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  • L’armée irakienne bat en retraite à Tikrit

    Une image saisissante de la puissance de « l’Etat islamique » et de ses soutiens dans les tribus sunnites : après plus de deux semaines de combats, une nouvelle offensive de l’armée irakienne s’est soldée par un échec. Elle a dû battre en retraite et se réfugier dans une base à 4 km au sud de la ville.

    Pendant ce temps-là l'Etat islamique applique la charia dans les territoires conquis, et le drapeau noir du jihad flotte sur l'archevêché chaldéen de Mossoul.

    Mais tout le monde s'en fout. Ou plutôt c'est le contraire. On facilite et on finance l'implantation de mosquées, et le Premier ministre célèbre le ramadan. Au nom du vivre ensemble. Sans rire.

  • Les grotesques de l’UE

    Les dirigeants européens étaient réunis hier à Bruxelles pour nommer le « Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité » et le président du Conseil européen. Mais ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord et se sont donnés rendez-vous fin août, où il pourrait se produire de nouvelles premières : des élections à la majorité qualifiée, comme cela vient de se produire pour le président de la Commission.

    Le poste de haut représentant machin-bidule doit revenir à une femme de gauche, au nom des arcanes de la très particulière démocratie de l’UE. Or, ça tombe bien, l’Italie a ça en stock : sa nouvelle ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini, qui en outre a l’avantage d’être plus regardable que la baronnette Ashton (laquelle avait l’avantage d’avoir commencé sa carrière dans un groupuscule financé par l’URSS). Mais les Baltes et les Polonais ne veulent pas de la Mogherini, parce qu’elle n’est pas assez… hostile à Poutine. La présidente de Lituanie a dit qu’il n’était pas question de nommer une personnalité « pro-Kremlin »… En deuxième choix il y avait la Bulgare Kristalina Georgieva. Ah oui mais non : elle est cataloguée à droite…

    Pour ce qui est du président du Conseil européen, ce doit être une femme, a martelé François Hollande (comme pour le Haut représentant), et forcément de gauche, a ajouté… Angela Merkel. Fort bien, il y a Helle Thorning-Schmidt, Premier ministre danois, présidente du parti social-démocrate. Mais de nombreux dirigeants de droite commencent à trouver qu’on en fait un peu beaucoup pour la gauche et ont donc bloqué cette candidature…

    Pour ce qui est de la composition de la Commission européenne, on est aussi dans l’impasse. La Commission dans son intégralité doit être auditionnée en septembre par le Parlement européen. Or non seulement Jean-Claude Juncker n’a toujours aucun commissaire, mais il en est encore à implorer les Etats membres de proposer plusieurs candidats, surtout des femmes, pour qu’il puisse obéir au diktat du Parlement européen (qui exige au moins 10 femmes sur 28).

    Et ce n’est pas la seule exigence du Parlement européen. On sait que David Cameron a proposé Lord Hill. Mais Martin Schulz, du haut de son perchoir, a prévenu que les députés n’accepteraient pas un eurosceptique : « Je ne peux pas imaginer Hill, dont les vues – si tant est qu’il en ait – sont radicalement anti-européennes, obtenir une majorité au Parlement européen. » Cela dit, le même Schulz a déclaré le lendemain : « Des amis m’ont dit aujourd’hui que M. Hill est plutôt pro-européen à l’aune des critères britanniques. J’en suis très heureux. » Et il a ajouté que le lord avait donc de bonnes chances d’être confirmé lors des auditions…

    Certes, pendant qu'ils disent n'importe quoi, ils ne font pas de bêtises...

  • Le revirement d’un pro-euthanasie

    L'universitaire néerlandais Theo Boer était partisan de l’euthanasie. Et il était partie prenante, comme membre d’une des commissions régionales de contrôle censées certifier la légalité des euthanasies pratiquées. Mais il a changé d’avis. Et il supplie les Anglais, qui vont légaliser à leur tour le « suicide assisté », de ne pas faire la même erreur. C’est à lire chez Jeanne Smits.

  • Rétropédalage

    Par rapport à ce qui avait été réellement annoncé.

    VIS :

    Comme annoncé le 10 juillet, le Saint-Père se rendra prochainement à Caserta, ville proche de Naples (Italie), mais en deux temps. Samedi 26 d'abord, à l'invitation de l'Evêque local, il rencontrera l'après-midi la communauté catholique et célébrera une messe en ce jour de la patronne sainte Anne, probablement dans le parc de l'ancien palais royal. Il regagnera le Vatican dans la soirée pour pouvoir réciter l'angélus dimanche à midi. Ensuite, lundi 28, il effectuera la visite privée à son ami le Pasteur évangélique Giovanni Traettino et à sa communauté de la Réconciliation.

    Quelqu’un a dû faire remarquer à François que c’était un peu violent d’aller rencontrer un protestant à Caserte le jour de la fête de sainte Anne, qui est la fête patronale de la ville...

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  • Saint Alexis

    En toi nous reconnaissons
    l'homme de Dieu par le nom et par les faits,
    car tu brillas par tes vertus,
    en acquérant sur terre la gêne, l'immense pauvreté;
    tes miracles ont affermi
    les croyants dans la foi;
    intercède pour qu'à nos âmes soient données
    la paix et la grâce du salut.

    Sous la rosée d'amour divin,
    Alexis, tu as éteint
    le brûlant amour de la chair,
    car tu échangeas le lit nuptial pour la demeure de l'Epoux
    et les charnelles voluptés
    pour la ressemblance avec les Anges de Dieu;
    avec eux intercède pour qu'à nos âmes soient données
    la paix et la grâce du salut.

    Tu demeures, inconnu,
    à la porte de tes nobles parents,
    bienheureux Père, longtemps accablé,
    insulté par tes propres serviteurs;
    tu te révèles, en mourant,
    par les miracles accomplis,
    chassant les esprits pernicieux
    et guérissant les maladies.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit,
    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

    Stichère du lucernaire (vêpres) de la fête de saint Alexis, dans la liturgie byzantine. Comme je le soulignais l’an dernier, chaque strophe de cet office (sans même parler des textes antiques sur lesquels il est fondé) est une claque retentissante pour les misérables « experts » qui ont supprimé saint Alexis du (néo)calendrier en prétendant que c’était une légende occidentale inventée au moyen âge : il est impensable que les orthodoxes, après le schisme, aient composé un office d'après une légende occidentale...