de l’UE

     Pages 5 à 7
    Benoît XVI au Bénin : l’espérance missionnaire

     Page 8
    Le voici qui vient
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Saint Jean de la Croix

    Chers frères et sœurs, à la fin demeure la question : ce saint, avec sa mystique élevée, avec ce chemin difficile vers le sommet de la perfection, a-t-il quelque chose à nous dire à nous également, au chrétien normal qui vit dans les circonstances de cette vie actuelle, ou est-il un exemple, un modèle uniquement pour quelques âmes élues, qui peuvent réellement entreprendre ce chemin de la purification, de l’ascèse mystique ? Pour trouver la réponse, nous devons avant tout tenir compte du fait que la vie de saint Jean de la Croix n’a pas été un « envol sur les nuages mystiques », mais a été une vie très dure, très pratique et concrète, tant comme réformateur de l’ordre, où il rencontra de nombreuses oppositions, que comme supérieur provincial, ou dans les prisons de ses confrères, où il était exposé à des insultes incroyables et à de mauvais traitements physiques. Cela a été une vie dure, mais précisément au cours des mois passés en prison, il a écrit l’une de ses œuvres les plus belles. Et ainsi, nous pouvons comprendre que le chemin avec le Christ, aller avec le Christ, « le Chemin », n’est pas un poids ajouté au fardeau déjà assez difficile de notre vie, ce n’est pas quelque chose qui rendrait encore plus lourd ce fardeau, mais il s’agit d’une chose totalement différente, c’est une lumière, une force, qui nous aide à porter ce fardeau. Si un homme porte en lui un grand amour, cet amour lui donne presque des ailes, et il supporte plus facilement toutes les épreuves de la vie, car il porte en lui cette grande lumière ; telle est la foi : être aimé par Dieu et se laisser aimer par Dieu en Jésus Christ. Se laisser aimer est la lumière qui nous aide à porter le fardeau de chaque jour. Et la sainteté n’est pas notre œuvre, très difficile, mais elle est précisément cette « ouverture » : ouvrir les fenêtres de notre âme pour que la lumière de Dieu puisse entrer, ne pas oublier Dieu car c’est précisément dans l’ouverture à sa lumière que se trouve la force, la joie des rachetés. Prions le Seigneur afin qu’il nous aide à trouver cette sainteté, à nous laisser aimer par Dieu, qui est notre vocation à tous et la véritable rédemption.

    Benoît XVI, 16 février 2011.

  • Un gouvernement en Libye

    Les rebelles libyens ont réussi à constituer un gouvernement provisoire. Très critiqué notamment par les Berbères et par les révolutionnaires de Benghazi, qui ne se considèrent pas assez représentés.

    On note que le poste clef du ministère du pétrole a été confié à Abdelrahmane ben Yazza : il était jusqu’ici un des dirigeants du géant pétrolier italien ENI.

    Au moins, sur ce plan-là, c’est clair.

    Quant au ministère de la Défense, il est confié à un parfait inconnu : Oussama Jouili, commandant militaire de Zenten. L’homme est récompensé pour avoir arrêté Seif al Islam (alors qu’il n’y est pour rien, puisque le principal fils de Kadhafi a été trahi par un guide).

  • Manœuvres égyptiennes

    Le gouvernement égyptien a démissionné pour protester contre la répression des manifestants de la place Tahrir. Au moment même où une nouvelle manifestation, de grande ampleur, devait se dérouler, le pouvoir militaire a tenu une réunion avec les dirigeants des partis politiques. Ça tombait bien, les Frères musulmans avaient dit qu’ils ne participeraient pas à la manifestation. Et les partis qui participaient à la manifestation ne voulaient pas discuter avec les militaires. A l’issue de la réunion a été décidée la formation d’un gouvernement de salut national « dont la mission serait la réalisation des objectifs de la révolution du 25 janvier ». En fait, le gouvernement de l’alliance, désormais bien visible, entre les Frères musulmans et l’armée.

    D’autre part, il a été annoncé que l’élection présidentielle aurait lieu en juillet 2012, et non vers la fin de l’année, comme le laissait entendre les militaires jusqu’ici, ce qui suscitait la colère des révolutionnaires puisque le conseil suprême des forces armées avait dit qu’il abandonnerait le pouvoir après cette élection.

  • Le nom de Jésus-Christ

    L’Autorité pour les Télécommunications du Pakistan a établi une liste de 1.600 mots prohibés dans les SMS, et donné l’ordre aux sociétés de téléphone mobile de bloquer les SMS contenant un de ces mots vulgaires ou obscènes. Parmi les mots en question : Jésus-Christ.

    L’Eglise catholique a aussitôt protesté, un député chrétien a improvisé une manifestation devant le Parlement, et des organisations de défense des droits de l’homme ont annoncé qu’elles contesteraient l’ordonnance en justice.

    Quelques heures plus tard, l’Autorité annonçait une révision de la liste…

  • L’abbé Michel nommé à côté...

    L’abbé Francis Michel, l’ancien curé de Thiberville, n’est plus « excommunié » par son évêque. Mgr Nourrichard a dû manger la moitié de son chapeau, tout en ayant la satisfaction d’humilier une nouvelle fois le curé qui osait dire la messe en latin et avoir la paroisse la plus florissante du diocèse. Rome avait nommé un médiateur, en la personne de l’évêque voisin, Mgr Boulanger. Au final, l’abbé Michel devient « recteur » (?) du Planquay, l’une des paroisses qu’il desservait en tant que curé de Thiberville (et dont le maire est la femme du maire de Thiberville). C’est, dit-il, l’église la plus petite et la plus humide de la région. Il pourra y célébrer la messe comme bon lui chante (puisqu’il y a le motu proprio), mais comme il n’est pas curé il ne pourra pas s’occuper de catéchèse et devra demander l’autorisation pour célébrer un baptême ou un mariage…

  • Saint Clément Ier

    Saint Clément, disciple de saint Pierre, régna comme pape de 90 à 101 ; saint Paul le mentionne (Phil., 4, 3) comme son compagnon. Sa lettre aux Corinthiens est une vénérable relique de ce Père Apostolique. Le bréviaire raconte ceci à son sujet : Son zèle pour les âmes le fit bannir par l’empereur Trajan en Chersonèse (presqu’île de Crimée), où il trouva 2000 chrétiens que ce même empereur y avait exilés. En arrivant parmi eux, saint Clément se mit à les consoler : “Tous criaient d’une seule voix : Priez pour nous, saint Clément, afin que nous soyons dignes des promesses du Christ. Il leur dit : Ce n’est pas à cause de mes mérites que le Seigneur m’a envoyé à vous pour me faire partager votre couronne” (5e répons). Comme ils se plaignaient d’être forcés d’aller chercher de l’eau potable à six milles de distance, il leur donna ce conseil : “Prions tous le Seigneur Jésus-Christ d’ouvrir une source pour ses confesseurs” (Ant. de Magn. aux 1res vêpres). “Pendant que saint Clément priait, l’Agneau de Dieu lui apparut, sous les pieds duquel coulait une source d’eau vive” (4e répons). A ce miracle, “tous les païens des environs embrassèrent la foi” (Ant.). Lorsque Trajan en eut connaissance, il donna l’ordre de jeter Clément à la mer avec une ancre au cou : “Quand il commença à se diriger vers la mer, le peuple s’écria d’une voix forte : Seigneur Jésus-Christ, sauvez-le. Mais Clément disait en pleurant : Père, recevez mon esprit” (Ant. de Ben.). Les chrétiens allèrent sur le rivage prier Dieu de leur rendre le corps. Alors, la mer s’étant retirée à trois milles, ils trouvèrent le corps du saint dans un sarcophage de pierre, placé à l’intérieur d’une petite chapelle de marbre, et à côté de lui l’ancre. “Vous avez, Seigneur, préparé dans la mer une demeure à votre martyr Clément, à la manière d’un temple de marbre fabriqué par la main des anges” (6e répons). Le corps de ce saint fut apporté plus tard, sous Nicolas 1er (858-67), à Rome par les deux apôtres des Slaves, les saints Cyrille et Méthode, et déposé dans l’église qui lui est dédiée (Saint Clément). Cette église est l’une des plus vénérables de Rome parce qu’elle montre encore parfaitement l’ancienne ordonnance liturgique de la primitive Église.

    Dom Pius Parsch