La Cour suprême des Etats-Unis, par cinq voix contre quatre, a donné raison au diocèse de Brooklyn, rejoint par deux synagogues, qui contestaient la décision du maire de New York Andrew Cuomo de limiter le nombre des fidèles dans les lieux de culte à 10 personnes dans les zones rouges, 25 dans les zones orange (et la moitié de la capacité dans les zones jaunes).
Deux requêtes identiques (provenant de Californie et du Nevada) avaient été rejetées par la Cour suprême l’été dernier. C’était encore le temps de Ruth Bader Ginsburg. Que Trump a remplacé par une catholique. Je crois qu’on n’a pas fini de remercier Donald Trump pour ses nominations (pas seulement à la Cour suprême, mais de centaines de juges dans tout le pays).
La Cour suprême a expliqué que l’ordonnance de Cuomo ne paraît pas être neutre, mais qu’elle vise plutôt à « mettre à part les lieux de culte pour un traitement particulièrement sévère ». Par exemple, bien qu'une synagogue ou une église dans une zone rouge soit limitée à 10 personnes par service, il n'y a pas de limite au nombre de personnes qu'une entreprise « essentielle » à proximité peut admettre – ce qui peut inclure l'acupuncture ou un terrain de camping. Comme l'ordonnance n'est pas neutre, a poursuivi la Cour, elle a été soumise au test constitutionnel le plus strict. Or elle a échoué à ce test, car l'ordonnance est trop large. Il n'y a aucune preuve que ces synagogues et églises aient contribué aux épidémies, et d'autres règles moins restrictives auraient pu être utilisées à la place - comme fonder la fréquentation maximale sur la taille de l'installation. Et si les restrictions sont appliquées, a ajouté la Cour, elles entraînent un préjudice permanent pour les personnes qui ne peuvent pas assister aux offices et pour qui une transmission sur internet ne constitue pas un substitut adéquat.
(On remarquera que le catholique John Roberts, président de la Cour suprême, dont on ne sait jamais de quel côté il va pencher, est tombé une fois encore du mauvais côté...)
Commentaires
Appelez-le le crypto-démocrato-oligarchiste John Roberts, nommé par le "Skull and Bones" George W. Bush, et n'en parlons plus.
Roberts est un big lib. Bush appointee