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  • Sainte Cécile

    La Passion de sainte Cécile d’après les antiennes et répons du bréviaires, eux-mêmes issus du récit (aujourd’hui considéré comme légendaire, naturellement) de son martyre, mise en forme par Dom Pius Parsch.

    La glorieuse vierge portait toujours l’Évangile du Christ sur sa poitrine et ne cessait ni jour ni nuit de s’entretenir avec Dieu et de le prier ; elle priait le Seigneur les mains levées vers lui et son cœur brûlait du feu céleste” (3e répons). Sous ses vêtements elle portait un cilice : “Elle domptait ses membres avec un cilice et implorait Dieu avec gémissements” (4e répons). Elle avait fait le vœu de virginité. Un jeune homme, nommé Valérien, espérait, avec l’assentiment de ses parents, pouvoir l’épouser. Tout était prêt pour le mariage ; “tandis que les instruments de musique jouaient, Cécile chantait dans son cœur au Seigneur : Gardez mon cœur immaculé afin que je ne sois pas confondue” (Ps. 118, 80). “Pendant les deux ou trois derniers jours elle pria en jeûnant et confia au Seigneur les craintes de son cœur” (1er répons). La nuit des noces approchant, elle confia un secret à Valérien : “Il y a un secret que je veux te dire : Un ange de Dieu m’aime, qui garde mon corps avec un grand soin” (Ant. de Magn. aux 1ères vêpres). Valérien promit qu’il croirait au Christ s’il pouvait voir cet ange. Cécile lui expliqua que c’était impossible tant qu’il ne serait pas baptisé. Valérien se déclara prêt à recevoir le baptême. Cécile l’envoya avec un signe de reconnaissance au pape Urbain qui se tenait caché dans les catacombes. Valérien rencontra les pauvres, les protégés des saints : “Cécile m’envoie à vous afin que vous me montriez le saint évêque ; j’ai à lui faire part d’un secret. Alors Valérien continua son chemin et, à l’aide du signe qu’il avait reçu, il trouva saint Urbain” (8e répons). Le pape remercia Dieu à genoux de la semence qui portait maintenant ses fruits en Cécile : “Seigneur Jésus-Christ, bon Pasteur, semeur d’un chaste dessein, recevez les fruits de la semence que vous avez semée en Cécile. Votre servante Cécile vous sert, telle une laborieuse abeille ; car, l’époux qu’elle a reçu comme un lion féroce, elle l’a conduit à vous comme un doux agneau” (6e répons). Puis il baptisa Valérien. Lorsque celui-ci fut de retour, “il trouva Cécile en prière dans sa chambre et l’ange du Seigneur debout à côté d’elle. A sa vue, Valérien fut saisi d’une grande frayeur” (5e répons). L’ange leur présenta à tous deux une couronne de roses, rouges comme le feu et blanches comme la neige, venant du paradis, en récompense de leur amour pour la chasteté, couronne qui ne doit pas connaître la souillure et qui n’est visible qu’aux amants de la chasteté. Valérien put alors exprimer un souhait en demandant à l’ange de l’exaucer : il demanda la conversion de son frère Tiburce. Lorsque Tiburce se présenta pour offrir ses vœux aux nouveaux époux, il fut frappé par un parfum inexplicable de roses et de lis. Il en apprit le motif et se fit également baptiser. “Sainte Cécile dit à Tiburce : Je te reconnais aujourd’hui pour mon beau-frère, car l’amour de Dieu t’a fait mépriser les idoles ; de même que l’amour de Dieu m’a donné ton frère pour époux, ainsi il t’a donné à moi comme beau-frère” (7e répons). Le préfet Almachius apprit alors la conversion des deux frères et les fit arrêter et amener dans l’espoir qu’ils sacrifieraient à Jupiter. Leur martyre fut encore précédé de la conversion de Maxime et de sa famille, qui furent baptisés dans la nuit. Le matin, Cécile invita les deux frères à combattre héroïquement pour le Christ : “quand l’aurore toucha à sa fin, Cécile s’écria : Courage, soldats du Christ, rejetez les vêtements des ténèbres et revêtez-vous de l’armure de lumière” (le choix de cette antienne de Benedictus est typique ; elle s’adresse aussi à nous dans la bouche des saints). Alors le préfet instrumenta contre Cécile ; ses biens furent confisques ; mais les soldats eux aussi se convertirent : “Nous croyons que le Christ est vraiment le Fils de Dieu, lui qui s’est choisi une pareille servante” (Ant.). Conduite devant le préfet, elle confessa le Christ : “Nous confessons son saint nom et nous ne le renions pas” (Ant.). Pour éviter tout scandale, le préfet donna l’ordre de l’ébouillanter dans un bain ; elle en sortit intacte : “Je vous remercie, Père de mon Seigneur Jésus-Christ, de ce que par votre Fils vous avez éteint le feu autour de moi” (Ant.). Il fallut la décapiter. Le bourreau lui donna trois coups (un quatrième n’était pas permis par la loi) et la laissa, baignant dans son sang. Elle vécut encore trois jours, encourageant les malheureux, et consacra sa maison comme église au service de Dieu : “J’ai demandé au Seigneur trois jours de répit pour consacrer ma maison à l’usage d’église” (Ant.).

  • En Egypte

    A un grand rassemblement pacifique des islamistes place Tahrir au Caire ont succédé de violentes manifestations, violemment réprimées par la police, qui se poursuivent aujourd’hui et ont fait une vingtaine de morts (en comptant les manifestations analogues dans d’autres villes).

    Les islamistes manifestaient contre un projet de l’armée d’exempter son budget de tout contrôle parlementaire. Les manifestants suivants ont réclamé la fin du pouvoir des militaires, et même l’exécution du maréchal Tantaoui.

    Bref, ils veulent terminer la révolution…

    Les élections législatives doivent commencer dans une semaine. Mais le conseil suprême des forces armées a déclaré qu’il quitterait le pouvoir après l’élection présidentielle, dont la date n’est pas fixée…

  • Le "choix"

    Les Européens ont le choix entre "une intervention massive de la BCE" pour sauver la zone euro, et la "catastrophe" d'un "désastre économique historique", déclare le ministre polonais des Finances.

    Or la BCE ne veut pas intervenir massivement, et ne le fera pas, parce que ce n'est pas son boulot, et parce que l'Allemagne ne le veut pas.

  • L’Espagne et les marchés

    Il y a eu des législatives anticipées en Espagne, le gouvernement Zapatero s’étant lui aussi immolé sur l’autel de l’euro. Le Parti populaire obtient la majorité absolue, et son programme est de faire « la guerre à la crise ».

    Mais les marchés ne l’entendent pas de cette oreille. Au lieu de se redresser, la bourse a baissé de 2%, et les taux d’intérêt pour l’Espagne ont monté…

    Les « marchés » ne veulent pas qu’on change de gouvernement. Ils veulent gouverner.

  • Reconquête N° 282

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  • Présentation de la bienheureuse Vierge Marie

    Joachim choisit pour épouse, Anne, femme pleine de mérites et digne des plus grands éloges. Comme la première Anne, affligée par l’épreuve de la stérilité, avait obtenu, par la prière et par un vœu, de donner naissance à Samuel, celle-ci, à son tour, par des supplications et une promesse obtint du ciel de mettre au monde la Mère de Dieu : en cela donc aussi, elle ne le cède à aucune des femmes les plus illustres. Ainsi la grâce (car telle est la signification du nom d’Anne) enfanta la Souveraine (c’est ce que signifie le nom de Marie). Marie, en effet, a vraiment été établie la Souveraine de toutes les créatures, en devenant la Mère du Créateur. Elle voit le jour dans la maison de Joachim, dite de la piscine probatique, et plus tard est conduite au temple ; « plantée ainsi dans la maison de Dieu » et nourrie par l’Esprit-Saint, Marie, semblable à un olivier fertile, devient le sanctuaire de toutes les vertus, détachant son cœur de toutes les convoitises de cette vie et de la chair, et conservant son âme vierge aussi bien que son corps, comme il convenait à celle qui devait recevoir Dieu dans son sein.

    Saint Jean Damascène

  • 23e dimanche après la Pentecôte.

    Il n’y a cette année que 23 dimanches après la Pentecôte, et ce dimanche est donc le dernier de l’année liturgique. Mais la liturgie du dernier dimanche est toujours celle du “24e dimanche”. Sauf que les derniers chants propres de la messe, dans l’année liturgique, sont ceux du 23e dimanche... Cette année, ces chants ne seront donc chantés qu’une seule fois, ce dimanche.

    Selon Rupert de Deutz, toute la liturgie de ce… dernier dimanche évoque la conversion des juifs :

    « La sainte Église met tant de zèle à s’acquitter des supplications, des prières et des actions de grâces pour tous les hommes demandées par l’Apôtre, qu’on la voit rendre grâces aussi pour le salut à venir des fils d’Israël, qu’elle sait devoir être un jour unis à son corps. Comme, en effet, à la fin du monde leurs restes seront sauvés, dans ce dernier Office de l’année elle se félicite en eux comme en ses futurs membres. »

  • Sainte Elisabeth de Hongrie

    Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, commença dès son enfance à craindre Dieu ; croissant en âge, elle croissait aussi en piété. Ayant été mariée à Louis, Landgrave de Hesse et de Thuringe, elle ne mit pas moins de zèle à remplir ses devoirs envers Dieu, que ses devoirs envers son mari. Se levant la nuit, elle vaquait longuement à l’oraison ; elle s’appliquait à diverses œuvres de charité, se dépensant au service des veuves, des orphelins, des malades, des indigents ; on la vit, durant une famine cruelle, distribuer libéralement le blé de sa maison. Elle donnait asile aux lépreux, leur baisait les mains et les pieds, et fit construire un grand hôpital, destiné à soigner et à nourrir les pauvres.

    A la mort de son époux, voulant servir Dieu avec plus de liberté, Élisabeth déposa toutes les parures du siècle, se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit particulièrement remarquer par les vertus de patience et d’humilité. Car, dépouillée de tous ses biens, chassée de son propre palais, délaissée de tout le monde, elle supporta avec un courage invincible, les injures, les sarcasmes et les médisances, ressentant même une très grande joie de souffrir ainsi pour Dieu, s’abaissant jusqu’aux plus vils offices auprès des pauvres et des malades, leur procurant les soulagements nécessaires, et se contentant d’herbes et de légumes pour sa nourriture.

    Après avoir passé très religieusement sa vie dans l’accomplissement de ces œuvres de piété et de beaucoup d’autres non moins saintes, le terme de son pèlerinage arriva enfin ; elle l’avait déjà prédit à ceux qui l’entouraient. Ce fut pendant qu’elle se livrait à la contemplation divine, les yeux fixés au ciel, qu’elle s’endormit dans le Seigneur, après avoir été merveilleusement assistée de Dieu et fortifiée par la réception des sacrements. Il se fit aussitôt plusieurs miracles à son tombeau ; en ayant eu connaissance et les ayant constatés, Grégoire IX l’inscrivit au nombre des Saints.

    (bréviaire)