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  • La connerie américaine

    Depuis l’attaque de l’église de Charleston par un jeune détraqué qui y a tué 9 noirs, la chasse aux drapeaux sudistes a été lancée aux Etats-Unis. Sous la direction du président en personne, Barack Obama, qui a appelé les Américains à en finir avec « les symboles de l'oppression et du racisme »…

    La chaîne Walmart a aussitôt décidé qu’on ne trouverait plus de drapeaux confédérés dans ses magasins. Elle a ainsi refusé de confectionner un gâteau avec un drapeau sudiste sur lequel était inscrit : « C’est notre héritage, pas de la haine ».

    Mais la même chaîne a confectionné, sans le moindre problème, un gâteau avec le drapeau jihadiste qui est celui d’al-Qaïda et de l’Etat islamique.

    La preuve en vidéo chez Fdesouche.

  • Les avocats pakistanais

    Le chrétien Humayun Faisal, handicapé mental accusé de blasphème à Lahore, restera en prison, parce que ses nouveaux avocats ont retiré la demande de liberté sous caution déposée le 27 juin par ses précédents avocats.

    Selon l’ONG LEAD, il existe des avocats qui « interviennent dans des cas où les chrétiens sont accusés de blasphème ou d’autres crimes et, au lieu d’obtenir justice, n’œuvrent pas dans l’intérêt des inculpés, leurs clients, mais pour d’autres buts, faisant de facto obstacle à la justice ».

    Humayun Faisal avait fait l’objet d’une plainte le 24 mai dernier et, suite à l’accusation, une foule de musulmans, à l’instigation d’un imam, avait tenté de prendre d’assaut le quartier de Sanda, à Lahore, un faubourg entièrement chrétien. Un massacre avait été évité seulement grâce à une intervention rapide de la police.

  • Pakistan : religieuses non gratae

    Trois religieuses missionnaires philippines de la Congrégation des Religieuses de la Vierge Marie vont devoir quitter le Pakistan. La Haute Cour d’Islamabad a en effet confirmé la décision du ministère de l’Intérieur refusant aux religieuses la prorogation de leur visa de séjour dans le pays.

    En juin dernier, le ministère de l’Intérieur avait rejeté leur demande de prorogation de visa. Au motif qu’elles auraient « changé de travail ». Alors qu’elles étaient toujours enseignantes dans le même établissement scolaire d’Islamabad, fondé par leur congrégation.

    L’évêque avait fait appel. Mais la Haute Cour a confirmé le rejet. Au motif, cette fois, qu’il y aurait eu des plaintes de parents d’élèves…

    Cela dit l’établissement (3.300 élèves) continuera de fonctionner, car son corps enseignant est désormais presque entièrement pakistanais.

  • Le tract de Jérusalem

    Pour la deuxième fois en une semaine, un tract signé « Emirat de Jérusalem » a été distribué dans la Ville Sainte. Il réitère les menaces d’expulsion de tous les chrétiens de Jérusalem d’ici la fin du ramadan.

    Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a souligné que les tracts ont été trouvés « dans des zones contrôlées par Israël ». Et il a évoqué l’étrange affaire des jihadistes d’al-Nosra blessés en Syrie et soignés dans des structures sanitaires israéliennes : « Lorsque nous savons que des membres de ce groupe sont soignés en Israël, comment cette situation doit-elle être interprétée ? »

    Le gouvernement palestinien, dans une déclaration officielle, a qualifié de « douteux » le contenu de ce tract « qui tente d’endommager l’unité du peuple et de fomenter le conflit dans la Ville Sainte ».

  • Un nouveau commissaire

    Suite à la mort du P. Fidenzio Volpi, le pape a nommé un nouveau commissaire apostolique pour s’occuper des Franciscains de l’Immaculée : le P. Sabino Ardito, salésien, flanqué de deux coadjuteurs, un jésuite et un capucin.

    Au cas où il y aurait encore quelque chose à détruire.

  • La Vierge de Civitavecchia et le synode

    Il y a 20 ans, une statuette de la Sainte Vierge pleurait des larmes de sang à Civitavecchia. C’était le prélude à des apparitions de Marie dont la caractéristique est qu’il s’agissait d’apparitions familiales, pour la famille.

    Le dernier numéro de la revue diocésaine dédiée à la « Petite Madonne de Civitavecchia » publie une longue interview du père de famille, Fabio Gregori, qui raconte en détail l’histoire de la statuette qui pleurait du sang et sa réplique qui suintait de l’huile parfumée, et sur les apparitions. Il évoque aussi le message central de ces apparitions : la défense de la famille.

    Extraits :

    La Sainte Vierge s'est adressée d'ici à toute l'humanité, à l'Église et à cette portion de l'Église qu'est la famille, situant son intervention dans le sillage du message de Fatima. Elle nous a mis en garde que Satan est puissant et veut déchaîner la haine, et donc la guerre pour détruire l'humanité. Pour atteindre cet objectif il veut abattre l'Église de Dieu, en commençant par la petite Église domestique qu'est la famille, qui est le berceau de la société, et dans le sillage de la Famille de Nazareth, d'autant plus de la communauté chrétienne.

    La Vierge a dit que le démon ferait tout pour saper l'unité de la famille chrétienne fondée sur le mariage et que, sans une nouvelle conversion, de nombreux pasteurs trahiraient leur propre vocation, même avec grave scandale, et que l'Église connaîtrait une nouvelle grande apostasie, c'est à dire le reniement des vérités chrétiennes fondamentales réaffirmées pendant les siècles dans la tradition et dans la doctrine.

    Jésus s'est incarné dans une famille, Dieu a choisi ce lieu, cette forme de vie commune pour venir à nous. Ainsi a-t-il été établi, car comme l'expliquait saint Jean-Paul II, le nous humain constitué d'un homme et d'une femme ouverts à la vie dans la procréation rappelle le Nous divin de la Trinité. Le mariage sacramentel est indissoluble et sacré, car il reproduit la communion trinitaire et le même pacte de fidélité indissoluble que Dieu a établi avec les hommes. C'est pourquoi le divorce d'un mariage valide contracté en toute conscience est un sacrilège.

    A Civitavecchia, se manifestant non pas à une personne, mais à un mari, à une femme avec des enfants, le Ciel a voulu réaffirmer que la famille est le cœur de la société humaine et de l'Église. Par ce signe il demande à toutes les familles l'effort de suivre l'exemple de la Famille de Jésus.

    Satan, en haine du Créateur, vise à frapper l'homme, car il est fait à l'image de Dieu, et la famille, qui reproduit humainement au plus haut degré la relation d'amour entre le Père céleste et sa créature. Cela signifie que l'amour qui s'alimente et se dilate dans une famille reproduit au plus haut degré l'amour et la fidélité de Dieu qui sont pour toujours

    La preuve en est que l'homme, doué par Dieu de liberté, intelligence et de capacité d'amour, devient fécond et est appelé, au sein de la famille, à coopérer à la création, engendrant et servant la vie.

    Satan sait bien que la capacité d'aimer, de reconnaître le regard bon de Dieu naissent dans la famille: pour cette raison c'est justement là qu'il frappe. Les ténèbres qui enveloppent aujourd'hui la conception de l'homme visent à obscurcir la dignité de la personne, et donc la famille, où l'individu se forme et prend conscience de lui.

    C'est pourquoi la communion conjugale n'est pas reconnue ni respectée en ses élément d'égalité de la dignité des époux et de nécessaire diversité et complémentarité sexuelle.

    La fidélité conjugale elle-même et le respect pour la vie en toutes les phases de l'existence sont renversés par une culture qui n'admet pas la transcendance. Comme l'a remarqué Jean-Paul II "lorsque les forces désagrégatrices du mal parviennent à séparer le mariage de sa mission à l'égard de la vie humaine, ils attentent à l'humanité, la privant d'une des garanties essentielles de son avenir".

  • Prières pour l'abbé Denis Coiffet

    Communiqué de la Maison générale de la Fraternité Saint-Pierre :

    « Les médecins viennent de nous informer que, malheureusement, après des mois de lutte contre l’infection, l’abbé Denis Coiffet a contracté une septicémie et que l'infection dans ses poumons est désormais incurable. Il vit donc maintenant ses dernières heures ou jours. L’abbé Le Roux a pu lui rendre visite aujourd'hui et, en dépit de son état grave, l’abbé Coiffet était assez lucide : il a été en mesure de se confesser et de recevoir les derniers sacrements. Il a dit qu'il comprenait son état et était en paix.

    « Vos prières ferventes sont demandées pour l’un de nos fondateurs dans ses dernières heures. »

    Une veillée de prière se tiendra à Versailles, à la chapelle de l'Immaculée Conception (8 bis rue Mgr Gibier) ce soir de 20h30 à 22h.

    La si longue agonie de l’abbé Coiffet est un terrible crève-cœur pour tous ceux qui ont connu ce prêtre débordant de vie, si dynamique, si entraînant, si convivial, au sourire si contagieux, et si simplement et si pleinement catholique… Mon Dieu…

  • Le Précieux Sang

    Cette fête, qui ne s’imposait pas, puisqu’elle fait doublon avec l’office de la Passion, a été instituée par Pie IX en 1849, pour remercier le Ciel d’avoir retrouvé ses Etats pontificaux. Je ne vois toujours pas le rapport. Pie IX l’avait fixée au premier dimanche de juillet, et juillet est devenu « le mois du Précieux Sang ». Ce qui semble-t-il fut très populaire mais ne dura guère. Saint Pie X, qui avait décidé de rendre au dimanche sa liturgie dominicale, fixa la fête au 1er juillet. Et Pie XI en releva la solennité, à l’occasion du jubilé du 19e centenaire de la Rédemption.

    L’office de cette fête (et la messe dans une moindre mesure) est typique des productions liturgiques modernes : on accumule les citations de l’Ecriture où il y a le mot « sang », plus ou moins lié au Christ, et l'on choisit de même les psaumes, en négligeant la structure traditionnelle du deuxième nocturne des matines.

    Le début de l’office ne manque pas d’allure, avec les antiennes des vêpres qui sont tirées des trois premiers versets du chapitre 63 d’Isaïe, demandant qui est celui-là qui est si beau et dont les vêtements sont teints de rouge comme un qui a foulé le pressoir, associées à ce verset de l’Apocalypse qui donne la réponse : « Il est vêtu d’une veste aspergée de sang, et son nom est le Verbe de Dieu. » Psalmodie suivie du capitule extrait de l’épître aux Hébreux, qui est l’épître de la messe : le Christ grand prêtre qui est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire avec son propre sang.

    Mais ensuite on multiplie les antiennes, et pour les matines on a fabriqué des répons très inégaux. Le premier est presque insensé, indigne de la liturgie romaine, mélangeant deux versets de l’épître aux Hébreux qui n’ont pas d’autre rapport que de contenir le mot « sang ». Les autres sont composés d’extraits d’épîtres qui n’ont pas la qualité poétique nécessaire pour devenir des chants.

    Les antiennes des laudes sont judicieusement tirées de l’Apocalypse.

    Et l’on notera l’antienne de Benedictus, qui donne l’essentiel d’Exode 12, 13 — c’était déjà l’antienne de Benedictus de l’office de la fête du Précieux Sang qui était autrefois célébrée ici et là le 4e vendredi de carême :

    Erit sanguis Agni vobis in signum, dicit Dóminus ; et vidébo sánguinem, et transíbo vos nec erit in vobis plaga dispérdens.

    Le sang de l’Agneau sera pour vous un signe, dit le Seigneur, car je verrai le sang, et je passerai au delà de vous ; et la plaie de destruction ne nous atteindra pas.