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Le blog d'Yves Daoudal - Page 204

  • Toujours pire

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    Un rapport de l'Institut Lépante montre que CommonSpirit Health, le plus grand réseau catholique de soins de santé aux États-Unis, pratique des opérations de « changement de sexe » et d'autres abominations.

    CommonSpirit Health est une filiale de la Catholic Health Care Federation (CHCF) qui, « en vertu de son décret d'érection canonique par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, est une entité juridique de droit pontifical, soumise à la surveillance et à la juridiction directes du Siège apostolique au Vatican ».

    Le rapport de 64 pages révèle que CommonSpirit Health, admet publiquement :

    — pratiquer des opérations de « changement de sexe » ;

    — fournir des thérapies hormonales aux patients « souffrant de dysphorie de genre » ;

    — fournir des bloqueurs de puberté aux enfants ;

    — fournir des avantages sociaux aux employés qui couvrent ces horreurs ;

    — délivrer toutes les formes de contraception, y compris abortives ;

    — pratiquer l'avortement (dans au moins un établissement).

    « Le fait que CommonSpirit Health charcute les corps et les organes génitaux de personnes profondément désorientées et vulnérables en pratiquant des opérations de changement de sexe est d'une dépravation inouïe, a déclaré Michael Hichborn, président de l'Institut Lépante. Mais ce qui est vraiment satanique, c'est que cette atteinte à l'image et à la ressemblance de Dieu se fait au nom de l'Église catholique. »

    Le rapport cite également les contributions financières de CommonSpirit à l’un de ses membres, le Saint Francis Memorial Hospital Gender Institute, pour l'achat d'un deuxième instrument chirurgical robotisé pour la réalisation d'opérations de « changement de sexe ». Au nom de saint François…

    Et bien entendu CommonSpirit participe activement au "mois des fiertés":

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  • Saint Antoine de Padoue

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    Fresque de Benozzo Gozzoli, basilique Sainte-Marie de l’autel du ciel, Rome, 1450.

    Au cours de la dernière période de sa vie, Antoine écrivit deux cycles de Sermons, intitulés respectivement « Sermons du dimanche » et « Sermons sur les saints », destinés aux prêcheurs et aux enseignants des études théologiques de l'Ordre franciscain. Dans ces Sermons, il commente les textes de l'Ecriture présentés par la Liturgie, en utilisant l'interprétation patristique et médiévale des quatre sens, le sens littéral ou historique, le sens allégorique ou christologique, le sens tropologique ou moral, et le sens anagogique, qui conduit vers la vie éternelle. Aujourd'hui, on redécouvre que ces sens sont des dimensions de l'unique sens de l'Ecriture Sainte et qu'il est juste d'interpréter l'Ecriture Sainte en recherchant les quatre dimensions de sa parole. Ces Sermons de saint Antoine sont des textes théologiques et homilétiques, qui rappellent la prédication vivante, dans lesquels Antoine propose un véritable itinéraire de vie chrétienne. La richesse d'enseignements spirituels contenue dans les Sermons est telle que le vénérable Pape Pie XII, en 1946, proclama Antoine Docteur de l'Eglise, lui attribuant le titre de « Docteur évangélique », car de ces écrits émanent la fraîcheur et la beauté de l'Evangile; aujourd'hui encore, nous pouvons les lire avec un grand bénéfice spirituel.

    Dans ces Sermons, saint Antoine parle de la prière comme d'une relation d'amour, qui pousse l'homme à un dialogue affectueux avec le Seigneur, créant une joie ineffable, qui enveloppe doucement l'âme en prière. Antoine nous rappelle que la prière a besoin d'une atmosphère de silence, qui ne coïncide pas avec le détachement du bruit extérieur, mais qui est une expérience intérieure, qui vise à éliminer les distractions provoquées par les préoccupations de l'âme, en créant le silence dans l'âme elle-même. Selon l'enseignement de cet éminent Docteur franciscain, la prière s'articule autour de quatre attitudes indispensables, qui, dans le latin d'Antoine, sont définies ainsi : obsecratio, oratio, postulatio, gratiarum actio. Nous pourrions les traduire de la façon suivante : ouvrir avec confiance son cœur à Dieu ; tel est le premier pas de la prière : pas simplement saisir une parole, mais ouvrir son cœur à la présence de Dieu ; puis s'entretenir affectueusement avec Lui, en le voyant présent avec moi ; et – chose très naturelle – lui présenter nos besoins ; enfin, le louer et lui rendre grâce.

    Dans cet enseignement de saint Antoine sur la prière, nous saisissons l'un des traits spécifiques de la théologie franciscaine, dont il a été l'initiateur, c'est-à-dire le rôle assigné à l'amour divin, qui entre dans la sphère affective, de la volonté, du cœur et qui est également la source d'où jaillit une connaissance spirituelle, qui dépasse toute connaissance. En effet, lorsque nous aimons, nous connaissons.

    Benoît XVI

  • Saint Jean de Saint-Facond

    Bienheureux les pacifiques.

    Saint Jean. Jour de mort : 11 juin 1479. Tombeau : A Salamanque, en Espagne. Image : On le représente en ermite de Saint Augustin, marchant sur les flots. Vie : Jean était issu d’une riche famille. Étant tombé dans une grave maladie, il fit vœu, s’il guérissait, de mener une vie plus austère. Pour exécuter son dessein, il commença par donner à un pauvre qui allait presque nu le meilleur de ses deux vêtements. Puis il entra dans l’ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Salamanque (1463). Cet ordre était alors universellement réputé à cause de la sévérité de sa règle et sa discipline austère. Jean eut souvent la faveur de voir Notre-Seigneur à la sainte messe. Il puisait la connaissance des plus profonds mystères à la source même de la divinité. Il lisait dans les cœurs et connaissait l’avenir d’une manière précise. — Il ressuscita la fille de son frère, âgée de sept ans. Il mourut probablement empoisonné.

    Pratique. — La grâce principale de notre saint était de réconcilier les adversaires et de rétablir la paix. Que ce soit notre pratique en ce jour. Avec quelle rapidité se produisent la division et les conflits entre nous ! Essayons de participer à la béatitude promise par le Seigneur : Bienheureux les pacifiques. Songeons que le salut de paix, la prière de paix et le baiser de paix à la messe ne doivent pas être des cérémonies vaines. La messe (Os justi) est du commun des Confesseurs. L’oraison demande à Dieu, l’auteur de la paix et l’ami de la charité, de nous donner, par l’intercession du saint pacifique, le bienfait de la paix.

    Dom Pius Parsch

    Deus, auctor pacis et amator caritatis, qui beatum Joannem confessorem tuum mirifica dissidentes componendi gratia decorasti: ejus meritis et intercessione concede; ut, in tua caritate firmati, nullis a te tentationibus separemur. Per Dominum nostrum Jesum Christum...

    Dieu, auteur de la paix et ami de la charité, vous avez doté saint Jean, votre confesseur, d'un don admirable pour réconcilier les ennemis: par ses mérites et son intercession, faites qu'affermis dans votre amour, nous ne soyons séparés de vous par aucune tentation.

  • 2e dimanche après la Pentecôte

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    Cantábo Dómino, qui bona tríbuit mihi : et psallam nómini Dómini altíssimi.

    Je chanterai le Seigneur qui m’a comblé de biens, et je louerai le nom du Très-Haut.

    Comme le montre la note finale la, cette pièce a été transposée une quinte plus haut, puisque l'intervalle final est d'un ton entier. Normalement la fin devrait être ré-mi-ré. Si le début de la pièce est transposé une quinte plus bas, nous obtenons si bémol-do-mi bémol-do-mi bémol. Selon l'ancienne notation, ce mi bémol ne pouvait être écrit qu'une quinte plus haut, à savoir si bémol. Outre la note de passage, le mi bémol joue également le rôle de teneur. Le mercredi des quatre temps de carême, l'Offertoire, composé dans le quatrième mode, commence presque exactement comme la mélodie de Cantábo Dómino. Pourquoi la Communion n'a-t-elle pas été composée d’une façon aussi facile ? Évidemment parce qu'elle avait en vue ce qui allait suivre. En effet, à partir de qui bona, le deuxième mode, auquel toute la pièce est attribuée, se fait entendre. Dans l'introït du quatrième dimanche après la Pentecôte, qui appartient certainement au deuxième mode, le passage qui bona tribuit mihi revient sur les mots : et salus mea, quem timébo. La combinaison du quatrième et du deuxième mode - ici effectuée par le do (ordinairement fa) - signifie une montée par rapport à la teneur mi bémol qui l'a précédée. Ce n'est qu'une fois que le chanteur s'est installé dans le nouveau mode que le si=mi apparaît deux fois, mais à chaque fois comme une note de passage, de sorte que, comparé au si bémol=mi bémol précédent, il n'est pas du tout dérangeant.

    Dans la deuxième partie de la Communion, la mélodie présente une élévation rarement rencontrée dans un mode plagal. Le nom du Très-Haut doit être glorifié. Lui qui, bien qu'infiniment supérieur à tout ce qui est terrestre, a daigné, dans son amour, se pencher sur l'homme. Plus encore, Il s'est associé très intimement à l'homme, Il s'est uni à lui dans la Sainte Communion. Il ne pouvait pas accorder un plus grand bien (bona tribuit) que Lui-même ! Sa sainteté, tous ses mérites, ses grâces et ses dons sans commune mesure. Si nous pouvions comprendre pleinement cet immense bienfait, comme nos cœurs exulteraient ! C'est ainsi qu'il faut concevoir la joie exprimée dans la mélodie. Si la formule de la messe de ce dimanche n'était pas beaucoup plus ancienne que celle de la Fête Dieu, nous serions tentés de dire qu'elle est un écho de la jubilation avec laquelle nous avons rendu hommage au Seigneur eucharistique alors qu'il se déplaçait dans les rues il y a quelques jours.

    Et si nous sommes déprimés parce que nous n'arrivons pas à remercier Dieu comme il se doit, nous avons la douce consolation que le Sauveur dans notre poitrine est notre cantique de louange - qu'il offre au Père une louange adéquate pour nous. Le manuscrit 121 d'Einsiedeln s'efforce de nous rapprocher de la pleine signification d'Altissimi, en donnant aux quatre torculus et aux deux notes les plus basses - le second mode a l'habitude de se livrer à ces plongées – un signe d’élargissement.

    Dom Johner

  • A propos du Pèlerinage

    Il y a eu une polémique à propos du Pèlerinage de Chrétienté, cette année, parce que son succès a été tel que les médias en ont parlé, et que plusieurs, de premier plan, en ont parlé sans sombrer dans les caricatures.

    Alors les caricatures sont venues de l’Eglise. L’un des idéologues de cette Eglise en France, un certain Sinéty, connu précédemment comme apôtre de l’immigration, a cru bon de vomir son venin aussi à propos du Pèlerinage. D’un cheval de Troie l’autre, en quelque sorte : ce pèlerinage, affirme-t-il, ne portera des fruits que s’il accepte des prêtres qui célèbrent la messe de Paul VI. On a bien compris la manœuvre : il s’agit évidemment de détruire le Pèlerinage de Chrétienté, puisque sa spécificité est la liturgie traditionnelle. Si cette spécificité est battue en brèche, puis niée, il n’y a plus de Pèlerinage de Chrétienté, et c’est la plus spectaculaire manifestation française de la liturgie traditionnelle qui disparaît…

    Une rumeur a été lancée par La Croix, ou reprise par La Croix (il fallait bien une contribution de ce torchon), selon laquelle pour la première fois un prêtre aurait célébré sa « messe privée » selon le missel de Paul VI. Et l’on nous dit que le Pèlerinage peut bien accepter des « messes privées » de Paul VI, auxquelles les pèlerins ne participent pas. La grande première est une entrée en catimini du cheval de Troie.

    Cela a été démenti. Je ne sais pas ce qu’il en est. Mais je peux dire deux choses.

    La première est qu’il n’est pas difficile de savoir si cela a eu lieu. Surtout le lundi. Il suffit de demander aux prêtres. Car pour nous c’est le lundi de Pentecôte. Pour les autres c’est une « mémoire » mariale inventée par François en 2018. Autrement dit, parmi les prêtres célébrant tous en rouge, le héros et héraut de la messe de Paul VI-François a été, ou aurait été, le seul à célébrer en blanc.

    La seconde est qu’il n’existe pas de « messe privée ». Toute messe est par définition un acte public de l’Eglise. Toute messe de Paul VI serait donc une manifestation publique de la révolution liturgique dans le Pèlerinage de Chrétienté.

    Il est à espérer que le Pèlerinage de Chrétienté ne permette l’intrusion d’aucun cheval de Troie. Car s’il perd sa spécificité liturgique il perd sa raison d’être, et donc il disparaît. Ce qui est évidemment le souhait de tous les Sinéty, qui toléraient le Pèlerinage quand on ne parlait pas de lui, mais ne supportent pas qu’il devienne un événement majeur qui souligne leur échec.

  • Sainte Marguerite d’Ecosse

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    Vitrail de la chapelle Sainte-Marguerite du château d’Édimbourg. La chapelle a été construite par son fils le roi saint David Ier, mais les vitraux sont de 1922 (Douglas Strachan).

    Marguerite, reine d’Écosse, qui avait la gloire de descendre des rois d’Angleterre par son père, et des Césars par sa mère, devint plus illustre encore par la pratique des vertus chrétiennes. Elle naquit en Hongrie, où son père était alors exilé. Après avoir passé son enfance dans la plus grande piété, elle vint en Angleterre avec son père qui était appelé par son oncle, saint Édouard, roi des Anglais, à monter sur le trône de ses aïeux. Bientôt, partageant les revers de sa famille, Marguerite quitta les rivages d’Angleterre, mais une tempête, ou plus véritablement un dessein de la divine Providence, la conduisit sur les côtes d’Écosse. Là, pour obéir à sa mère, elle épousa le roi de ce pays, Malcolm III, qui avait été charmé par ses belles qualités, et se rendit merveilleusement utile à tout le royaume par ses œuvres de sainteté et de piété pendant les trente années qu’elle régna.

    Au milieu des délices de la cour, elle affligeait son corps par des macérations, des veilles, et réservait une grande partie de la nuit à ses pieuses oraisons. Indépendamment des autres jeûnes qu’elle observait en diverses circonstances, elle avait l’habitude de jeûner quarante jours entiers avant les fêtes de Noël, et cela avec une telle rigueur, qu’elle persévérait à le faire malgré les plus vives souffrances. Dévouée au culte divin, elle construisit à nouveau ou restaura plusieurs églises et monastères, qu’elle enrichit d’objets précieux et d’un revenu abondant. Par son très salutaire exemple, elle amena le roi son époux à une conduite meilleure et à des œuvres semblables à celles qu’elle pratiquait. Elle éleva ses enfants avec tant de piété et de succès, que plusieurs d’entre eux embrassèrent, comme Agathe sa mère et Christine sa sœur, le genre de vie le plus saint. Pleine de sollicitude pour la prospérité du royaume entier, elle délivra le peuple de tous les vices qui s’y étaient glissés insensiblement, et le ramena à des mœurs dignes de la foi chrétienne.

    Rien cependant ne fut plus admirable en elle que son ardente charité envers le prochain et surtout à l’égard des indigents. Non contente d’en soutenir des multitudes par ses aumônes, elle se faisait une fête de fournir tous les jours, avec une bonté maternelle, le repas de trois cents d’entre eux, de remplir à genoux l’office d’une servante envers ces pauvres, de leur laver les pieds de ses mains royales, et de panser leurs plaies, n’hésitant même point à baiser leurs ulcères. Pour ces générosités et autres dépenses, elle sacrifia ses parures royales et ses joyaux précieux, et alla même plus d’une fois jusqu’à épuiser le trésor. Enfin, après avoir enduré des peines très amères avec une patience admirable et avoir été purifiée par six mois de souffrances corporelles, elle rendit son âme à son Créateur le quatre des ides de juin. Au même instant, son visage défiguré pendant sa longue maladie par la pâleur et la maigreur, s’épanouit avec une beauté extraordinaire. Marguerite fut illustre, même après sa mort, par des prodiges éclatants. L’autorité de Clément X l’a donnée pour patronne à l’Écosse ; et elle est dans le monde entier très religieusement honorée.

    Bréviaire

  • La persécution

    Le ministère de la Culture d'Ukraine a rappelé ce matin que c’est aujourd’hui 9 juin que les moines doivent impérativement quitter la laure des Grottes de Kiev, après avoir signé l’acte de cession et avoir remis les clefs. Mais les moines ne veulent rien signer et ne bougeront pas.

    *

    Le ministère de la Culture annonce la tenue d’un service religieux à la laure supérieure des Grottes de Kiev, dimanche 11 juin, un « service commémoratif » « en l'honneur de son pieux patron et bienfaiteur, l'hetman Ivan Mazepa, qui a été frappé d'anathème par l'Église impériale russe pour son refus d'obéir à la Moscovie ». Difficile d’indiquer plus clairement que l’Eglise qui va officier dépend directement du pouvoir, qui la convoque comme un domestique… Il y aura là le ministre en personne et le délégué de l’UNESCO (partie prenante dans la transformation de la Laure enlevée aux moines, donc dans la persécution), « des universitaires et des invités d’honneur », et l’officiant sera l’archimandrite Abraham, « vicaire par intérim de la Laure de la Sainte Dormition des Grottes de Kiev », l’unique moine qui ait fait défection et qui reçoit sa récompense, le pauvre…

    *

    L’avocat de la Laure des Grottes de Kiev, l’archiprêtre Nikita Tchekman, déclare que dans la seule région de Kiev plus d’une centaine de paroisses de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ont été illégalement « transférées » à l’Eglise du pouvoir. « Des personnes qui n'ont légalement rien à voir avec la communauté religieuse votent pour son transfert vers une autre juridiction. Et les fonctionnaires reçoivent des documents qui contredisent les exigences de la loi, mais décident tout de même d'enregistrer la nouvelle version des statuts et de changer l'affiliation confessionnelle. Nous espérons que les autorités chargées de l'application de la loi mèneront une enquête approfondie. Nous appliquons tous les outils procéduraux possibles à cette fin. »

    *

    Le conseil régional de Kiev a adopté une résolution « sur le renforcement de la sécurité nationale dans la sphère de la liberté de conscience et des activités des organisations religieuses sur le territoire de la région de Kiev ». Il s’agit une fois de plus de demander l’interdiction de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Cette Eglise est « contrôlée par le pays agresseur et soutient ses crimes ». Par conséquent « le conseil régional de Kiev demande au Parlement d'Ukraine d'examiner d'urgence les projets de loi interdisant les activités de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ».

    *

    Des pillards de l’Eglise du pouvoir tentaient ce soir de prendre le monastère Saint-Michel de Pereiaslav, dans la région de Kiev. Une vidéo montre un homme demandant à entrer dans le monastère « conformément à la décision du tribunal ». L’abbé du monastère, au milieu de fidèles venus prêter main forte, répond qu’il n’y a pas eu de décision. « Personne n'entrera. Vous n'entrerez que sur nos cadavres. Tout est décidé uniquement par le tribunal, pas par vous - vous êtes en infraction. »

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  • Libérés

    L'Église orthodoxe russe a déclaré :

    « Avec la bénédiction de Sa Sainteté Cyrille, patriarche de Moscou et de toute la Russie, et par la médiation de l'Église orthodoxe russe, un groupe de prisonniers de guerre ukrainiens d'origine transcarpatique qui avaient été impliqués dans les hostilités ont été transportés en Hongrie à la demande de la partie hongroise dans le cadre de la coopération inter-Églises. »

    Zsolt Semjén, vice-Premier ministre hongrois chargé notamment des Affaires religieuses, a confirmé que des prisonniers de guerre de la minorité hongroise d’Ukraine ont été libérés et qu’ils devaient leur liberté à l’Eglise orthodoxe russe.

    Lui-même a coordonné l’opération, et l’intermédiaire a été la branche hongroise de l’Ordre de Malte.

    Le Renseignement militaire ukrainien « ne confirme pas » l’information. En fait les autorités ukrainiennes n’ont pas même été informées de cette opération concernant des citoyens ukrainiens. Zsolt Semjén a refusé de répondre à ce sujet, se contentant de souligner qu’il avait fait son « devoir humain et patriotique ».

    Mais ensuite le ministre ukrainien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires hongrois à Kiev pour accuser son gouvernement de ne pas avoir informé le gouvernement ukrainien.

  • Icônes qui pleurent

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    Lu sur Orthodox Christianity :

    Des foules se pressent chaque jour à l'église Saint Éphrem le Nouvel-Apparu de Mytilène, sur l'île grecque de Lesbos, pour vénérer deux icônes qui se sont récemment mises à pleurer.

    Une icône de saint Éphrem le Nouvel-Apparu présente des coulées partant des yeux du saint et descendant jusqu'au bas de l'icône. Les fidèles ont remarqué le phénomène lors de la fête de la Pentecôte, rapporte Vima Orthodoxias.

    Au même moment, une icône de sainte Paraskeva s'est également mise à pleurer dans une église située à environ un kilomètre de là. Sur ordre de l'évêque local, l'icône a été temporairement déplacée dans l'église Saint Éphrem. La nouvelle s'est répandue et les fidèles orthodoxes viennent chaque jour vénérer les deux icônes.

    Sur saint Ephrem le Nouvel-Apparu voir aussi ici.

  • Reconnaissons-nous

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    Cette statue de 4 mètres de haut a été installée devant la gare de Rotterdam.

    L’effigie de cette jeune femme noire en survêtement est de Thomas J Price, un sculpteur noir qui ne sculpte que des personnages noirs (qui se ressemblent tous) et qui souhaite « que les habitants de Rotterdam se reconnaissent dans cette œuvre ».

    C’est un cadeau de la fondation Droom en Daad, dont le directeur a déclaré :

    « Cette sculpture semble avoir été conçue spécialement pour Rotterdam. Jeune, urbaine, confiante, curieuse et ouverte d’esprit. Elle représente l’avenir. »

    La statue a été inaugurée par le secrétaire d’État néerlandais à la Culture, la Turque Gunay Uslu, et par le maire de Rotterdam, le Marocain Ahmed Aboutaleb.