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  • Bodein

    Au terme d’un réquisitoire de huit heures, le procureur a requis hier la peine maximale contre Pierre Bodein, à savoir la réclusion dite « à perpétuité ». « Il faut prononcer une peine d’élimination, de retrait de la société », a-t-il affirmé. Mais on a enlevé du code pénal la seule peine qui soit vraiment d‘élimination. Pierre Bodein a nié jusqu’au bout avoir commis les crimes atroces qu’il a pourtant à l’évidence perpétrés, en violant, mutilant et assassinant sauvagement Hedwige Vallée, Julie Scharsch, et Jeanne-Marie Kegelin.

    Des peines allant de trois ans à 30 ans de prison ont été requises contre les 16 co-accusés de Pierre Bodein qui avaient à des titres divers participé aux horreurs.

    Le verdict est attendu en milieu de semaine prochaine. Puisque Bodein nie, il fera sans doute appel... Et ensuite, quand on connaît son histoire, ses évasions, ses géniales simulations de folie, on peut être sûr qu’il ne restera pas inactif...

    Demain c’est la fête de sainte Maria Goretti. On pensera spécialement à Jeanne-Marie.

  • Surprise turque

    Contrairement à ce qu’on attendait, la Cour constitutionnelle turque a rejeté les demandes en annulation de la réforme constitutionnelle déposées par le président de la République et l’opposition. Le Président ne peut plus désormais s’opposer à la réforme, qui prévoit notamment l’élection du président de la République au suffrage universel. Il ne peut plus que la soumettre à référendum.

    L’AKP au pouvoir avait élaboré cette réforme face à l’impossibilité de voir son candidat élu par la majorité requise au Parlement.

    On attend maintenant la réaction des « laïques », armée en tête, à cette « victoire » des islamistes.

  • Les bricolos de la Sécu

    Le prétendu plan de redressement des comptes de la sécurité sociale ne mérite pas qu’on s’y arrête une seconde, tant il est sans commune mesure avec le déficit attendu pour cette année (1,2 milliard d’économies espérées, pour un trou de 12 milliards...). Ce n’est qu’un misérable bricolage, dans la lignée des bricolages précédents (toujours moins de remboursements, alors que les cotisations sont pharamineuses) qui sont tous, forcément, des échecs. Quand on se souvient du mirifique plan de Douste-Blazy, célébré pendant des mois, qui était censé redresser durablement les comptes...

    Il n’y aura pas de solution tant qu’on n’aura pas mis fin à ce système absurde qu’on ose continuer de nous présenter comme le meilleur du monde.

  • Le 14 juillet, fête provinciale de l’UE

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le porte-parole de l’Elysée fait savoir que des détachements militaires des 26 partenaires européens de la France participeront au défilé du 14 juillet. C’est un « symbole extrêmement fort », souligne le ministre européiste de la Défense Hervé Morin. En effet, c’est le symbole que la France entend dissoudre ce qui reste de sa défense dans le magma européen, comme le précise Hervé Morin lui-même.

    En outre, le président en exercice de l’Union européenne, le président de la Commission européenne, le président du Parlement européen, et le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, sont invités aux festivités par le Président Sarkozy.

    Le 14 juillet n’est donc plus la fête nationale de la France mais une fête provinciale de l’Union européenne.

    Cela est dans la logique du prétendu « traité simplifié » et de la photo officielle du Président avec le drapeau européen, mais n’a plus rien à voir avec les accents patriotiques de certains discours de campagne visant à capter l’électorat du Front National.

  • La menace de Bruxelles sur les vins français

    Après un an de « négociations » avec les Etats membres, la Commission européenne a présenté hier son projet de réforme vinicole.

    Il n’est pas question ici d’entrer dans le détail de mesures complexes qui visent des situations très diverses, mais de relever un des principaux principes de la réforme : faire évoluer le modèle viticole européen, majoritairement artisanal, vers un modèle plus industriel et compétitif face à la concurrence des vins du Nouveau Monde. Avec à la clef une « simplification » des règles d’étiquetage et des pratiques œnologiques.

    On retrouve là l’obsession habituelle de la Commission européenne : faire disparaître ce qui est artisanal et promouvoir ce qui est industriel, sous prétexte de compétitivité, en fait par soumission (volontaire) au mondialisme.

    La marche à suivre est exactement inverse. On ne voit pas pourquoi une production industrielle de vins européens serait à même de concurrencer une production industrielle déjà établie et organisée comme telle dès l’origine en Amérique ou en Australie. Ce qui fait l’intérêt des vins européens, et spécifiquement français, est précisément qu’ils sont des vins de terroir, dont le goût diffère d’une commune à l’autre, voire d’une parcelle à l’autre. Et que souvent ils ne sont pas des vins de cépage, mais des assemblages de divers cépages, effectués sur un terroir délimité et pourvus d’une appellation contrôlée.

    Une « simplification » des règles d’étiquetage et des pratiques œnologiques sonnerait tout simplement la fin des vins français. Ce serait la destruction d’un pan important de notre patrimoine, un saccage de l’identité française, de la civilisation française, et assurément une grande victoire de l’Union européenne totalitaire et déshumanisée.

    Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture fait savoir que « la France réaffirme son attachement au maintien des règles actuelles de production et d’élaboration des AIOC viticoles dans l’aire, ainsi qu’à la protection de l’ensemble des mentions traditionnelles existantes ».

    Mais comme le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, est un européiste frénétique, et comme son Président européiste ne sait même pas ce qu’est le vin, cela ne nous rassure guère.

  • La farce du taux de TVA sur la restauration

    En 2002, Jacques Chirac avait promis un taux de TVA réduit sur la restauration. Au lendemain de sa réélection, le commissaire européen ad hoc, Bolkestein, devenu célèbre par la suite, avait fait savoir de façon quelque peu brutale que c’était impossible et que Chirac le savait bien. En 2007, Nicolas Sarkozy a formulé la même promesse, recevant à son tour le soutien ému de l’inénarrable président du syndicat des restaurateurs, André Daguin, certain cette fois que ça allait être fait. Et rebelote. Le commissaire ad hoc, aujourd’hui Laszlo Kovacs, dit la même chose que son collègue en 2002. Il le fait de façon plus polie, parce qu’il est hongrois et non prusso-batave, mais le résultat est le même. La situation actuelle est injuste, dit-il, mais la France devra attendre 2010, quand entrera en vigueur le nouveau règlement, à condition que les 27 se mettent d’accord sur le projet qu’il présentera fin 2008...

  • Les soldats israéliens et M. de La Palice

    Nicolas Sarkozy recevra lundi les familles des trois soldats israéliens enlevés à la frontière de Gaza et à celle du Liban.

    Pourquoi le président de la République française reçoit-il des familles de soldats étrangers enlevés par des groupes étrangers ? Il ne semble pas qu’il reçoive des familles de soldats thaïlandais enlevés par des milices islamistes malaises, par exemple, ou des familles de soldats afghans enlevés par des talibans pakistanais...

    La raison est que l’un de ces soldats a aussi la nationalité française.

    Telle est l’une des aberrations de la double-nationalité. Comment un soldat israélien peut-il avoir la nationalité française ? (cela dit sans vouloir offenser l’Arno Klarsfeld du XIIIe).

    Il est vrai que l’on y est habitué, avec le foin qui est fait quotidiennement sur l’affaire Ingrid Betancourt.

    Ne pourrait-on pas admettre une fois pour toutes qu’une candidate à la présidence colombienne est colombienne, et que des soldats israéliens sont israéliens ?

    Décidément, Monsieur de La Palice nous manque énormément.

  • Malte appelle de nouveau au secours

    « Toujours plus de réfugiés viennent chez nous, nous avons d’énormes problèmes... Il est impossible pour nous de fournir des hébergements pour les réfugiés, de leur proposer une formation. Il est impossible de les intégrer plus tard dans notre société. » Tel est le cri d’alarme du Premier ministre de Malte, Lawrence Gonzi, dans un entretien à la presse allemande. Quelque 2.000 immigrants clandestins arrivent à Malte chaque année : « c’est un chiffre très très élevé par rapport à notre population » de 400.000 habitants, souligne Lawrence Gonzi, qui en appelle de nouveau à la « solidarité européenne », pour que les différents pays de l’UE se répartissent les demandes d’asile et aident à l’expulsion des clandestins. « Il ne s’agit pas seulement de Malte mais de l’avenir de l’Union européenne », souligne-t-il.

    Malte avait déjà formulé cette demande, mais s’était heurtée au refus de plusieurs « partenaires », dont l’Allemagne qui présidait l’UE au dernier semestre. Le gouvernement maltais espère être entendu par la nouvelle présidence portugaise...

    Mais la « solidarité européenne », en la matière, c’est chacun se débrouille avec ses clandestins, surtout les pays qui sont à la frontière extérieure de l’UE et que Bruxelles laisse totalement démunis, car l’idéologie européiste est qu’il ne doit pas y avoir de frontières, quelles qu’elles soient. Jusqu’ici, la réponse à Malte n’a pas été seulement une fin de non-recevoir, mais aussi des admonestations pour non-respect des droits de l’homme...

  • Nouvelle preuve de l’européisme de Sarkozy

    La France propose une réunion informelle des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, afin de donner à celle-ci une « identité politique », déclare Jean-Pierre Jouyet dans un entretien à La Tribune  : « Il est bon, dans cette Europe à 27, que la zone euro acquière une identité politique. Une réunion informelle des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro y contribuerait... Il faut accroître la visibilité de l’Eurogroupe, lui donner plus de consistance, renforcer encore les prérogatives de son président. »

    Lequel président, Jean-Claude Juncker, avait salué, il y a une semaine, l’annonce de la venue de Nicolas Sarkozy en personne à la prochaine réunion de l’Eurogroupe, le 9 juillet prochain, alors que ce sont les ministres de l’Economie et des Finances qui sont conviés à ces réunions. De son côté, le ministre allemand des Finances a jugé « intéressante et inhabituelle » la venue du Président français.

    La présence de Nicolas Sarkozy sera une nouvelle illustration du fait que le Président fait tout et s’occupe de tout, reléguant les ministres au rang de directeurs de cabinet. Mais elle illustre aussi, comme en témoigne la déclaration de son ministre socialo-européiste Jouyet, qu’il veut accélérer l’intégration politique européenne, notamment par le biais de la zone euro : à monnaie unique, politique unique, c’était le dessein des créateurs de l’euro, c’est aussi celui de Sarkozy.

  • Le petit coordinateur

    Au cours d’un « chat » vidéo sur internet depuis Matignon, François Fillon a souhaité la mise en place d’un « vrai régime présidentiel » qui implique la... suppression du poste de Premier ministre.

    Telle est « la logique des institutions » qu’il « souhaite » : un président de la République « qui dirige le gouvernement lui-même », avec en face de lui « une Assemblée beaucoup plus puissante, qui ne peut pas être dissoute par le président de la République ». Mais François Fillon estime que « la France n’est pas aujourd’hui prête à accepter un système comme celui-là ». Alors, dans un premier temps, « il faut sans doute faire un pas vers un régime plus présidentiel, avec un Premier ministre qui reste le coordinateur du gouvernement ».

    Chacun constate que ce « premier pas » est déjà largement accompli. Comme on a pu le vérifier une nouvelle fois avec le « discours de politique générale du Premier ministre », servile répétition des discours de Nicolas Sarkozy : une prestation parfaitement inutile, de la part d’un « coordinateur du gouvernement ».

    Mais les troupes ont manifestement du mal à suivre. Quelques heures plus tôt, Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, ex-président du groupe UMP, affirmait que si le quinquennat avait modifié la donne, « il faut souligner que tout cela ne peut fonctionner qu’avec un Premier ministre qui est le maître du gouvernement ». Et d’ajouter qu’on « ne peut certainement pas » se passer d’un Premier ministre...

    Sans doute Bernard Accoyer se souvient-il confusément qu’il y a une Constitution de la République qui règle ces rapports entre les institutions. François Fillon, quant à lui, se moque éperdument de la Constitution. Comme son patron Sarkozy, qui viole allègrement tous les jours les articles 20 (le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation) et 21 (le Premier ministre dirige l’action du gouvernement).

    Dans une République normale, Nicolas Sarkozy serait mis en demeure par le Conseil constitutionnel de respecter la Constitution. A sa décharge, on remarquera que, pour l’essentiel, ce n’est en fait ni le président de la République ni le gouvernement qui détermine la politique de la nation, mais Bruxelles. Sarkozy s’agite beaucoup, non pour diriger, mais pour faire croire et se faire croire à lui-même qu’il est le chef. Tout cela serait dérisoire, si ce n’était la survie de la France qui était en jeu.