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  • Embêter ces salauds d’Anglais à tout prix…

    D’abord Martin Schulz a dit qu’il n’était pas question d’admettre comme commissaire européen l’homme présenté par le gouvernement britannique, Lord Hill, parce que c’est un « anti-européen ».

    De bonnes âmes ont fait remarquer à Martin Schulz que le lord en question, à l’aune des critères britanniques, n’était pas anti-européen. En fait, ce récent lord est surtout opportuniste, et il est si fier d’être nommé à un poste européen qu’il s’est dit aussitôt impatient de travailler avec Jean-Claude Juncker.

    Mais voilà une nouvelle difficulté. Le lobby anti-lobbies dénommé Corporate Europe Observatory a découvert que Lord Hill avait été partie prenante d’organismes de lobbying auprès des institutions européennes. On sait que le lobbying est légal et se fait au grand jour à Bruxelles. Mais les chiens de garde (selon l’excellente expression anglaise) de la « transparence » rappellent qu’on ne peut pas occuper un poste de commissaire européen si on est impliqué dans le lobbying. En fait Lord Hill a revendu les parts qu’il avait dans les entreprises en question. Mais ça ne fait rien : « Avoir tardivement (sic) vendu ses parts ne suffit pas, les ex-lobbyistes ne doivent pas avoir de place dans la Commission de Juncker, qui s’est engagé à nettoyer le lobbying. »

  • En France on n’a plus que 75 députés

    On nous assure que « l’Assemblée nationale » a adopté ce matin la nouvelle carte de France à 13 régions.

    Il y a eu 52 voix pour, et 23 contre.

    Non, il ne s’agit pas d’une commission. Il s’agit bien de « l’Assemblée nationale ».

    C’est en application d’un plan pour faire des économies, sans doute…

  • Bonnemaison : l’ordre des médecins reste ferme

    Suite à son acquittement, le Dr Nicolas Bonnemaison a déposé auprès du Conseil d’Etat une requête de sursis à exécution de sa radiation par l’ordre des médecins. Le conseil national de l’ordre des médecins fait savoir qu’il transmet au Conseil d’Etat un mémoire présentant la position de l’ordre. Cette position est que la radiation du Dr Bonnemaison, effective depuis le 1er juillet, doit être exécutée.

  • Mossoul sans chrétiens

    Les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul quittent actuellement la ville en direction d’Erbil, de Dohuk et d’autres localités du Kurdistan irakien considérées comme plus sûres, disaient hier à l’Agence Fides des sources de la communauté chaldéenne locale.

    Le nouvel exode s’est accéléré au cours de ces deux derniers jours après que les insurgés sunnites et les militants du prétendu « Etat islamique » ont commencé à marquer avec des signes distinctifs les maisons des chrétiens et des chiites afin d’en prendre possession par la suite.

  • Sainte Symphorose et ses fils

    Huit jours après la fête des sept fils martyrs de sainte Félicité, voici la fête de sainte Symphorose et de ses sept fils martyrs.

    L’une et l’autre paraissent évidemment décalquées du martyre des sept frères Maccabées et de leur mère, raconté dans la Bible. Pourtant l’histoire de sainte Félicité et de ses sept fils ne peut être mise en doute que par de faux experts de particulière impiété et mauvaise foi, puisqu’il s’agit d’une des plus anciennes fêtes romaines de martyrs, avec ses quatre messes (aux quatre lieux du martyre), et même cinq avec la vigile.

    Sainte Félicité et ses fils furent mis à mort à Rome sous Marc-Aurèle, l’empereur philosophe, vers 162. Sainte Symphorose et ses sept fils les avaient précédés : sous le raffiné Hadrien, à Tivoli, peu après la fin de la construction de la fameuse villa d’Hadrien (134), classée au patrimoine mondial de l’Unesco parce qu’elle « reproduit les meilleurs éléments des cultures matérielles d'Égypte, de Grèce et de Rome sous la forme d'une “cité idéale” ». Or c’est précisément à cause de cette « cité idéale » que Symphorose et ses fils furent mis à mort : les prêtres païens ne pouvaient pas procéder aux sacrifices de la dédicace à cause des prières chrétiennes…

    Le martyrologe d’avant la révolution liturgique dit :

    « A Tivoli, sainte Symphorose, épouse du martyr saint Gétule, avec ses sept fils. Sous l’empereur Adrien, après l’avoir frappée pendant quelque temps au visage, on la suspendit par les cheveux, puis on la précipita, une grosse pierre au cou, dans le fleuve. Ses fils furent attachés sur des pieux et leurs membres disloqués au moyen de poulies ; ils souffrirent le martyre de diverses manières. »

    Pour le nouveau martyrologe, on a décidé que cette histoire n’était « pas crédible ». On a décidé que les soi-disant fils étaient divers martyrs dont on avait regroupé la fête avec celle de Symphorose. Et on en a supprimé le culte.

    Pourtant le cardinal Schuster, qui écrivait lui aussi au XXe siècle et qui est, lui, béatifié, affirmait :

    « Le texte de leurs Actes n’est pas le texte primitif ; cependant, au milieu de quelques scories se trouve beaucoup d’or, en sorte que, dans l’ensemble, cette narration est considérée comme authentique. »

    Depuis 1762 cette fête est supplantée par celle de saint Camille de Lellis. Laquelle cependant n’est jamais entrée dans les calendriers bénédictins, qui ont toujours et seulement en ce 18 juillet la commémoraison des martyrs de Tivoli.