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  • Pasteurs…

    Une dépêche de l’AFP

    Le décret papal (motu proprio), libéralisant la messe traditionnelle en latin, sera publié samedi, a annoncé mercredi à Paris le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France (CEF).

    Le texte, accompagné d'une lettre explicative du pape Benoît XVI, doit être envoyé "ces jours-ci" aux évêques qui, à leur tour, en informeront les prêtres de leur diocèse.

    Dans sa lettre, a précisé le cardinal Ricard, le pape détaille les raisons de sa décision, demandant d'une part aux catholiques qui ont suivi les évolutions initiées par le concile Vatican II de "comprendre" la fidélité au rite traditionnel et d'autre part aux traditionalistes de reconnaître l'évolution de l'Eglise, l'oecuménisme ou le dialogue inter-religieux.

    Le cardinal Ricard présidait mercredi soir l'inauguration officielle de la nouvelle maison de la CEF, dans le quartier des Invalides (VIIe).

    A cette occasion, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur chargée des cultes, a dit qu'elle souhaitait donner une suite à l'étude sur les relations entre les cultes et l'Etat (ndlr le "rapport Machelon") et qu'elle ferait "prochainement" des propositions au Premier ministre à ce sujet.

    Le motu proprio facilite la célébration de la messe en latin selon le rite établi par saint Pie V, dite de rite tridentin. Depuis le concile Vatican II, la messe en latin a été remplacée par la messe en langue vernaculaire, dite face aux fidèles, la communion reçue debout.

    Pour célébrer la messe de rite tridentin, il fallait une autorisation de l'évêque. Avec le motu proprio, ce serait aux paroisses d'autoriser la messe tridentine.

    Toutefois, plusieurs évêques présents à l'inauguration de la maison de la CEF disaient mercredi soir qu'ils continueraient à se charger eux-mêmes de cette question.

    Et l’on sait hélas comment ils s’en « chargent ». Sans surprise, ceux-là vont faire un bras d'honneur au pape et continuer de persécuter les fidèles qui demandent la messe de saint Pie V. Peut-être même davantage encore qu'auparavant, comme on le voit à Nanterre ou à Laval.

    Pendant ce temps, le ministère de l’Intérieur va s’occuper de favoriser l’islam (c’est l’essentiel du rapport Machelon).

  • Le laïcisme fanatique

    Le rectorat de Nantes a mis en demeure l’Université catholique de l’Ouest (UCO, dite la Catho d’Angers, 11.500 étudiants) d’abandonner le nom d’université. La lettre du rectorat date semble-t-il d’il y a trois mois, mais l’information n’a été divulguée que le 25 juin, lors d’une cérémonie de remise de légion d’honneur dans l’établissement. Et elle a été répercutée dans les pages nationales de Ouest France le 29 juin.

    Le rectorat a ressorti pour l’occasion une loi de 1880, début de la grande époque de persécution de l’Eglise, stipulant que « les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre (sic) le nom d’université ».

    On voit bien là le renversement opéré par les laïcistes. Le mot université est catholique (évidemment, est-on tenté d’ajouter). Les universités ont été créées dans et par l’Eglise. Les statuts de celle d’Angers ont été approuvés par le Saint-Siège en 1373 (ils ont été renouvelés par Mgr Freppel en 1875). Plus de six siècles plus tard, et 127 ans après avoir promulgué sa loi illégitime, la République prétend interdire à une université de s’appeler université.

    C’est tellement grotesque que le président du conseil général, Christophe Béchu, a décidé de saisir le gouvernement pour que l’UCO soit rétablie dans son titre. Mais il a la loi contre lui…

    Sans doute la chose avait-elle été gardée secrète pour que les tractations puissent se faire discrètement. Mais il est bon que soit affiché publiquement que le fanatisme laïciste est toujours prêt à frapper, et cherche des lois oubliées pour persécuter les catholiques.

    Il n’est pas inintéressant de constater que Wikipedia s’est fait l’auxiliaire dévoué et très informé du rectorat : alors que la mise en demeure n’était pas encore connue, l’article sur l’Université catholique de l’Ouest a été supprimé le 19 avril dernier, et redirigé vers « Institut catholique d’Angers », avec cette indication : « L'Institut catholique d'Angers est actuellement usuellement présenté sous le nom d'Université catholique de l'Ouest, la loi du 18 mars 1880 (Article L. 731-14 du Code de l'education) interdit pourtant que les établissements d'enseignement supérieur privés s'intitulent "université" et le punit d'une amende de 30 000 euros. »

  • Le serviteur de Dieu Jérôme Lejeune

    Le « Nihil Obstat » pour l’introduction de la cause de béatification et canonisation du professeur Jérôme Lejeune ayant été émis par la congrégation romaine pour les causes des saints, le procès diocésain s’et ouvert le 28 juin à Paris. Mgr Vingt Trois avait nommé Mgr Jérôme Beau, vicaire général, pour le représenter.

    Le postulateur a souligné que « le témoignage du Professeur Lejeune est vraiment prophétique et d’une actualité étonnante ». « En ces temps où notre société remet en question les certitudes les plus fondamentales concernant la personne humaine, il demeure un témoin passionné et courageux de la vérité et de la charité ».

    Mgr Beau a notamment ajouté : « Jérôme Lejeune a été fidèle en tout à son engagement de Serviteur de la Vie, sans céder aux pressions ni reculer devant les obstacles. Il a su mettre son immense intelligence au service de Dieu et des hommes, en particulier des plus faibles, au risque d’être rejeté par ses pairs. Il n’a fait usage de son savoir que pour témoigner de la Vérité, en réconciliant, aux yeux du monde contemporain, la foi et la raison. La canonisation du Professeur Jérôme Lejeune, laïc engagé, permettrait de maintenir vivant son esprit de service inconditionnel du Mystère de la Vie et servirait d’exemple et de modèle pour tous ceux qui veulent, avec courage, mettre leur intelligence et notamment leurs compétences scientifiques au service de la vérité et de la dignité de la personne humaine. »

    Je ne sais pas si l’on peut s’amuser, dans l’au-delà, de ce qui se dit sur terre, mais si c’est le cas je vois d’ici le grand sourire du Pr Lejeune entendant une telle reconnaissance posthume, de la part d’hommes d’Eglise qui dans le meilleur des cas l’ignoraient. Et l’on a encore entendu des évêques s’en prendre à la Fondation Jérôme Lejeune, lors du dernier Téléthon. Des évêques dont il aurait tant aimé qu’ils soient des « témoins passionnés et courageux de la vérité et de la charité », mais dont il déplorait vivement (en privé) la lâcheté et le manque de charité.

    Le motu proprio et le Padre Pio 

    Beaucoup moins amusantes sont les explications données aujourd’hui comme émanant du nouveau président de la conférence épiscopale italienne sur le motu proprio (ce texte se trouvait déjà fin novembre sur le site de l’archidiocèse de Gênes), quand est donné comme argument que la messe de saint Pie V n’a jamais été interdite, le fait que Paul VI lui-même avait concédé un indult au saint Padre Pio. Quand on connaît les persécutions que le Padre Pio a dû endurer, on a envie de hurler. En outre c’est faux. Il s’agissait seulement de permettre au Padre Pio, qui était mourant, de ne pas appliquer la réforme de 1965. Il ne s’agissait pas de la nouvelle messe, qui est entrée en vigueur après sa mort.

  • Motu proprio

    Mercredi 27 juin s’est tenue une réunion à Rome, au cours de laquelle des cardinaux et des évêques ont pris connaissance du motu proprio sur la messe de saint Pie V. On a appris ensuite, par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, que 15 prélats avaient participé à cette réunion, parmi lesquels les cardinaux Barbarin et Ricard, et que le pape avait tenu à y présenter le document en personne. Selon une dépêche de l’agence i-media de ce jour, le motu proprio et la lettre qui l’accompagnent doivent être publiés samedi prochain 7 juillet.

  • Deus qui diligentibus te

    Dieu, qui as préparé les biens invisibles à ceux qui t’aiment, verse dans nos cœurs la passion de ton amour, afin que t’aimant en toutes choses et par dessus tout, nous obtenions tes promesses, qui surpassent tout désir.

    (Collecte du 5e dimanche après la Pentecôte)