Dans un entretien au journal Le Soir, Stefaan De Clerck, ministre démissionnaire belge de la Justice, déclare à propos des perquisitions au cours desquelles la police a saisi les fichiers de la commission parrainée par l’Eglise sur les abus sexuels :
"La façon plutôt brutale dont elles ont été menées est de nature à annihiler tout ce travail de l'ombre, mené dans la confiance réciproque et la confidentialité, qui fait partie intégrante de l’œuvre de justice."
C’est exactement ce que dit le président de la commission…
De Clerck dit avoir été "personnellement gêné", et ajoute :
"Ce n'est pas faire injure à la primauté et à l'indépendance du juge d'instruction de dire que le travail d'une Justice qui se veut contemporaine ne peut se limiter aux enquêtes et aux poursuites: il faut travailler aussi à l'avènement d'une Justice réparatrice qui, dans une approche globale, tienne véritablement compte de ce besoin de respect qu'éprouvent si souvent les victimes."
Et il va nommer un groupe de travail pour examiner les "difficultés résultants du traitement par le ministère public des faits portés à sa connaissance par la commission de l'Eglise catholique".
C’est le même Stefaan De Clerck qui, au lendemain des perquisitions, les justifiait de façon très blessante pour les membres de la commission et pour l’Eglise. « Cette commission prenait son temps, peut-être trop de temps pour s'organiser », disait-il, demandant à l'Eglise de faire un travail approfondi d'examen en interne pour faire toute la lumière sur le phénomène « grave » de la pédophilie…
Commentaires
Propos n'ayant rien à voir avec l'article :
M.Daoudal, comment puis-je vous envoyer quelques photos pour collaborer avec vous ? J'ai, par exemple photographié tout récemment dans le XVIIIème (angle rues de l'évangile et d'Aubervilliers), un superbe et grand crucifix orné de fleurs comme je n'en connais pas d'autre exemple dans Paris intra-muros.Si vous voyez mon adresse mail ci-dessus, vous pouvez m'écrire ou bien me faire savoir par votre site comment les envoyer.
Merci et meilleures salutations.
Louis M.