Le catholique Bellamy a tenté de faire croire qu’il avait réussi à faire condamner la GPA dans une résolution du Parlement européen. Mais l’idiot utile de la culture de mort européiste a encore menti. L’amendement à la résolution contre la traite d’êtres humains ne condamne que la GPA forcée : « les personnes qui forcent les femmes à être mères porteuses ou qui les amènent à agir ainsi par la ruse ».
Et c’est ainsi que l’on apprend que non seulement l’UE n’a rien contre les mères porteuses, mais qu’il y a déjà, très officiellement, pour le personnel du Parlement européen, un « congé spécial pour accueillir un nouveau-né au sein du foyer ». Un congé de 20 semaines, « spécial », parce qu’il est réservé aux « parents » qui ne remplissent pas les conditions pour bénéficier d’un congé de maternité. Ainsi le Parlement européen s’adapte à « l’évolution de la médecine reproductive, des législations applicables en matière de procréation et de parentalité, ainsi que du contexte sociétal ».
Telles sont les précisions qui ont été données en juin dernier à Jean-Paul Garraud, qui demande aujourd’hui que ces dispositions ne puissent pas bénéficier à un agent ayant recours à une GPA forcée…
Je parle très peu de ce sujet parce que, comme cet épisode le démontre s’il en était besoin, c’est gaspiller son temps et son énergie que de se battre contre ce qui est inéluctable. Je l’avais dit dès les débats sur le « mariage pour tous ». Beaucoup affirmaient que ce ne serait en aucun cas la porte ouverte à la « PMA sans père » et à la GPA. Or il était absolument évident que ce n’était pas vrai, pour la seule et unique raison que refuser à des personnes de même sexe juridiquement mariées d’avoir des enfants serait une insupportable discrimination. La PMA sans père est évidemment passée. La GPA passera aussi. Inéluctablement. C’est quand même une surprise d’apprendre qu’elle est promue au Parlement européen alors qu’elle est encore interdite (explicitement ou implicitement) dans la plupart des pays de l’UE…