Les plus vieux se rappellent que les Verts allemands étaient à la pointe du pacifisme, avec leur slogan « Plutôt rouge que mort » (Lieber rot als tot) : plutôt accepter le joug soviétique que tenter d’arrêter l’Armée rouge.
Les temps changent… Voici que le ministre allemand de l’Economie et vice-chancelier, le Vert Robert Habeck, se proclame « ministre de l’Industrie d’armement ». Lui-même s’en étonne, mais il assume : « Vous savez à quel parti j’appartiens... Je ne m’imaginais vraiment pas que je me fixerais aussi comme priorité celle d’être ministre de l’Industrie d’armement, mais c’est ce que je dois faire maintenant » (pour aider l’Ukraine contre la Russie).
Robert Habeck omet toutefois de signaler que jusqu’ici dans l’histoire de l’Allemagne il n’y avait eu qu’une seule fois un « ministre de l’Industrie d’armement » : tel était précisément l’intitulé du ministère du Reich créé par Hitler le 17 mars 1940. Le ministre fut Fritz Todt, puis Albert Speer. Son intitulé devint « ministère de l’Armement et de la Production de guerre du Reich » en septembre 1943.
Robert Habeck pourra reprendre cet intitulé. Il insiste lui-même : « Nous devons accélérer le rythme, augmenter la cadence et produire davantage… C’est une décision très, très nécessaire. »
Commentaires
Cetait le slogan de la gauche, pas que des Verts, durant les années '70 jusqu'à 1986 ! Il est crucial de le souligner, alors que leurs descendants actuels appellent à l'affrontement ! Comprenne qui pourra !
Serait-ce plus clairement, ce qui expliquerait les deux prises de position en un demi-siècle : plutôt la tyrannie que la vie paisible ? BIGRE !
Le pacifisme était une utilisation des "idiots utiles" ( la gauche bobo des petits bourgeois capricieux et mal élevés) pour désarmer l'Occident face au péril communiste. Mais depuis, l'Occident est devenu un monstre immoral sous la coupe de yankees sans foi ni loi.
Albert Speer, très proche d'Hitler sauva sa tête à Nuremberg (il prit 20 ans qu'il effectua intégralement, les Russes s'opposant à toute remise de peine), car il sabota, à la fin de la guerre, les ordres d'Hitler qui avait ordonné de tout détruire, les moyens de production comme de communication. Speer pensait qu'ils seraient très utiles après le fin imminente de la guerre. L'Allemagne se reconstruisit très rapidement, malgré les pertes humaines, grace à cette désobéissance.