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Rechercher : Ruth

  • Elles ont gagné

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    Les Petites Sœurs des Pauvres ont gagné, et l’Etat de Californie a perdu.

    On se souvient que Donald Trump avait invité deux fois les Petites Sœurs des Pauvres à la Maison Blanche, comme symboles de son combat pour la liberté de religion contre l’Obamacare, qui obligeait les organisations religieuses à fournir les moyens contraceptifs, y compris de contraception abortive, à leurs employés. Une première fois il avait pris une mesure qui avait été gelée par de nombreux juges fédéraux militants de la culture de mort. Il avait alors pris une mesure que les juges ne pouvaient pas combattre. Néanmoins, l’Etat de Californie, le plus puissant le plus pourri du pays, avait poursuivi le gouvernement fédéral en justice. La Cour suprême vient de donner tort à l’Etat de Californie, et aux juges d’appel qui avaient décidé que l’Etat fédéral n’avait pas autorité pour exempter les Petites Sœurs des Pauvres ou qui que ce soit de mesures de l’Obamacare.

    L’arrêt de la Cour suprême, rédigé par Clarence Thomas, affirme que les ministères de l’Etat fédéral ont autorité pour décider d’exemptions quant à la fourniture de contraceptifs pour objection religieuse ou de conscience.

    Les juges Samuel Alito et Neil Gorsuch ont ajouté qu’en outre la loi de restauration de la liberté religieuse impose l’octroi de telles exemptions.

    Le jugement a été pris par 7 voix contre 2 : les acharnées antichrétiennes de la culture de mort Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor.

  • Aux Etats-Unis

    La Cour suprême des Etats-Unis, par cinq voix contre quatre, a donné raison au diocèse de Brooklyn, rejoint par deux synagogues, qui contestaient la décision du maire de New York Andrew Cuomo de limiter le nombre des fidèles dans les lieux de culte à 10 personnes dans les zones rouges, 25 dans les zones orange (et la moitié de la capacité dans les zones jaunes).

    Deux requêtes identiques (provenant de Californie et du Nevada) avaient été rejetées par la Cour suprême l’été dernier. C’était encore le temps de Ruth Bader Ginsburg. Que Trump a remplacé par une catholique. Je crois qu’on n’a pas fini de remercier Donald Trump pour ses nominations (pas seulement à la Cour suprême, mais de centaines de juges dans tout le pays).

    La Cour suprême a expliqué que l’ordonnance de Cuomo ne paraît pas être neutre, mais qu’elle vise plutôt à « mettre à part les lieux de culte pour un traitement particulièrement sévère ». Par exemple, bien qu'une synagogue ou une église dans une zone rouge soit limitée à 10 personnes par service, il n'y a pas de limite au nombre de personnes qu'une entreprise « essentielle » à proximité peut admettre – ce qui peut inclure l'acupuncture ou un terrain de camping. Comme l'ordonnance n'est pas neutre, a poursuivi la Cour, elle a été soumise au test constitutionnel le plus strict. Or elle a échoué à ce test, car l'ordonnance est trop large. Il n'y a aucune preuve que ces synagogues et églises aient contribué aux épidémies, et d'autres règles moins restrictives auraient pu être utilisées à la place - comme fonder la fréquentation maximale sur la taille de l'installation. Et si les restrictions sont appliquées, a ajouté la Cour, elles entraînent un préjudice permanent pour les personnes qui ne peuvent pas assister aux offices et pour qui une transmission sur internet ne constitue pas un substitut adéquat.

    (On remarquera que le catholique John Roberts, président de la Cour suprême, dont on ne sait jamais de quel côté il va pencher, est tombé une fois encore du mauvais côté...)

  • Sainte Jeanne de Chantal

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    Les antiennes propres des heures à l’Office du diocèse d’Annecy :

    1. Egrédere de terra tua, et de cognatióne tua, de domo patris tui, et veni in terram quam monstrábo tibi.

    Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père, et viens dans le pays que je t’indiquerai.

    2. Fáciam te in gentem magnam, et benedícam tibi, et magnificábo nomen tuum.

    Je ferai naître de toi un grand peuple, je te bénirai et je magnifierai ton nom.

    3. Benedícta es tu a Dómino : scit enim omnis pópulus mulíerem te esse virtútis.

    Tu es bénie du Seigneur : car tout le peuple sait que tu es une femme de vertu.

    4. Fecit quod plácuit Deo, et fórtiter ivit in via quam mandávit illi propheta magnus et fidelis in conspectu Dei.

    Elle fit ce qui est agréable à Dieu ; elle marcha vaillamment dans le chemin que lui traça un grand et fidèle prophète à la face de Dieu.

    5. Dei æmulatióne despóndit uni viro vírgines castas exhibére Christo.

    Éprise d’une divine jalousie, elle fiança à un époux unique des vierges pures qu’elle présenta au Christ.

    La première et la deuxième sont des propos de Dieu adressés à Abraham (Genèse 12, 1 et 2).

    La troisième parle de Ruth (3, 10-11).

    La quatrième est extraite de l’éloge d’Ezéchias dans le livre de l’Ecclésiastique (48,25) : sainte Jeanne de Chantal est assimilée au roi de Juda, et saint François de Sales à Elie. Le même texte est aussi un répons des vêpres de l’office parisien de sainte Geneviève. Si sainte Geneviève a sauvé Paris comme Ezéchias a sauvé Jérusalem, en revanche on ne voit pas qui peut être le prophète.

    La cinquième est l’adaptation d’une phrase bien connue de la seconde épitre aux Corinthiens.

  • Menteur

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    Cet homme est un menteur chevronné, puisque, vétéran du mensonge sur TF1, il dit aujourd’hui sur LCI (en compagnie de Ruth Elkrief, référence en la matière) ce qu’il faut penser sur tous les sujets. Mais il est des jours où il se surpasse. Ainsi hier soir quand il a dénoncé la ridicule propagande de la télévision russe qui tente de faire croire que tout le monde n’est pas d’accord avec le gouvernement français en diffusant des images d’une manifestation qui n’a pas eu lieu…

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    Voyez aussi le sourire satisfait et ricanant des quatre invités qui acquiescent (et la géraldine en rouge va même en rajouter une couche). Il n’y en aura aucun pour objecter que les images montrées par la télévision russe sont de réelles images de la manifestation organisée samedi par Philippot. Le mensonge est bétonné. La désinformation est énorme.

    Non seulement tout journaliste qui suit un peu l’actualité est au courant des manifestations de Philippot (quand l’agence de presse du mensonge d’Etat est muette, il reste les réseaux sociaux) mais en outre LCI avait été spécifiquement informée et invitée.

    La réaction a pris une telle ampleur que le menteur a dit à Philippot que c’était une « erreur regrettable » et qu’il allait la « corriger » ce soir…

    Addendum

    ET ILS EN RAJOUTENT !!! "C'est une manifestation contre le pass sanitaire !"

  • Enfin

    La Cour suprême des Etats-Unis a annoncé cette nuit la mort de Ruth Bader Ginsburg, 87 ans, des suites d’un cancer du pancréas.

    Cette acharnée de la culture de mort avait dit que son « souhait le plus fervent » était qu’elle « ne soit pas remplacée avant l’installation d’un nouveau président ».

    C’est raté.

    Il reste qu’il n’est pas certain que Donald Trump puisse nommer un nouveau juge à la Cour suprême avant l’élection : il ne reste que 45 jours. Au début du mois il a publié une liste de 21 noms de candidats, dont plusieurs vrais militants provie, mais c’est une liste pour son prochain mandat. D’autant qu’il faut organiser l’audition devant le Sénat.

    Toutefois le chef de la majorité du Sénat Mitch McConnell a rappelé qu'il avait promis que si un siège devenait vacant avant l’élection présidentielle il y pourvoirait. Et il affirme que si Donald Trump nomme un candidat avant le 3 novembre il organisera la séance.

    Reste de toute façon à espérer que Donald Trump soit réélu. Et à prier pour cela. Comme le dit le cardinal Müller, « il est préférable de voter pour un bon protestant que pour un mauvais catholique. Nous devons juger selon ce qu’ils font et pas seulement selon ce qu’ils disent. C’est le critère biblique. Regardez leurs fruits. »

    La dernière nouvelle en date est que les Etats-Unis viennent de refuser de voter la résolution de l’ONU sur l’épidémie de covid-19 à cause de la référence à la « santé sexuelle et reproductive ». « Nous n’acceptons pas des références à la santé sexuelle et reproductive, qui permet de légitimer l’avortement comme un soin de santé, a expliqué le diplomate Jason Mack. Il n’existe pas de droit international à l’avortement, et aucun devoir pour un Etat de financer ou faciliter l’avortement. »

  • Notre Dame du perpétuel secours

    Selon les rubriques de 1960, les messes « in aliquibus locis », qui étaient autrefois réservées aux lieux où les autorités les permettaient, peuvent être célébrées partout. Or le 27 juin la fête « en certains lieux » de Notre Dame du perpétuel secours ne vient en occurrence avec aucune fête du calendrier.

    Notre Dame du perpétuel secours, c’est d’abord une icône, dont on trouvera le résumé de l’histoire ici.

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    Cette icône crétoise de la fin du XVe siècle est peut-être la première des icônes dites Notre Dame de la Passion. Elle est fondée sur celle de la Vierge hodigitria, « qui montre le chemin » : elle tient Jésus sur son bras gauche, et en regardant le spectateur elle montre Jésus de son bras droit : c’est lui le chemin. (C'est l'icône traditionnellement attribuée à saint Luc.)

    Ici, Jésus tient la main de sa mère, et au lieu d’être de face il regarde en arrière. Ce qu’il voit lui a fait peur et il a couru vers sa mère, si vite qu’il en perd une sandale (ce qui fait partie du canon de l’icône). Cela nous parle en fait de Gethsémani. Jésus est confronté à sa Passion. Car les archanges, qui sont simplement en gloire dans les icônes Hogiditria, présentent ici à Jésus les instruments de sa Passion. Michel, à gauche, tient l’urne de vinaigre, le roseau et la lance. Gabriel, à droite, porte la croix et les clous.

    Marie regarde le spectateur, comme toujours, pour lui dire que ce que montre l’icône le concerne. Ici, nous sommes appelés à entrer dans la contemplation de la Passion. Et la sandale n’est pas anecdotique : on enlevait sa sandale pour exercer son droit de rachat (voir Ruth 4). Et c’est bien ce que Jésus est venu faire : racheter les hommes. Le droit de rachat s’exerçait sur le plus proche : nous sommes tous les plus proches du Verbe qui s’est fait homme.

    La main de Marie reste ouverte : nous aussi nous pouvons accourir vers elle, car chez elle est le perpétuel secours.

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  • Incitation officielle à la débauche des adolescents

    "Plaisir". Ce n'est pas le titre d'un film, mais celui d'une nouvelle brochure diffusée par les services de santé britanniques pour vanter aux adolescents les bienfaits du sexe. Une initiative qui fait débat dans un pays où le taux de grossesse adolescente est l'un des plus élevés d'Europe.

    Avec ce nouveau guide, le National Health Service (NHS) demande aux enseignants d'insister sur le côté sain du sexe et le bien-être qu'il peut procurer, plutôt que de se cantonner à une éducation sexuelle purement biologique et axée sur le risque de maladies.

    Il propose ainsi des pistes aux enseignants censées les aider à enseigner à leurs élèves la connaissance de soi et le sens des responsabilités. L'un des objectifs est d'aider les jeunes à résister à la pression de groupe et à attendre d'être émotionnellement prêts avant de franchir le pas.

    "Loin de promouvoir le sexe entre adolescents, (ce guide) est destiné à encourager les jeunes à attendre d'être certains d'apprécier l'expérience avant de perdre leur virginité", explique Steve Slack, directeur du Centre d'information sur le VIH et la santé sexuelle de Sheffield, qui a participé à sa rédaction.

    C'est le NHS de cette ville du centre de l'Angleterre qui a eu l'idée de cette brochure, qui comporte plusieurs sections, dont une intitulée "Un orgasme par jour". L'enseignant qui lira ce chapitre apprendra qu'il doit expliquer aux adolescents les effets positifs sur les plans physique et émotionnel de l'acte sexuel, mais aussi de la masturbation. Laquelle est décrite comme un bon moyen de découvrir son corps et de se sentir bien.

    Comme d'autres guides d'éducation sexuelle, la brochure "Plaisir" encourage également les démonstrations pratiques sur la manière d'utiliser un préservatif ou d'autres types de contraceptifs.

    Un peu "shocking", pour certains éducateurs, qui estiment que ce guide d'un nouveau genre va seulement conduire à une augmentation de la sexualité entre adolescents.

    "Il y a certains éléments de bon sens, mais je pense qu'on a tort de suggérer à des adolescents de 16 ans de commencer gratuitement à avoir des relations sexuelles pour le plaisir", juge Anthony Seldon, directeur du Wellington College, une école pour adolescents. "Je pense qu'on a tort, sur un plan médical et sur un plan émotionnel, que cela va augmenter les grossesses adolescentes et avoir un impact négatif sur la formation de relations amoureuses sur le long terme".

    La Grande-Bretagne possède l'un des taux de grossesse de mineures les plus élevés d'Europe. Selon les chiffres officiels, 39.000 filles âgés de moins de 18 ans sont tombées enceintes en 2006. Plus de 7.000 d'entre elles avaient moins de 16 ans.

    Ruth Smith, rédactrice en chef du magazine "Children & Young People Now", souligne, elle, que la brochure est destinée aux enseignants et ne sera pas distribuée directement aux adolescents. "Le but est de trouver ce qui marche avec les jeunes", assure-t-elle.

    (Associated Press)

  • Une tradition, qu’il disait…

    En 2009, l’invitation faite à Barack Obama par l’université Notre-Dame (Indiana) de prononcer une allocution lors de la remise des prix avait fait scandale. Une pétition avait recueilli 367.000 signatures pour demander à la direction de l’université de ne pas inviter le président du mariage des invertis et de l’avortement. Le président de l’université, le Père John Jenkins, avait répondu que c’était une tradition d’inviter le président des Etats-Unis, et que cela devait donc se faire. Et cela se fit.

    Aujourd’hui, le président en exercice est Donald Trump. Donc cette année c’est Donald Trump qui va venir prononcer l’allocution.

    Euh… Non. Ce sera Mike Pence, le vice-président. Le P. Jenkins l’annonce ainsi : « Il est naturel que, pour le 175e anniversaire de notre fondation sur le sol de l’Indiana, Notre-Dame donne la parole à un fils qui en est natif, qui a servi notre Etat et qui sert maintenant la nation avec un calme sérieux, une conviction morale et un dévouement au bien commun caractéristiques des vrais hommes d’Etat ».

    On comprend bien entendu que Donald Trump est le contraire de tout cela, et c’est bien ce que pense la direction de l’université. C’est pourquoi ce qui était en 2009 la tradition de cette université catholique, quand il s’agissait d’inviter un président œuvrant activement contre la morale naturelle, ne l’est plus quand il s’agit d’inviter le président qui s’engage à défendre la loi naturelle.

    Il est vrai que l’université Notre-Dame, entre temps, avait invité Ruth Ginsburg (de la Cour suprême), et surtout honoré de la Laetare Medal (la plus prestigieuse décoration catholique américaine) le vice-président Joe Biden : tous deux militants de la culture de mort.

    Il est vrai aussi qu’il y a officiellement un groupe homosexuel à l’université (« un grand pas en avant », avait dit le P. Jenkins) mais que la direction a refusé la constitution d’un groupe favorable au mariage chrétien, que la participation du groupe des invertis à la Marche nationale pour l’égalité (le droit au mariage sodomite) en octobre 2009 avait été financée par l’université, qu’un éminent professeur a dû retirer son soutien à un site créé par d’anciens étudiants s’inquiétant de la dérive de l’université…

    Ainsi va la plus prestigieuse université catholique des Etats-Unis, dirigée par les pères de Sainte-Croix…

  • Un jugement de la Cour suprême des Etats-Unis

    La Cour suprême des Etats-Unis s’est prononcée hier sur une loi de l’Indiana signée en 2016 par le gouverneur Mike Pence, qui est aujourd’hui le vice-président des Eats-Unis, et toujours très engagé comme on le sait dans la défense de la vie.

    Cette loi rendait obligatoire l’enterrement ou la crémation des fœtus avortés, et interdisait donc qu’ils soient traités comme des déchets médicaux.

    La Cour suprême a validé cette disposition, soulignant que la cour d’appel qui l’avait rejetée était « clairement dans l’erreur » en ne reconnaissant pas qu’un Etat a « un intérêt légitime à prendre ses propres dispositions quant aux restes fœtaux ».

    D’autre part cette loi interdit l’avortement pour motif de race, de sexe, ou de handicaps potentiels du fœtus. La fameuse ACLU (Union américaine des libertés civiles) avait fait valoir devant les tribunaux, en première instance et en appel, que toute femme a le droit absolu, comme faisant partie de ses intérêts privés, d’avoir recours à l’avortement pour éliminer les enfants qu’elle considère indésirables.

    Sur ce sujet, la Cour suprême « n’exprime aucun point de vue sur le bien fondé » de savoir si l’Indiana « peut interdire la fourniture en connaissance de cause d'avortements sélectifs en fonction du sexe, de la race et de l'invalidité par les prestataires de services d'avortement ». Elle refuse d’examiner ce point parce qu’une seule cour d’appel s’est prononcée et que sa « pratique habituelle est de rejeter les requêtes dans la mesure où elles soulèvent des questions juridiques qui n'ont pas été examinées par d’autres cours d'appel ».

    Evidemment la vieille harpie Ruth Bader Ginsburg, et Sonia Sotomayor, ont émis des déclarations indiquant qu’elles auraient rejeté toutes les dispositions de la loi.

    En revanche, le juge Clarence Thomas a rédigé une longue opinion individuelle, dans laquelle il dit notamment :

    « Cette loi, ainsi que d’autres lois comme celle-ci, promeuvent l’intérêt impératif d’un État d’empêcher que l’avortement devienne un outil de l’eugénisme moderne. Le recours à l'avortement pour atteindre des objectifs eugéniques n'est pas simplement hypothétique. Les bases de la légalisation de l'avortement en Amérique ont été posées lors du mouvement de contrôle des naissances du début du XXe siècle. Et, de manière significative, la fondatrice du Planning familial, Margaret Sanger, a reconnu le potentiel eugéniste de sa cause ».

    Et de citer les propos de Margaret Sanger sur la race et le rôle des considérations racistes dans l'histoire du contrôle des naissances et des mouvements d'avortement.

    « Cette affaire met en évidence le fait que l'avortement est un acte qui peut faire l'objet d'une manipulation eugénique. Bien que la Cour refuse d’aborder ces questions aujourd’hui, nous ne pourrons pas les éviter toujours. Ayant créé le droit constitutionnel à l’avortement, notre Cour se doit d’en examiner la portée. »

  • Un authentique salaud

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    « Je me joins à la nation pour pleurer le décès de Ruth Bader Ginsburg à l’occasion de Rosh Hashanah. Poursuivons son engagement passionné pour les paroles du Deutéronome : “La justice, c’est la justice que vous poursuivrez”. »

    Le propos est de Mgr John Stowe, évêque de Lexington, Kentucky, président de Pax Christi USA.

    Mgr Stowe s’était distingué en étant l’une des premières personnalités à condamner le « racisme » du lycéen de Covington, Kentucky, Nicholas Sandmann lors de l’incident au Lincoln Memorial de Washington le 18 janvier 2019, sur la foi d’une vidéo d’une minute, vue des millions de fois. On y voyait le jeune homme, avec une casquette de la campagne de Trump, toisant apparemment un vieil Indien avec un sourire dominateur et narquois, tandis que ses camarades, derrière, semblaient se moquer du vieil Indien.

    La condamnation du jeune homme avait été unanime. D’autant qu’il s’agissait d’un blanc trumpiste d’une école catholique qui venait de participer à la Marche pour la Vie… Il avait tout pour être exécuté par les médias. Ce qui fut fait.

    Suite aux menaces de mort qui s’ensuivirent, l’école dut fermer plusieurs jours. Toutefois la direction de l’école et l’évêque du lieu, qui avaient évidemment condamné « l’agression raciste », demandèrent à un détective privé d’enquêter sur ce qui s’était passé. La conclusion, irréfutable au vu des vidéos complètes, est que c’est Nicholas Sandmann qui fut agressé par le « vieil Indien », un militant extrémiste notoire qui, à la tête de sa petite troupe, était réellement menaçant. En outre, ce groupe de lycéens venait tout juste de se faire insulter de façon très grossière et raciste par un groupe d’« Hébreux noirs », et leur attitude n’était pas narquoise, c’était l’attitude de jeunes qui, venus pour une visite patriotique au Lincoln Memorial, viennent de se faire agresser et se trouvent immédiatement confrontés à une nouvelle agression : le sourire est de celui qui se dit : mais non, ce n’est pas possible…

    Dans les jours qui ont suivi cette révélation, les personnalités qui avaient accusé Nicholas Sandmann se sont platement excusées, à commencer par l’évêque de Covington qui se désola d’avoir réagi trop vite. (D’autant que le jeune homme avait attaqué le Washington Post et CNN en demandant des centaines de millions de dollars de dommages et intérêts – ce qui se termina, comme généralement aux Etats-Unis, par un arrangement secret.)

    La seule personnalité qui garda le silence fut Mgr John Stowe, évêque de Lexington, capitale du Kentucky. Et c’est lui qui, auteur de cette terrible injustice envers un jeune garçon, vient nous vanter le combat pour la justice de la pire militante avorteuse des Etats-Unis…

    Naturellement Mgr John Stowe est également connu pour son soutien au « mois des fiertés », de façon quasi blasphématoire. Voici le recto d’une carte postale qu’il avait éditée l’an dernier. Au verso une longue « prière » ornée de l’arc-en-ciel avec cette inscription « Vous êtes tous aimés de Dieu ».

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