Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : ciudad del este

  • C’est rassurant

    Comme tout le monde le sait vu le battage médiatique et cocoricoesque, le prix Nobel de littérature a été attribué à Patrick Modiano, pour « l'art de la mémoire avec lequel il a (…) dévoilé le monde de l'Occupation ».

    Moi, je n’aime pas les surprises. Alors je suis content qu’on récompense le seul et unique devoir de mémoire, toujours le même, et qu’on épluche l’oignon aux peaux innombrables qui « dévoile » enfin mais comme d’habitude le monde de l’Occupation.

    Et puis cette obsession constante et omniprésente des HLPSDNH, ça donne comme une petite idée de l’éternité…

    (Quant au prix Nobel de la paix, il y a longtemps que c’est devenu une mauvaise blague. Qu’on se souvienne seulement qu’il a été attribué à Barack Obama - qui venait d’être élu !, à l’imposteur Al Gore et aux faussaires du GIEC, à l’Union européenne – mais oui, et aussi en 2011 à une Yéménite très proche d’al-Qaïda. Voici qu’une autre musulmane voilée reçoit le prix, pour sa lutte « contre l’oppression des enfants », alors que le voile qu’elle exhibe est le signe musulman de l’oppression de la femme…)

  • C’est fait

    C’était annoncé, c’est désormais officiel : grâce au coronavirus, pour garantir un droit « essentiel », l’avortement chimique est permis jusqu’à la 9e semaine d’aménorrhée. Et les médecins et sages-femmes peuvent prescrire le poison et suivre le processus en téléconsultation. Le meurtre des bébés par visioconférence : on n’arrête pas le progrès.

  • A l’est

    Allez… Soyons sympa… Réjouissons-nous, nous aussi, avec l’opposition hongroise, et avec tous les européistes, de cette « claque à Orban », comme le clame EUobserver : le Fidesz a été battu aux municipales à Budapest et dans d’autres villes. C’est le premier revers du parti au pouvoir depuis huit élections, depuis 2010. Il faut se dépêcher de se réjouir, parce que ça ne va pas durer… Le candidat qui a été élu de justesse (50,6% des voix) représente une « coalition » qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant pas les libéraux et les écolos… Bref tous ceux qui sont contre Orban quelles que soient leurs convictions. On imagine les prochains conseils municipaux… C’est pourquoi les dirigeants ne paraissent pas très affectés. D’autant qu’en outre, comme l’a fait remarquer le vice-président du Fidesz, à Budapest il y a 50.000 voix d’écart, et 90.000 votants étrangers…

    *

    En revanche, il est impossible de se réjouir en ce qui concerne les législatives en Pologne. Ces pauvres Polonais, par pur masochisme sans doute, en ont repris pour quatre ans. Quatre ans de non-immigration, quatre ans de non-chômage, quatre ans de croissance, quatre ans d’aides aux jeunes, quatre ans d’aides aux familles, quatre ans de non-mariage pour tous, quatre ans de non-propagande LGBT, quatre ans de non-genre, quatre ans de non-avortement… Bref : l’enfer. Et c’est sans appel : une majorité absolue de députés pour le PiS, avec 43,59% des voix, le plus haut score de son histoire, et une participation de 61,74%, du jamais vu. On peut difficilement se consoler en constatant que la gauche et l’extrême gauche, qui cette fois ont réussi à s’unir, ont de nouveau des députés avec 12,56% des voix ; ou en constatant que le PiS n’a plus la majorité absolue au Sénat bien qu’ayant obtenu près de 45% des voix.

  • C’est fait

    A minuit, l’amendement dément du Parlement britannique, voté par aucun député d’Irlande du Nord, sans aucune consultation des citoyens d’Irlande du Nord, est entré en vigueur : on va pouvoir tuer les enfants à naître et marier les invertis.

    Et cela grâce uniquement aux catholiques.

    Il y a quelques années, personne n’aurait imaginé une réunification de cette sorte entre la République d’Irlande, qu’on croyait encore catholique, et l’Irlande du Nord que les protestants continuaient à faire résister à la culture de mort…

    Les évêques catholiques d’Irlande du Nord ont quand même cru bon de se fendre d’un communiqué désapprobateur (mais seulement sur l'avortement) :

    A minuit la nuit dernière, 21 octobre, l'Irlande du Nord a supprimé toute protection explicite accordée à l'enfant à naître jusqu'à 28 semaines de grossesse, ce qui pourrait donner lieu à l'un des régimes d'avortement les plus libéraux et non réglementés au monde.

    C’est un jour tragique pour les enfants à naître qui ne béniront plus jamais notre monde de leur vie unique et précieuse. C’est aussi un jour triste pour notre démocratie locale.

    Au cours des trois derniers mois, avec des dizaines de milliers d'autres personnes, nous avons appelé nos représentants politiques à rétablir l'Assemblée d’Irlande du Nord, non seulement pour remédier aux problèmes économiques, sociaux, sanitaires, sociaux et éducatifs de ce temps, mais aussi particulièrement pour débattre de la législation sur l'avortement qui a été adoptée à la hâte par le Parlement de Westminster en juillet 2019, et la stopper.

    Décrire comme un « coup de pub » les efforts de milliers de citoyens de tous les secteurs de notre communauté pour utiliser le système démocratique afin de traiter d’un problème d'une importance aussi fondamentale est profondément offensant.

    L’incontournable vérité est que nos élus locaux ont eu le temps et le pouvoir d’empêcher que cette législation draconienne de Westminster sur l’avortement ne soit introduite au détriment des citoyens locaux, mais ils ont choisi de ne pas le faire. Les citoyens ont le devoir de demander des comptes à leurs élus pour les décisions qu'ils ont prises.

    L'avortement est une violation brutale du précieux don de la vie. Le droit à la vie ne nous est donné par aucune loi ni aucun gouvernement.

    Toute loi humaine qui supprime le droit à la vie est une loi injuste à laquelle toute personne, tout électeur, tout représentant politique doit s'opposer.

  • C’est le Liban

    Finalement, le concert du groupe Mashrou’Leila au festival de Byblos a été annulé, « pour éviter une effusion de sang », selon le communiqué grandiloquent de la direction du festival.

    Lundi, la commission épiscopale maronite s’était réunie et avait considéré que l’absence d’excuses publiques du groupe « pour avoir porté atteinte à des symboles sacrés » démontrait « leur volonté de gagner du temps » (deux des membres s’y étaient engagés auprès de l’évêque de Byblos). En conséquence, la commission, qui fait partie du Centre catholique d’information, lequel est habilité pour faire valoir ses demandes concernant le respect de la religion chrétienne auprès du gouvernement, a demandé que le concert soit annulé. C’est le festival lui-même qui, hier, a préféré annoncer l’annulation.

    Peu avant, les trois députés de Byblos (Jbeil en arabe), Ziad Hawat (Forces libanaises), Simon Abi Ramia (Courant patriotique libre) et Moustapha Husseini (chiite), avaient publié un communiqué conjoint :

    Sur la base de l'intérêt public, conformément aux dispositions de la Constitution et des lois libanaises, afin de préserver l'image de Jbeil et son rôle dans le respect du sacré, des valeurs et des principes, et à l'issue de plusieurs réunions loin des médias avec le comité d'organisation du Festival international de Byblos, ainsi qu'avec les autorités religieuses, judiciaires et sécuritaires concernant le concert de Mashrou' Leila et ses répercussions, les députés de Jbeil ont exprimé au comité d'organisation le souhait d'annuler l'événement.

    Neemat Frem, député de la circonscription voisine de Jounieh et président de la commission parlementaire de l'Economie, avait comuniqué :

    Je ne suis pas de ceux qui croient que Dieu a besoin d'être défendu. Mais c'est une affaire de principe et de droit. Le Liban est le pays des libertés et il est aussi, dans son essence et sa Constitution, le pays du respect des valeurs religieuses et des symboles sacrés. Les membres de Mashrou' Leila ont rencontré des responsables civils et religieux et des membres du groupe ont reconnu que certaines de leurs chansons ont porté atteinte aux symboles religieux et manifesté l’intention de présenter des excuses et de supprimer ce qui devrait être supprimé. Face à cette réalité, et parce que le groupe essaie de profaner et d'insulter les valeurs et symboles religieux, j'appelle à l'annulation du concert dans son intégralité, la liberté ne peut se transformer en un point de vue.

    La municipalité de Byblos a salué une « bonne décision et une démarche positive pour l'intérêt général et celui de Jbeil et de ses habitants, par respect pour les symboles et les pratiques religieuses ».

    Pas moins de 11 lobbies (dont on voit ce qu’ils représentent) disent avoir saisi le procureur général pour que des poursuites judiciaires soient engagées « contre les personnes et les acteurs politiques ayant publiquement incité à la violence contre le groupe »…

  • C'est le mien aussi

    sisiandtrumpg7.jpg

    Au sommet du G7 à Biarritz, une rencontre avait été organisée entre Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Selon le Wall Street Journal, qui dit avoir recueilli plusieurs témoignages en ce sens, Donald Trump serait entré dans la salle en disant d'un ton enjoué: "Où est mon dictateur favori ?"

    Les anti-Trump tentent de faire monter la mayonnaise en incident diplomatique, mais ils perdent leur temps. On ne sait pas si Sissi a entendu le propos, mais on sait qu'il a accepté la nouvelle aide américaine d'1,3 milliard de dollars quelque jours après...

  • C’est encore pire

    Réponse de Paloma García Ovejero, porte-parole adjointe du Bureau de presse du Saint-Siège, interrogée sur la médaille de commandeur de l’ordre de saint Grégoire le Grand décernée à la militante de la culture de mort Lilianne Ploumen :

    « La décoration de l’Ordre Pontifical de saint Grégoire le Grand reçue par Mme Lilianne Ploumen, ancien ministre du Développement, en juin 2017 lors de la visite du couple royal néerlandais au Saint-Père, répond à la pratique diplomatique d’échange de décorations entre délégations à l’occasion des visites officielles de chefs d’Etat ou de gouvernement au Vatican. Par conséquent, ce n’est pas du tout un placet à la politique en faveur de l’avortement ou de la contraception que promeut Mme Ploumen. »

    Le journal Dagblad souligne que c’était « purement une affaire de protocole » et que Mme Ploumen était… l’un des dix membres de la délégation à recevoir cette décoration.

    De deux choses l’une.

    Ou bien ce n’est pas vrai, et l’on ajoute le mensonge à l’ignominie.

    Ou bien c’est vrai. Et alors c’est pire encore. Car cela veut dire qu’on décerne le titre de commandeur de l’Ordre de saint Grégoire le Grand à n’importe qui, sans le moindre examen de ce que fait ou dit le récipiendaire. De sorte que cette décoration, officiellement destinée à distinguer quelqu’un qui a rendu des services exceptionnels au Saint-Siège, est dévaluée et prostituée au point d’être distribuée à tous les membres des délégations, à des gens qui n’ont rien fait pour le Saint-Siège, ou qui œuvrent ouvertement contre la foi et la morale de l’Eglise, et contre l'Eglise elle-même. Et qu’on en fait un principe !

  • Ça c’est la Pologne…

    Ce soir est créé à l’Opéra national de Varsovie le Te Deum Polonia de Pawel Łukaszewski (le plus grand compositeur polonais de sa génération, surtout pour la musique religieuse). Il s’agit d’une commande du président de la République Andrzej Duda, dans le cadre des célébrations du centenaire du recouvrement de l’indépendance.

    Voici l’essentiel de la description qu’en fait Marcin Łukaszewski, son frère qui est aussi compositeur.

    Le début puissant a une connotation solennelle. Dans toutes ses parties, la musique semble illustrer la majesté de Dieu et un temps de gloire, révélant des accents patriotiques de gratitude pour l'indépendance retrouvée.

    La deuxième partie, « Te gloriosus Apostolorum chorus », apporte une réflexion symbolique sur le sens de l'indépendance retrouvée. Le compositeur a caché une courte citation stylisée du cantique patriotique Boże coś Polskę (Dieu protège la Pologne).

    La partie centrale, « Tu Rex gloriae, Christe », polarise deux forces opposées: des parties instrumentales énergiques et des entrées majestueuses du chœur. Ces parties vives et agitées de l'orchestre peuvent être symboliquement comparées au mouvement de troupes sur le champ de bataille, tandis que le chant majestueux du chœur est la voix de providence qui veille sur la nation polonaise lors des événements historiques.

    Le quatrième mouvement, « Salvum fac, populum tuum Domine », est conçu comme une fresque orchestrale et vocale. Des citations des parties précédentes apparaissent, qui donnent une unité à l'ensemble. Cette partie pourrait être interprétée comme une question sur l'avenir de la Pologne.

    Le finale, « In Te, Domine, speravi », referme l'ensemble, avec un matériau sonore qui reprend intégralement le début de l’œuvre.

  • Qui c’est ?

    VIETNAM_-_1024_-_Presidente.jpg

    Dans la série « une bande de jeunes qui s’éclatent », Nguyen Phu Trong, 74 ans, secrétaire général du parti communiste vietnamien depuis 2011, a été élu président de la République du Vietnam.

    Comme il était le seul candidat, ce n’est pas étonnant. Mais il va rester secrétaire du parti communiste, ce qui n’était pas arrivé depuis Ho Chi Minh. Jusqu’ici le président n’était qu’une potiche.

    Surtout, on constate que Nguyen Phu Trong, qui était président de l’Assemblée nationale avant d’être secrétaire du parti, a été élu par 99,8% des voix des députés. Autrement dit il y a UN des 478 députés qui n’a pas voté pour lui.

    On peut se demander qui est le kamikaze… Sans doute celui dont on apprendra dans les prochains jours qu’il est en fuite. Ou dans un camp de rééducation…

  • Irlande : c’est fait

    Le président irlandais Michael Higgins a annoncé hier soir avoir promulgué la loi constitutionnelle qui, conformément au résultat du référendum du 25 mai, supprime le 8e amendement et ajoute un 36e.

    Le 8e était celui qui garantissait le droit à la vie du petit d’homme.

    Le 36e est celui qui garantit le droit de le tuer.

    Le ministre de la « Santé » a ajouté qu'il soumettrait un projet de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’avortement dès la semaine prochaine au gouvernement.

    (Les deux annonces ont été faites par de simples tweets...)